Accueil » Les sorties DVD / BR » Coffret Georges Feydeau

Coffret Georges Feydeau

Synopsis: Dans les différentes mises en scène rassemblées dans ce coffret, la troupe de la Comédie-Française restitue l'implacable mécanique de ces chefs-d'œuvre du rire.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Coffret georges feydeau - 5 DVD"
De : Divers
Avec :
Sortie le : 02 novembre 201
Distribution : Editions Montparnasse
Durée : 360 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
  • « N’est-elle pas plus morale, l’union libre de deux amants qui s’aiment, que l’union légitime de deux êtres sans amour ? » [Feydeau]

 Georges Feydeau (1862-1921) apparaît comme l’héritier artistique d’Eugène Labiche. Approfondissant le genre du vaudeville pour le porter à un point de perfection extrême, son œuvre concilie une mécanique du rire d’une grande précision et une peinture sans concession de la veulerie bourgeoise. Il renouvelle la comédie et ses pièces font de lui un précurseur du théâtre moderne.

Les personnages, enferrés dans leurs mensonges, se retrouvent dans des situations de quiproquo totalement absurdes. À la fin de sa vie, le ton devient amer et féroce dans ses ultimes farces conjugales. Et c’est plus désillusionné qu’il s’éteint, dément, dans un asile, lui qui fut l’ un des dandys du Paris de la Belle Époque.

  • « Mais ne te promène donc pas toute nue ». Clarisse Ventroux a la fâcheuse habitude de se promener en chemise de jour, légèrement transparente, devant son fils et son domestique. Ce n’est pas la première fois que son mari, le ministrable député Ventroux, lui reproche l’indécence de son comportement.

Surtout qu’aujourd’hui, il reçoit un des membres de l’opposition, Monsieur Hochepaix, maire de Moussillon-les-Indrets. Mais Clarisse est décidément sans gêne et ne cesse de faire des apparitions en petite tenue devant l’adversaire politique de son époux.

La pièce « Feu la mère de madame » est également présente sur le DVD

  • « La Puce à l’oreille » Mise en scène de Jean-Laurent Cochet. Interprètes de la Comédie-Française : Georges Chamarat (Baptistin) ; Georges Descrières (Carlos Homenidès de Histanga) ; Bernard Dhéran (Rugby) ; Michel Aumont (Augustin Ferraillon) ; Michel Duchaussoy (Camille Chandebise) ; Alain Pralon (Romain Tournel) ; Alain Feydeau (Docteur Finache) ; Guy Michel (Etienne) ; Jean Le Poulain (Victor-Emmanuel Chandebise et Poche)

Raymonde est persuadée que son mari, Victor-Emmanuel Chandebise, homme impuissant et fidèle, la trompe. Elle demande à son amie Lucienne de lui rendre un service : adresser à son époux une missive passionnée, censément écrite par une inconnue, où serait fixé un rendez-vous à l’hôtel du Minet Galant. Lucienne se laisse convaincre et accepte de se prêter au jeu. Hélas, bien mal lui en a pris. En effet, cette lettre tombe entre les mains du mari de cette dernière qui reconnaît l’écriture de sa femme et croit qu’elle le trompe avec Chandebise. –

  • « La Dame de chez Maxim » Mise en scène de Jean-Paul Roussillon . Interprètes de la Comédie-Française : Michel Aumont (Mongicourt) ; Geneviève Casile (La Baronne) ; Michel Duchaussoy (Etienne) ; Jacques Destoop (Tournois) ; René Arrieu (Sauvarel) ; Simon Eine (Chamerot) ; Bérengère Dautun (Mme Sauvarel) ; Claire Vernet (Mme Virette) ; Jean-Luc Boutté (Corignon) Nicolas Silberg (Un balayeur ; Guérissac) ; Patrice Kerbrat (Le Duc) ; Dominique Constanza (Clémentine) ; Jacques Sereys (Varlin) ; Jean Le Poulain (Le Général Petypon du Grêlé)

Une danseuse du Moulin Rouge est forcée de se faire passer pour la femme d’un médecin respectable. Elle se pique au jeu et provoque des situations cocasses. Une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre se succèdent à un rythme effréné. La pièce est une satire féroce de la bourgeoisie de l’époque. Couleur

  • « Feu la mère de madame » Mise en scène de Jacques Charon – Réalisation de Pierre Sabbagh – 45 min. Interprètes de la Comédie-Française : Jacques Charon (Lucien) ; Jean-Paul Roussillon (Joseph) ; Louise Conte (Annette) ; Micheline Boudet (Yvonne).

Lucien, artiste peintre et caissier aux Galeries Lafayette, rentre du bal des Quatz’arts. Il est déguisé en Louis XIV, il est quatre heures du matin, il a oublié la clef de son appartement. Contraint de réveiller Yvonne, avec qui il est marié depuis deux ans, la dispute s’ensuit aussitôt : l’épouse reçoit sombrement son Roi Soleil que la pluie a trempé des pieds à la tête.

Il a mis en scène Feydeau, et l’a aussi interprété : Jean-Paul Roussillon.

« Le Dindon » Mise en scène de Lukas Hemleb  2h46 min. Interprètes de la Comédie-Française : Catherine Salviat (Madame Pinchard) ; Véronique Vella (Victor) ; Thierry Hancisse (Pontagnac) ; Anne Kessler (Clotilde Pontagnac) ; Igor Tyczka (Pinchard) ; Cécile Brune (Maggy Soldignac) ; Michel Robin (Gérome) ; Florence Viala (Lucienne Vatelin) ; Françoise Gillard (Clara) ; Pierre Vial (Le Gérant) ; Céline Samie (Armandine) ; Laurent Natrella (Soldignac) ; Jérôme Pouly (Vatelin)

Lucienne n’a jamais trompé son mari Crépin Vatelin, avoué à Paris. Et ce ne sont pas les amis de son époux qui la convaincront. Elle ne cèdera ni aux franches avances de Pontagnac, ni aux soupirs amoureux de Rédillon. Elle consentirait toutefois à s’offrir à un autre si Vatelin un jour la trahissait. Fait plus qu’improbable car il est la fidélité incarnée, n’était une aventure insignifiante à Londres avec Maggy, la femme d’un de ses clients, Soldignac. Or il se trouve qu’aujourd’hui Maggy a traversé la Manche pour revoir son ancien amant. Elle menace même de se tuer s’il ne lui accorde pas ses faveurs dans une chambre qu’elle a louée pour leurs retrouvailles. Elle ne se doute pas que Soldignac vient apprendre à Vatelin qu’il compte surprendre sa femme en flagrant délit d’adultère avec un homme qu’il ne connaît pas – en fait Vatelin lui-même !  Couleur

Jean Piat ( ici avec Daniellle Darrieux ) a aussi goûté à Feydeau
  • « Un fil à la patte » Mise en scène de Jacques Charon – Réalisation de Pierre Sabbagh – 2h46 min.Interprètes de la Comédie-Française : Jacques Charon (Fontanet) ; Robert Hirsch (Bouzin) ; Jean Piat (Bois d’Enghien) ; Paul-Émile Deiber (Le Général) ; Jean-Paul Roussillon (Jean) ; René Camoin (Firmin) ; Michel Duchaussoy (Chenneviette) ; Jean-Claude Arnaud (Antonio) ; Louis Eymond (Un monsieur) ; Marco-Behar (Lantéry) ; Alain Feydeau (Le Marié)

Si Lucette Gautier, une artiste de café-concert, accepte la proposition de venir chanter à la réception que la baronne Duverger organise ce soir même pour la signature du contrat de mariage de sa fille Viviane, c’est parce qu’elle ignore le nom du futur marié : Fernand de Bois d’Enghien, son protecteur dont elle est follement éprise. Ce dernier, revenu après deux semaines d’absence pour rompre avec elle, n’ose pas le lui avouer.

LA COMÉDIE FRANÇAISE

Fondée par  Louis XIV le 21 octobre 1680, elle fusionne les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’Hôtel Guénégaud et celle de l’Hôtel de Bourgogne.

L’acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris, que les Comédiens-Français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle, notamment contre les Comédiens-Italiens.

Le 5 janvier 1681, les Comédiens-Français se lient entre eux par un acte d’association qui règle notamment le régime des pensions des comédiens retraités. Le répertoire se compose alors de l’ensemble des pièces de théâtre de Molière et de Jean Racine, ainsi que de quelques pièces de Pierre Corneille, Paul Scarron et Jean Rotrou.

Le 3 septembre 1793, pendant la Révolution, la Comédie-Française est fermée par ordre du Comité de salut public, et les comédiens sont emprisonnés.

La devise de la Comédie-Française est Simul et singulis (être ensemble et être soi-même). Elle dispose aujourd’hui d’un répertoire de 3 000 pièces et de trois théâtres à Paris : la Salle Richelieu (partie du Palais- Royal), le Théâtre du Vieux-Colombier et le Studio -Théâtre.

Voir aussi

Les Etats-Unis selon John Ford.

A l’occasion des 40 ans de sa mort ,un regard sur la filmographie de John Ford

Laisser un commentaire