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« John Rabe »de Florian Gallenberg . Critique DVD

Synopsis: L'histoire vraie d'un homme d'affaires allemand, John Rabe, membre du parti nazi et cadre de la compagnie Siemens, qui a sauvé 200 000 chinois des persécutions japonaises lors des massacres de Nankin de décembre 1937 à janvier 1938.

La fiche du DVD

Le film : "John Rabe"
De : Florian Gallenberger
Avec : Ulrich Tukur, Daniel Brühl
Sortie le : 05 octobre 2011
Durée : 130 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Cette histoire, c’est un peu  « Le Schindler de la Chine » …  John Rabe,  homme d’affaire allemand a travaillé en Chine de 1911 à 1938. Il est connu pour avoir aménagé, avec quelques européens, une zone de refuge pour de nombreux Chinois durant le massacre de Nankin par l’armée japonaise, sauvant ainsi des milliers de vies : le drapeau nazi que Rabe dressa sur sa propriété empêcha les pilotes japonais de la bombarder.

C’est l’une des premières scènes de ce film, que Florian Gallenberger, illustre de nombreuses images d’archives, renforçant l’aspect véridique d’une histoire toujours source de discorde entre la Chine et le Japon. Ici le parti pris pour le pays du soleil levant se focalise sur la résistance acharnée que mèneront Rabe et ses amis , au mépris des règles de survie les plus élémentaires.

Car la guerre est omniprésente, avec ses combats qui très rapidement tournent à la boucherie, l’armée japonaise ayant ordre de ne pas faire de prisonniers. Si le cinéaste rapporte de tels agissements avec le fracas inhérent à la guerre, il donne aussi  la juste mesure d’un conflit rapporté à celui que se livrent des hommes libres, prisonniers d’un système . Et c’est par là que le film pêche : à trop vouloir les magnifier, il en vient à les rendre parfois pathétiques, comme le joue Steve Buscemi en toubib désespéré. Le rôle titre Ulrich Tukur échappe au mélo , de la même manière que la française de l’affiche Anne Consigny réussit à imposer son personnage : celui d’une directrice d’un lycée féminin , aux prises avec les pulsions bestiales de l’occupant.

De retour en Allemagne en 1938, Rabe est arrêté par la Gestapo et détenu jusqu’à la fin de la guerre, pour être ensuite accusé de nazisme, et finalement libéré. Il décède dans l’oubli le plus total jusqu’en … 2003.

  • LE MAKING OF. Un making of avec pas mal d’entretiens, notamment avec le réalisateur qui explique la difficulté d’adaptation. « Dans le journal que John Rabe écrivait au jour le jour, il n’y avait pas de structure dramatique, rien qu’une suite de notes et d’anecdotes, et c’était là tout le défi :choisir les éléments qui permettaient de donner l’essence du personnage ».

Florian Gallenberger, explique aussi le choix des acteurs, dont Ulrich Tukur «  tant sa ressemblance avec John Rabe était intéressante ».Le tournage s’est fait dans un quartier qui devait être détruit pour des gratte-ciels. Ils ont notamment reconstitué les hangars de l’époque…


Le film a reçu:

–       le Prix du meilleur acteur pour Ulrich Tukur et le Prix de la meilleure production aux Bavarian Films Awards. –       le Prix du meilleur film et meilleurs acteur pour Ulrich Tukur aux German Films Awards.-        le Prix du Coup de cœur du Public au festival du film allemand de Paris

 

 

Cette histoire, c’est un peu  "Le Schindler de la Chine" ...  John Rabe,  homme d'affaire allemand a travaillé en Chine de 1911 à 1938. Il est connu pour avoir aménagé, avec quelques européens, une zone de refuge pour de nombreux Chinois durant le massacre de Nankin par l'armée japonaise, sauvant ainsi des milliers de vies : le drapeau nazi que Rabe dressa sur sa propriété empêcha les pilotes japonais de la bombarder. C'est l'une des premières scènes de ce film, que Florian Gallenberger, illustre de nombreuses images d'archives, renforçant l'aspect véridique d'une histoire toujours source de discorde entre la Chine…

Review Overview

Le film
Les bonus

L'un des mérites de ce film est de nous faire découvrir de manière assez réaliste une page de l'Histoire de la Chine et du Japon à la veille de la seconde guerre mondiale . Un massacre qui fera 300.000 victimes... Même en appuyant un peu trop sur le mélo, le réalisateur réussit à nous convaincre du bien fondé de la résistance chinoise, orchestrée par un membre du parti nazi. Ulrich Tukur est bien à sa place.

Avis Bonus : Un petit making of , qui aurait mérité quelques rallonges historiques

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