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« Rommel » de Nikolaus Stein von Kamienski . DVD.Critique

Synopsis: 1944. Rommel organise les défenses allemandes sur le front normand. Il accueille son nouvel adjoint, le Général Speidel qui n’est pas un fanatique nazi. Face au débarquement proche, Rommel tente, en vain, de convaincre Hitler de lui accorder des renforts. Face à son refus, Speidel propose à Rommel de participer à un projet d’attentat contre le leader nazi.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Rommel, le guerrier d'Hitler"
De : Nikolaus Stein von Kamienski
Avec : Ulrich Tukur, Benjamin Sadler,Johannes Silberschneider
Sortie le : 19 juin 2013
Distribution : Filmedia
Durée : 120 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Les films sur la seconde guerre mondiale privilégient souvent l’action. Mais depuis quelque temps, à la reconstitution historique, la tactique et l’objectif recherché, priment, à travers une réflexion psychologique.

Question de production peut-être, ou choix délibéré de mettre en exergue les hommes qui ont fait l’Histoire. C’est particulièrement vrai dans le film de Nikolaus Stein von Kamienski, qui projette sur le personnage de Rommel, une lumière toute particulière.

Et les les rapports entre les différents responsables du régime nazi, à l’aube de la chute.

rommel
Je ne m’aventurerais pas sur la véracité des faits, ni la rigueur historique, mais il me semble que la manière dont Kamienski parcourt le champ de bataille est peu ou prou le cheminement qu’effectua Rommel à la veille d’abdiquer.

Il nous montre un homme de conscience, confronté aux méthodes des SS, qu’il réprouve, sans pouvoir y mettre un terme. Rommel est aussi un parfait nazi, c’est-à-dire aux ordres d’un dictateur, qu’il se refuse à voir mourir des mains de ses soldats.
Plus que les atermoiements des officiers allemands sur le débarquement en Normandie, le film insiste sur le caractère de ce militaire qui depuis sa campagne africaine possède une aura indéfectible au sein de l’armée allemande.


A trop focaliser sur un tel personnage, le réalisateur en oublie peut-être  le décorum, et la mise en scène s’en ressent. Pas d’éclat, ni de révolution, elle est un brin statique, pour une direction d’acteurs tout aussi peu inspirée.

Johannes Silberschneider dans la peau d’Hitler, c’est assez bizarre, et pas vraiment crédible, à moins qu’il ne s’agisse de rectifier les traits d’un portrait à jamais déchiré.

Ulrich Tukur , dans le rôle titre est beaucoup plus évident. J’avoue qu’il m’a intrigué de bout en bout , me portant à travers ce récit ,  qui prend réellement position sur l’état d’esprit de l’armée allemande à la fin 44, et notamment sur son état-major et les questions que se pose  Hitler. Entre le documentaire et la fiction, la vérité y trouve-t-elle son compte ?

Les films sur la seconde guerre mondiale privilégient souvent l’action. Mais depuis quelque temps, à la reconstitution historique, la tactique et l’objectif recherché, priment, à travers une réflexion psychologique. Question de production peut-être, ou choix délibéré de mettre en exergue les hommes qui ont fait l’Histoire. C’est particulièrement vrai dans le film de Nikolaus Stein von Kamienski, qui projette sur le personnage de Rommel, une lumière toute particulière. Et les les rapports entre les différents responsables du régime nazi, à l’aube de la chute. Je ne m’aventurerais pas sur la véracité des faits, ni la rigueur historique, mais il me semble…

Review Overview

Le film

Une production honnête, mais insuffisante semble-t-il pour évoquer pleinement ce que fut cette dernière année de la seconde guerre mondiale au cœur du système nazi. La réalisation , conventionnelle, s'en ressent . On se recentre alors sur les personnages, et le rôle titre parfaitement tenu par Ulrich Tukur permet d'élargir le propos vers d'autres horizons, plus tactiques, voire psychologiques. La rigueur historique est incontestable.

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6 Commentaires

  1. Bonne critique du film, en effet Hitler est étrange dans ce film à la limite même du ridicule parfois, il lui ressemble même pas et fait vraiment pas peur…il a l’air même conciliant parfois. Une grande partie du film à été tourné dans son quartier général à la Roche Guyon.

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