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« Jack et la mécanique du cœur » . Critique cinéma

Synopsis: Edimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde .Une sorcière, le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de ne jamais tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia, une petite chanteuse de rue, va précipiter la cadence de ses aiguilles.

La fiche du film

Le film : "Jack et la mécanique du c?ur"
De : Stéphane Berla, Mathias Malzieu
Avec : Mathias Malzieu, Olivia Ruiz
Sortie le : 05/02/2014
Durée : 94 Minutes
Genre : Aventure, Drame, Animation
Type : Long-métrage
Le film

On résume . Si j’ai bien compris,  Mathias Malzieu, le chanteur de Dionysos, multi cartes, a écrit un bouquin, qu’il adapte lui-même dans ce numérique d’animation.  Son ex, Olivia Ruiz prête sa voix et sa silhouette (le flamenco, c’est chaud), avec plein d’autres artistes dont Grand corps malade, Bashung (enregistré il y a cinq ans), et Arthur H.

Tout ce préambule pour le néophyte que je suis, et qui n’a pas vraiment saisi l’objet de ce film qui oscille entre le scopitone des temps modernes et le clip expliqué aux enfants.

J’ai aussi  hésité un moment entre Paul Grimault et Tim Burton, pour abandonner très vite  «  Le roi et l’oiseau » et « Les noces funèbres », dont la magie et la poésie ont une autre portée artistique.

Ici le personnage, marionnette attentionnée, prend tout l’espace du sentiment qu’il entend incarner. On s’arrête beaucoup trop sur sa physionomie, on la rend tout à fait convenable pour une histoire qui se raconte plus qu’elle ne se vit.

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Jack est un bavard, et toute le petit monde qui l’entoure dégoise  pendant des heures, sans apporter la vibration que l’on est en droit d’attendre, dès les premières images . Il y a alors des œufs à souvenirs, une colonne vertébrale xylophone et un cœur pendule qu’il faut remonter pour ne pas qu’il meure. Plein de bonnes  idées, et l’histoire d’un amour qui végète, avec le grand méchant qui veut piquer la belle, ça peut le faire, encore faut-il y mettre un peu d’entrain.

La musique, les chansons, à mes oreilles ne suffisent pas, quand elles servent avant tout les contours de Mlle Acacia, dans laquelle Olivia Ruiz s’est incarnée avec une distinction qui lui rend bien service. Je ne suis pas venu pour un concert de la miss Chocolat.

Une fois ce moment de mauvaise humeur passé, la compagnie de Jack n’est pas désagréable, notamment au cœur du train fantôme,  et de cette fête foraine, véritablement féerique. Un petit moment de folie, bien rare dans l’application d’une mise en forme, qui tient de l’exercice de style.

On résume . Si j’ai bien compris,  Mathias Malzieu, le chanteur de Dionysos, multi cartes, a écrit un bouquin, qu’il adapte lui-même dans ce numérique d’animation.  Son ex, Olivia Ruiz prête sa voix et sa silhouette (le flamenco, c’est chaud), avec plein d’autres artistes dont Grand corps malade, Bashung (enregistré il y a cinq ans), et Arthur H. Tout ce préambule pour le néophyte que je suis, et qui n’a pas vraiment saisi l’objet de ce film qui oscille entre le scopitone des temps modernes et le clip expliqué aux enfants. https://www.youtube.com/watch?v=HvWNbxvmUaE J’ai aussi  hésité un moment entre Paul Grimault…

Review Overview

Le film

Si les sujets (les personnages) s’apparentent bien à la forme de ces marionnettes plongées dans le monde numérique, l’histoire n’arrive pas à suivre la technique et l’émotion s’en ressent. Il n’y en a guère, guère de vibrations et de sentiments à fleur de peau. C’est très distant et malgré une excellente séquence dans la fête foraine (le train fantôme), l’ensemble demeure figé. J’ai l’impression de voir et d’entendre une bande originale en images … Olivia Ruiz devrait s’y reconnaître, l’héroïne est à sa gloire, et à son effigie.

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