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« Arabesque » de Stanley Donen. Critique dvd

Synopsis: Le premier ministre d'une république orientale demande à David Pollock, spécialiste des hiéroglyphes, de s'infiltrer chez son adversaire, Nejim Beshraavi, magnat du pétrole, pour y décoder un message secret. Mais Behravi prend David en otage. Celui-ci parvient à s'évader grâce à l'aide de Yasmin, la maîtresse de Beshraavi.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Arabesque "
De : Stanley Donen
Avec : Gregory Peck, Sophia Loren, Alan Badel, Kieron Moore, Carl Duering
Sortie le : 28 novemb 2017
Distribution : ESC Editions
Durée : 105 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film
Les bonus
  •  D’après « The Cypher » de Gordon Cotler.-

Il y a au moins deux raisons de voir ce film rocambolesque et désinvolte. Pour le duo formé par Sophia Loren et Gregory Peck qui ne manque pas de charme.

Et son inscription au registre des films pastiche dans lequel Jean Dujardin a trouvé à faire le mariole avec OSS 117. Le personnage créé par Ian Fleming demeure d’ailleurs la référence perpétuelle à cette comédie policière détournée de ses attributs d’origine (l’ouverture est peut-être la seule chose vraiment sérieuse du film) pour accoucher d’un James Bond de fantaisie qui se prend les pieds dans les grosses ficelles du scénario avec une gourmandise qui parfois confine à l’indigestion.

Mais au bout de ces ficelles, les marionnettes n’ont rien de factice, même si l’intrépide espion a bien du mal à se faire reconnaître. Est-ce ce David Pollock, professeur d’université plongé bien malgré lui dans un bain de violence qu’il canalise avec un flegme certifié ? Ou bien la belle Yasmin, qui loin de la James Bond girl (Sophia Loren, quand même) prend peu à peu la direction des opérations.

Elles n’ont rien de transcendantes dans le genre policier, mais Stanley Donen ne s’arrête pas à quelques lignes de scénario pour glorifier le genre et ses techniques expérimentales. Il y a quelque chose de très inventif dans cette mise en scène balourde, comme la séquence au milieu de l’autoroute absolument dingue, ou bien le final digne d’un hommage grandeur nature au Hitchcock de « La mort aux trousses ».

Un plaisir de réalisateur, avant qu’il ne soit éventuellement celui du spectateur possiblement médusé par les changements de tons et de rythmes orchestrés au cœur d’une usine désaffectée (grande scène), sur un champ de courses (épique) ou au milieu de vastes cultures agricoles qui cette fois nous rapprochent du « Carnage » de Michael Ritchie avec Lee Marvin en porte flingue.

Un grand méli-mélo au milieu duquel les œillades assassines de Sophia Loren au garde royal de sa majesté ne le font pas broncher pas d’un cil. Clin d’œil amusé de la belle et de son mentor pour qui décidément l’heure était à la bonne humeur. Ce qui ne peut pas nuire…

LES SUPPLEMENTS

  • Stanley Donen par Thierry Lebon. Le journaliste de Radio TSF parle avec clarté du réalisateur en le situant à la fois dans son film et dans l’histoire du cinéma mondial. Fred Astaire est souvent cité en rappel, les comédies musicales ayant fait le succès du réalisateur. Pour « Arabesque », Thierry Lebon relève tous les parallèles avec James Bond, mais aussi les clins d’œil à certaines références cinématographiques.
  • « Elégie du pastiche », entretien avec Mathieu Macheret. Le critique cinéma du Monde dit à peu près la même chose, tout en ciblant son propos principalement sur le film.

 D’après « The Cypher » de Gordon Cotler.- Il y a au moins deux raisons de voir ce film rocambolesque et désinvolte. Pour le duo formé par Sophia Loren et Gregory Peck qui ne manque pas de charme. Et son inscription au registre des films pastiche dans lequel Jean Dujardin a trouvé à faire le mariole avec OSS 117. Le personnage créé par Ian Fleming demeure d’ailleurs la référence perpétuelle à cette comédie policière détournée de ses attributs d’origine (l’ouverture est peut-être la seule chose vraiment sérieuse du film) pour accoucher d’un James Bond de fantaisie qui se prend les pieds dans…
le film
Les bonus

Ce n’est pas l’histoire, et donc le scénario que Stanley Donen privilégie ici, mais bien son petit bric à brac expérimental au service d’une mise en scène où les effets techniques rivalisent d’audace et de nouveautés. Le personnage de James Bond demeure la référence perpétuelle à cette comédie policière détournée de ses attributs d’origine (l’ouverture est peut-être la seule chose vraiment sérieuse du film) pour accoucher d’un personnage de fantaisie qui se prend les pieds dans les grosses ficelles du récit avec une gourmandise qui parfois confine à l’indigestion. Le duo formé par Sophia Loren et Gregory Peck couronne les efforts du réalisateur qui ne signe pas là une comédie immortelle, mais un joli chambardement de cinéma. A savoir que ce film se voit après avoir compris qui est Donen, l’auteur de … « Chantons sous la pluie » … AVIS BONUS Deux éclairages très intéressants, sur le film mais aussi sur le cinéma et son Histoire .

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