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« Le Nom de la rose » de Jean-Jacques Annaud. Les Suppléments

D’après le roman éponyme d’Umberto Eco

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

  • Making-of (2 parties) ( 116 mn)

La genèse . Le travail préparatoire , l’angle d’attaque «  il fallait que je comprenne avant tout le fonctionnement du polar, que je ne pratiquais pas. Je me suis mis à étudier particulièrement les interviews d’Hitchcock ». Les dix sept versions du scénarios, et comment financer ? « Quand j’ai compris que je ne pourrais pas tourner dans un monastère, mais le construire, il fallait beaucoup de sous. Je suis parti à la recherche de fous furieux ».

Les repérages pour l’abbaye idéale , le casting ( « qui aujourd’hui imaginerait quelqu’un d’autre dans le rôle tenu par Sean Connery ? » demande la voix off … ) . Jean Jacques Annaud explique pourtant que ce ne fut pas une évidence …

Ainsi va ce making of très riche de ses commentaires, scènes de tournage et retour sur une Histoire extraordinaire. Dans la seconde partie ( Les clés du labyrinthe ) encore de belles découvertes sur la vie au monastère, les retords de l’inquisition que l’on disait sainte , le labyrinthe en forme de bibliothèque, ou l’inverse …

  •  Dans les archives du nom de la rose – 28 mn (BRD)

« Je dessine comme un pied, mais l’idée ce n’est pas de dessiner bien, mais de montrer ce dont j’ai besoin ». Le genre de commentaire de Jean-Jacques Annaud qui  redécouvre lui-même et parfois s’en amuse, tous les documents qui lui ont servi pour faire le film.
Ca occupe plusieurs placards, et c’est impressionnant.

« J’ai vécu pendant trois ans techniquement entre Rome et Munich (…) . C’était une coproduction Germano-Italienne, avec une petite participation française, les français n’ont pas voulu mettre le chèque en banque, ils ont eu peur que je dépasse ».  

Sur les photos, il retrouve les décors, les angles de sa mise en scène , c’est passionnant à suivre, surtout qu’il ne se prend pas le chou. Décontracté, amusé,

  •  L’énigme des noms ( 64.30 mn )

Etonnant documentaire du genre making of , mais pas trop, avec un volet technique sur le financement et puis celui de l’enquête pour tenter de mieux comprendre l’énigme monacale…

Séquences de tournage, répétition, interview sur le plateau avec Sean Connery, on ne manque de rien …

Mais de quoi parle cette histoire ? Les financiers n’y comprennent pas grand-chose «  je suis allé une dizaine de fois à Los Angeles, voir les patrons des Studios » raconte à l’époque Annaud que l’on voit  au four et moulin

Le titre ? Chacun y va de son commentaire , Annaud dit que la réponse est dans le livre et le film, mais «  il y en a une autre moins officieuse que je laisse au spectateur le soin de découvrir »

Eco commence à expliquer, puis se ravise très vite, « je crois que je dois arrêter là… »  Il n’en explique pas moins la structure de son récit, la manière de mener le roman. « La première année , je n’ai rien écrit, j’ai dessiné, des cathédrales, des labyrinthes, des structures architecturales… Je m’attachais aux gestes de la vie quotidienne ».

«  Avec quoi j’écris, selon le sujet. Pour sentir une résistance, ce sera une feuille et un crayon de papier. Pour décrire une chevauchée, la machine à écrire, elle y met le rythme ». ). La conception des décors , le maquillage ( incroyable !… )

  • Inédit : Leçon de cinéma de Jean-Jacques Annaud (festival LUMIÈRE 2023, Lyon) – 89 MN (4K)
  • Commentaire audio-français
  • 1 Livret – souvenirs de Jean-Jacques Annaud – ( 44 Pages)
D'après le roman éponyme d'Umberto Eco Le Film : Les Bonus :  Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article Making-of (2 parties) ( 116 mn) La genèse . Le travail préparatoire , l’angle d’attaque «  il fallait que je comprenne avant tout le fonctionnement du polar, que je ne pratiquais pas. Je me suis mis à étudier particulièrement les interviews d’Hitchcock ». Les dix sept versions du scénarios, et comment financer ? « Quand j’ai compris que je ne pourrais pas tourner dans un monastère, mais le construire, il fallait beaucoup de sous. Je suis parti à la…
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AVIS BONUS Si après ces sept heures de suppléments, vous ignorez encore quelque chose sur le roman, le film ou l’Histoire de cette époque , c’est à désespérer.

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