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« Fais moi plaisir » de Emmanuel Mouret. Critique DVD

Synopsis: Pour sauver son couple, une femme demande à son compagnon d'aller voir ailleurs. Le jeune homme obéissant se rend chez la promise d'un jour, mais il est gauche et elle est bizarre. Un peu comme le film .

La fiche du Disque

Le film : "Fais-moi plaisir"
De : Emmanuel Mouret
Avec : Emmanuel Mouret, Judith Godreche
Sortie le : 06 janvier 2010
Distribution : Pyramide Vidéo
Durée : 86 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus

Je dis  Jacques Tati et Charles Chaplin, vous grimpez au rideau. Un prodige serait-il né ? Que nenni, mais après avoir ri un peu à cette comédie et beaucoup soupiré, ce sont les deux références qui me viennent à l’esprit .Elles n’iront pas plus loin.

Malgré toute la sympathie que ses gestuelles et mimiques inspirent, Emmanuel Mouret ne fait que décalquer maladroitement, voir grossièrement, une scénographie burlesque.

Il y a pourtant beaucoup d’idées dans cette histoire où une femme jette son compagnon dans les bras d’une autre , afin pense-t-elle de pouvoir sauver son couple. Le garçon accepte, mais ignore que la promise d’un jour n’est autre que la fille du président de la République.

La scène de la réception dans les appartements élyséens est à elle seule prétexte à toute une série de quiproquos et de saynètes plus loufoques, les unes que les autres. Ca frise malheureusement plus  la tarte à la crème, que le courant d’air chez Mr Hulot.

Et pour un sketch sur un doigt retenu dans un vase chinois, parfaitement bien mené, pour un rideau coincé malicieusement dans la braguette de l’invité ( comment s’en défaire , sans se faire remarquer ? )  combien de gags foireux !

Emmanuel Mouret qui ne manque ni de talent, ni d’imagination, devant et derrière la caméra , semble un rien flemmard quand il s’agit de composer sérieusement quelque chose de drôle.

Le trait est  forcé, à l’image de l’interprétation de Judith Godrèche, en jeune fille présidentielle, un rien évaporée , et de Frédérique Bel, la compagne elle aussi dans les nuages. Tout le monde plane dans cet univers à la poésie évanescente et tocarde , excepté peut-être Déborah François, qui figure une nouvelle école de la comédie.

Mouret s’y retrouve miraculeusement quand il imagine son héros au milieu d’une nuée de jeunes filles en nuisette et sourire entendu.

Mais c’est déjà la fin , et il est trop tard pour se raccrocher au rideau qui vient d’être retiré du pantalon du monsieur . La pantalonnade se retrouve en culottes courtes.

LE SUPPLEMENT

  • « Caresse », un court métrage inédit de Emmanuel Mouret (1998 – 12min’). Une étude de cas, semble-t-il d’après les cours à la Femis . Une jeune fille rêve d’un garçon qu’elle a connu à l’école et en le retrouvant le rêve se réalise : elle le caresse, ils couchent ensemble. Rien de particulier à signaler sur cette ébauche cinématographique, sinon que le jeune Mouret de l’époque avait déjà tendance à considérer la gente féminine un peu en dehors de ses pompes.
Je dis  Jacques Tati et Charles Chaplin, vous grimpez au rideau. Un prodige serait-il né ? Que nenni, mais après avoir ri un peu à cette comédie et beaucoup soupiré, ce sont les deux références qui me viennent à l’esprit .Elles n’iront pas plus loin. Malgré toute la sympathie que ses gestuelles et mimiques inspirent, Emmanuel Mouret ne fait que décalquer maladroitement, voir grossièrement, une scénographie burlesque. Il y a pourtant beaucoup d’idées dans cette histoire où une femme jette son compagnon dans les bras d’une autre , afin pense-t-elle de pouvoir sauver son couple. Le garçon accepte, mais ignore que la promise…

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Le film
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