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Festival – Newport de Murray Lerner. Critique DVD

Synopsis: Avec de nombreux classiques dont les titres de Bob Dylan “All I Really Wanna Do”,“Maggie’s Farm” et “Mr Tambourine Man”, ce DVD revient sur les grands moments du festival folk de Newport, au cours duquel Mr Dylan électrifia pour la première fois, sa musique…

La fiche du Disque

Le film : "Newport Folk Festival"
De : Murray Lerner
Avec : Bob Dylan, Joan Baez, Son House, Peter Paul and Mary, Howlin'Wolf
Sortie le : 17 avril 2012
Distribution : Eagle Vision
Durée : 97 minutes
Film classé :
Nombre de Disque : 1
Le film

Quatre éditions du festival folk de Newport au début des années 60 sont présentes dans le film de Murray Lerner, avec  les événements majeurs qui permirent à ce genre musical une transition cruciale. Comme on le voit lors des bœufs, des mini concerts, ou de « l’assaut final », tous les artistes  partagent un profond sentiment communautaire, perpétuant un lien profond avec l’histoire américaine.

Cette synthèse cinématographique nous entraîne des coulisses à la salle improvisée au grand air ( même sous la pluie l’ambiance demeure) , avec ses dormeurs à la belle étoile et ses rencontres improvisées au cœur d’un public qui devient tour à tour, spectateur, chanteur et musicien.

Chacun ou presque y va de sa gratouille. Avant de découvrir ceux qui demain feront l’actualité musicale, mais aussi sociale et politique des USA.

Bob Dylan est omni présent. En chaire et en os, mais aussi grâce aux nombreuses adaptations de ses premiers titres comme « Blowind in the wind », et « Times are changing » que se chargent de populariser Peter Paul and Mary. J’ai bien aimé son interprétation acoustique de  “Tambourine Man”, avant que l’âge aidant, le gamin, lunettes de soleil en prime, se mette à électrifier sa musique. Un épisode jugé révolutionnaire,hautement controversé.

Joan Baez (“Farewell Angelina”) honore aussi le rendez vous. Toujours un grand plaisir d’entendre cette voix cristalline percer  la nuit américaine, avec une décontraction et une aisance, déconcertantes. Elle les met au service du festival, dès ses débuts (voir son duo avec Peter Yarrow, et sa longue interview entre deux déplacements) avant de présenter personnellement le jeune  Bob Dylan.

Ils sont sur une scène annexe, quasiment au milieu de la foule qui s’empresse autour de la chanteuse tandis que Dylan réussit à s’engouffrer dans le bus qui les attend.

Les à-côtés du festival qui font le sel de ce film où l’on retrouve magnifiques, des artistes country comme Johnny Cash ( “I Walk the Line”), des légendes vivantes comme Son House, qui chante et parle beaucoup,Howlin’ Hof ou Mississippi John Hurt, le blues ayant ici sa part de vérité .

A l’image de certaines chorales (Sacred Harp Singers, Georgia Sea Island Singers), ou des étonnants danseurs du Blue Ridge Mountain, qui sur un rythme très country déplacent pieds et jambes de manière fulgurante.

  • Extraits et titres en entier

If I Had A Hammer (Peter Paul & Mary)- Mary Hamilton (Joan Baez)-All I Really Want To Do(Bob Dylan)-Blowin’ In The Wind (Peter, Paul & Mary)-And The War Drags On… (Donovan)-Turn, Turn, Turn (Judy Collins)-Just Can’t Keep From Cryin’(Odetta)-Keys To The Highway (Brownie McGhee & Sonny Terry)-Candy Man(Mississippi John Hurt)-Maggie’s Farm (Bob Dylan)-Help Me, Jesus(The Staple Singers)-I Was Born In Chicago (Paul Butterfield Blues Band)-Son House Blues (Son House)-You Hear My Howling Early In The Morning (Howling Wolf)-I Walk The Line (Johnny Cash)-Farwell Angelina( Joan Baez)-Tambourine Man( Bob Dylan).

  • Country, vous avez dit country ?
« Crazy Heart » de Scott Cooper- » My own love song » d’ Olivier Dahan-« Walk the line » de James Mangold-« Des hommes sans loi »  de John Hillcoat« Newport Folk Festival »  de Murray Lerner-« Willie Nelson » – « Wild rose » de Tom Harper.
  • Mais encore

J’aime bien les films qui tournent autour de la musique. Quand ils sont bons… « Wiplash » de Damien Chazelle,  « Love et mercy » de Bill Pohlad  en passant par « A hard day’s night » avec Les Beatles  jusqu’à « This must be the place » ( Sean Penn, fabuleux ), « Good morning England » ( la première radio anglaise pirate ), «  Walk the line » ( sur Johnny Cash ) , « Bird » de Clint Eastwood parlant de Charlie Parker, «  Someone you love » de Pernille Fischer Christensen.- « Lady in the balcony » d’Eric Clapton – « En route pour la gloire » de Hal Ashby -« Inside Llewyn Davis » des frères Coen.

J’ai beaucoup moins aimé «  Yesterday » de Danny Boyle,  » Bohemian Rhapsody » de Bryan Singer, «  Rocketman » de Dexter Fletcher …

 

Quatre éditions du festival folk de Newport au début des années 60 sont présentes dans le film de Murray Lerner, avec  les événements majeurs qui permirent à ce genre musical une transition cruciale. Comme on le voit lors des bœufs, des mini concerts, ou de « l’assaut final », tous les artistes  partagent un profond sentiment communautaire, perpétuant un lien profond avec l’histoire américaine. Cette synthèse cinématographique nous entraîne des coulisses à la salle improvisée au grand air ( même sous la pluie l’ambiance demeure) , avec ses dormeurs à la belle étoile et ses rencontres improvisées au cœur d’un public qui devient…

Review Overview

Le film

Plus qu’une captation, il s’agit d’un véritable film documents qui nous donne à voir et à entendre une grande page d’histoire de la musique américaine. Des coulisses aux scènes annexes, avec de nombreux titres et des interviews. Si la V.O est la bienvenue, les sous titres font défauts.

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