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« J’ai rencontré le diable » de Kim Jee-Woon. Critique dvd

Synopsis: Un agent secret recherche le serial killer qui a tué sa fiancée. Eliminant un à un les suspects identifiés par la police, il fait la promesse de soumettre le meurtrier aux mêmes tourments que ceux subis par ses victimes.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "J'ai rencontré le Diable [Blu-ray]"
De : Kim Jee-Woon
Avec : Choi Min-Sik et Lee Byung-Hun
Sortie le : 08 novemb 2010
Distribution : ARP Sélection
Durée : 142 minutes
Film classé : 16 ans et plus
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

« Que celui qui lutte avec des monstres veille à ce que cela ne le transforme pas en monstre.”  Nietzsche, extrait de «  Par delà le bien et le mal » cité en préambule .Kim Jee-Woon ne recule devant aucun sacrifice pour ausculter au plus profond l’âme de deux ignobles individus, engagés dans une guerre à outrance.

L’un, Kyung-chul serial killer, pour avoir tué atrocement la fiancée de l’autre, le garde du corps Kim Soo-hyeon. Il  jure  de le faire autant souffrir que la jeune femme a souffert.

Une chasse à l’homme, s’engage, impitoyable, et à l’issue tout a fait incertaine. Car une fois en possession de sa proie, et après l’avoir bien torturée, le chasseur la relâchera. Comme le chat avec la souris.Pour mieux la voir souffrir et la faire encore souffrir.

Autant prévenir les âmes sensibles que le sujet est à éviter. Personnellement j’ai dévié plusieurs fois mon regard devant des images insoutenables, d’une violence sans limite. Le making of a beau gommer cette impression d’ultime carnage, le réalisme de la mise en scène est d’une indéfectible vérité.

Une fois la chose entendue, est-elle acceptable ? La réponse, je vous la fais à la normande. La répétition des scènes de torture, l’acharnement sadique du jeune homme et le plaisir avoué de ce mal qui vous fait du bien (Choi Min-sik  a la gueule de l’emploi), n’apportent pas grand-chose à l’œuvre cinématographique.

Mais la réalisation de Kim Ji Woon est d’une efficacité diabolique. Il imagine sa mise en scène telle une symphonie et ses mouvements alternés. Certaines séquences  anodines, prennent subitement des envolées meurtrières. La tension alors inexistante est maintenant un véritable appel à l’aide. Qui vous conduit au bout de l’horreur et d’une complaisance malsaine.

Ce qui me met très mal à l’aise .Au voyeurisme d’un tel déballage de viande fraîche, je préfère l’introspection psychologique  de «  Seven » et la suggestion angoissante ressentie dans «  Le silence des agneaux ». A chacun ses films ….

LE MAKING OF

Il ne s’embarrasse guère de commentaires  et montre plusieurs séquences depuis la caméra. L’ambiance est plutôt décontractée, notamment sur des scènes qui à l’écran sont d’une violence inouïe. Il faut bien décompresser avant d’envoyer la pression …

« Deux hommes se torturent au nom d’une certaine idée de la vengeance, et j’observe alors  l’énergie primitive qui surgit du clash entre la folie furieuse et la démence glaciale » relève Kim Jee-woon.

Choi Min-sik de retour de son auto-exil (il protestait contre les quotas en Corée) incarne le Mal absolu « Pour l’interpréter, j’ai essayé de faire sortir ce qu’il y avait de plus ignoble en moi, d’extraire les comportements les plus sombres, violents et démoniaques. Il était difficile de jouer quelqu’un qui ne ressent aucune culpabilité, qui n’éprouve aucun regret pour les atrocités qu’il commet », confie-t-il.

"Que celui qui lutte avec des monstres veille à ce que cela ne le transforme pas en monstre.”  Nietzsche, extrait de «  Par delà le bien et le mal » cité en préambule .Kim Jee-Woon ne recule devant aucun sacrifice pour ausculter au plus profond l’âme de deux ignobles individus, engagés dans une guerre à outrance. L’un, Kyung-chul serial killer, pour avoir tué atrocement la fiancée de l’autre, le garde du corps Kim Soo-hyeon. Il  jure  de le faire autant souffrir que la jeune femme a souffert. Une chasse à l’homme, s’engage, impitoyable, et à l’issue tout a fait incertaine.…

Review Overview

Le film
Les bonus

Je ne comprends pas la fascination pour un tel type de cinéma. Mais je reconnais bien volontiers, que d’un point de vue technique, le réalisateur coréen est un as et que ses comédiens sont plutôt à la hauteur, notamment Choi Min-sik dans le rôle du monstre sadique.

Avis Bonus : Un making of qui montre effectivement les coulisses du tournage , et contrairement au film, le plateau est plutôt rigolo

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6 Commentaires

  1. Je comprends qu’on puisse avir du mal à se laisser emporter, même si c’est une des claques de l’année pour moi.

  2. On est bien d’accord, et je respecte tout à fait ceux qui ont trouvé ce film intéressant, car d’un point de vue cinématographique il ne manque pas d’intérêt. Le sujet par contre , ce n’est pas ma tasse de thé

  3. Assez d’accord avec Tred. Pour moi, c’est l’un des grands films de 2011 mais je comprend que le sujet puisse choquer.
    Et je le rapprocherais plus des films de Park Chan-wook tel Old Boy plutôt que de Seven ou du Silence des agneaux (tout en aimant ces 2 derniers).

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