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« Omar m’a tuer » de Roschdy Zem. Critique cinéma

Synopsis: 1991. Omar Raddad est emprisonné pour le meurtre de Madame Marchal qui l'employait comme jardinier. Trois ans plus tard, un écrivain convaincu de son innocence décide de mener sa propre enquête.

La fiche du Disque

Le film : "Omar m'a tuer [Blu-ray]"
De : Roschdy Zem
Avec : Sami Bouajila, Denis Podalydès
Sortie le : 02 novembre
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 85 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film

Le fait divers secoue la France. L’assassinat d’une riche octogénaire. Avec son sang, elle indique sur un mur le nom du meurtrier : Omar Raddad, le jardinier.Il a toujours crié son innocence. Aujourd’hui  gracié, il reste au regard de la loi, coupable. Son pourvoi en cassation a été rejeté et la justice refuse toujours de comparer son ADN à celui retrouvé sur place.

Le film se termine par cette information, et rien que pour ce rappel, ce long-métrage est nécessaire. Mais il l’est aussi pour dire combien le délit de faciès peut faciliter une instruction, diriger les enquêtes, et revoir certains procès-verbaux.

Roschdy Zem, qui signe là son second long-métrage le fait totalement  à décharge. Tout est concentré sur la défense du prévenu, les zones d’ombres qui n’ont jamais été éclairées et les égarements de l’enquête.

On penche donc très rapidement pour la thèse de l’innocence. La manière employée par le cinéaste est plutôt surprenante, et paradoxale. La mise en scène est plan-plan (quasi chronologique), et le scénario, un calque du déroulement des faits , une histoire jouée d’avance. La démarche cinématographique manque de conviction.

Le jeune réalisateur agit comme s’il adaptait son point de vue sur celui de son « héros », un jardinier, d’un calme souverain, sérieux et consciencieux et qui ne demandait qu’à vivre tranquillement au sein de sa famille .

Avec un remarquable Sami Bouajila, on le découvre ainsi du fond de sa prison, où tous les compagnons de cellule ne sont pas forcément les brutes habituelles. Il va y apprendre à lire, mais aussi à douter de la justice.

Ce qu’entretient à merveille le journaliste Pierre-Emmanuel Vaugrenard (Denis Podalydès,) qui revit ici tel le fil rouge de l’histoire, sa contre-enquête menée peu après la condamnation d’Omar.

Roschdy Zem semble y avoir été très fidèle, au point de se couper de quelques arguties cinématographiques. Sa démonstration peine à reprendre son souffle (Me Vergés sous les traits de Maurice Bénichou…). A contrario,  quand il se « contente » de regarder ( plusieurs scènes en famille, le retour dans l’appartement … ) , plutôt que d’approuver ,il me donne des frissons.

Il reste à trouver à ce film sincère et convaincu un  véritable épilogue .Et si on enquêtait du côté de la Suisse ?

Le fait divers secoue la France. L'assassinat d’une riche octogénaire. Avec son sang, elle indique sur un mur le nom du meurtrier : Omar Raddad, le jardinier.Il a toujours crié son innocence. Aujourd’hui  gracié, il reste au regard de la loi, coupable. Son pourvoi en cassation a été rejeté et la justice refuse toujours de comparer son ADN à celui retrouvé sur place. Le film se termine par cette information, et rien que pour ce rappel, ce long-métrage est nécessaire. Mais il l’est aussi pour dire combien le délit de faciès peut faciliter une instruction, diriger les enquêtes, et revoir certains procès-verbaux.…

Review Overview

Le film

Pour son second film Roschdy Zem, ne fait pas d'éclats derrière la caméra . Il témoigne à sa façon de l'affaire " Omar Raddad" ; un point de vue très subjectif, qui s'appuie sur les nombreux errements du dossier , qui n'est toujours pas refermé. Rien que pour entretenir l'espoir d'une poursuite de l'enquête, ce film est nécessaire.

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