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« De l’influence des rayons Gamma sur le comportement des marguerites » de Paul Newman. DVD.Critique

Synopsis: Béatrice Hunsdorfer, femme abandonnée de quarante ans, élève seule ses deux filles de treize et dix-sept ans. Elle tente de rompre la routine en faisant des rencontres qui sont toujours de courte durée.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites"
De : Paul Newman
Avec : Joanne Woodward, Nell Potts,Roberta Wallach , Judith Lowry
Sortie le : 07 mai 2013
Distribution : Potemkine Films
Durée : 96 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Paul Newman, réalisateur, la chose n’est pas commune. Et pourtant le Mr Bridge de James Ivory possède une jolie filmographie dont ce film au titre si peu explicite qu’il se révèle avec délectation au fil d’un dénouement assez particulier.

Une femme, seule, et pas très facile à vivre, tient sous sa coupe de baba cool attardée, ses deux filles , Ruth l’aînée dont l’attitude pencherait plutôt vers la mère, et  Matilda , introvertie ,fascinée par les sciences, la botanique en particulier. D’où sa passion pour le le comportement des fleurs selon l’exposition qu’on leur offre.

C’est son sujet d’étude qu’elle mène avec une patience qui n’a d’égale que l’exaspération de sa mère devant le désordre occasionné par ses expériences.

 

Mais  face aux  rayons de l’atmosphère, ceux de Mme Hunsdorffer ne sont-ils pas plus nocifs. C’est la question pertinent d’ un réalisateur tout aussi attentif à ses personnages qu’ils le sont pour une histoire de filles et de femmes, notions ici diffuses et confondues dans un même univers.

Une bicoque à la périphérie de la ville,  une mère débrouille tout et qui décoiffe autant dans ses réparties  que dans son attitude désespérée .Pour sortir la tête de l’eau, elle se dit prête à tout. On hésite alors entre la pitié et le rejet pour cette femme qui n’est pas franchement sympathique, mais pas vraiment méchante non plus ; ses états de service plaideraient en sa faveur

Pour gagner un peu d'argent, la bicoque fait office de maison de retraite
Pour gagner un peu d’argent, la bicoque fait office de maison de retraite

 Elle se débrouille pour vivre et faire vivre ses filles. Confrontées à une telle mère elles deviennent rapidement le centre d’intérêt du réalisateur. Newman excelle dans l’art du portrait pré-pubère, et nous partage une fois encore entre une aînée un brin tigresse et la cadette toute absorbée par ses études.

Le cinéaste concocte des séquences mémorables. Sans pathos, ni mélodrame mais un ton résolument plus barjo  à l’image de la mère qui vaut à Joanne Woodward, une juste récompense à Cannes en 1972 : le prix d’interprétation. Elle est à la hauteur d’une telle distinction. Et Newman aurait pu repartir lui aussi avec un satisfecit : le scénario, la mise en scène…

de l'influence des rayons gamma

  • Entretien avec l’historien et critique de cinéma Jean-Baptiste Thoret (17 mn)

Excellent décryptage de ce film par un spécialiste qui parle très simplement de  « cette Amérique immuable, un peu vieillotte comme si le vent des sixties n’avait pas soufflé sur ce lopin de terre ». Je le trouve par contre un peu bizarre quand il aborde « un film hanté par le cinéma d’horreur, même si le cinéma d’horreur ne se déclare jamais dans le film , il y a  des moments où on frôle le registre », exemples à l’appui . Alors pourquoi pas ?

Paul Newman, réalisateur, la chose n’est pas commune. Et pourtant le Mr Bridge de James Ivory possède une jolie filmographie dont ce film au titre si peu explicite qu’il se révèle avec délectation au fil d’un dénouement assez particulier. Une femme, seule, et pas très facile à vivre, tient sous sa coupe de baba cool attardée, ses deux filles , Ruth l’aînée dont l'attitude pencherait plutôt vers la mère, et  Matilda , introvertie ,fascinée par les sciences, la botanique en particulier. D’où sa passion pour le le comportement des fleurs selon l’exposition qu’on leur offre. C’est son sujet d’étude qu’elle…

Review Overview

Le film
Les bonus

Un titre du plus bel effet, et qui se justifie dans les propos d’un cinéaste qui n’était pas qu’un excellent acteur. Newman avec sobriété et justesse nous convie dans l’Amérique des années soixante-dix, au sein d’une famille particulière. Qui pousse à sa façon … sous la tutelle d’une grande comédienne Joanne Woodward

Avis Bonus : Un excellent décryptage de la part d'un critique, historien du cinéma Jean-Baptiste Thoret

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