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« Des pas dans le brouillard » de Arthur Lubin. Critique dvd

On a beau faire un film noir, est-il besoin d’en rajouter ?

La fiche du film

Le film : "Des pas dans le brouillard"
De : Arthur Lubin
Avec : Percy Marmont, Finlay Currie
Sortie le : 25/11/1955
Distribution :
Durée : 90 Minutes
Genre : Drame, Thriller
Type : Long-métrage
Le film
Le bonus
  • Dvd : 02 Mars 2021
  • LangueAnglais, Français 
  • Sous-titres : Français
  • Studio Sidonis Calysta

Prix David di Donatello : Plaque d’or

On a beau faire un film noir, est-il besoin d’en rajouter dans un final qui relance à plusieurs reprises le suspense et l’attente du spectateur . C’est un peu tortueux, voire vicieux , même si au bout du compte chacun retrouve sa peine et une énigme qui tourne dans tous les sens !

Au départ, c’est clair comme l’eau des rivières d’autrefois.

Monsieur a tué madame, tout le monde l’ignore, sauf la bonne qui a remarqué le stratagème. Elle le fait chanter, ce que le distingué gentleman suit à la lettre, feignant la soumission pour mieux reprendre un peu de son pouvoir.

On frôle la thématique du «  dominant-dominé » mais l’intéressé n’en souffre pas réellement. Il guette son nouvel associé dont la fille ne lui est pas indifférente. Et comme au détour d’une conversation avec son fiancé d’avocat, il comprend qu’elle a le béguin pour le veuf, l’affaire lui paraît bien engagée…

L’homme de loi tente alors d’y mettre le holà, entre sentiments et déontologie, sa fonction l’amenant à prendre en charge la défense du monsieur.

Le scénario tournicote ainsi autour des mêmes protagonistes, qui se renvoient la balle, plus ou moins menaçants, selon les circonstances.

L’avocat et sa promise qui n’a d’yeux que pour le veuf , récent associé du papa qui le couve de la même façon.

La scène du tribunal est assez banale, axée comme l’ensemble du film sur les acteurs dont la prestance impose une interprétation tout en rondeur. On décèle la critique sociale sur cette époque victorienne dans laquelle une servante ne peut logiquement accéder à un statut plus enviable.

Jean Simmons , angélique au possible, retors et maligne excelle dans sa composition sur laquelle Stewart Granger élabore une interprétation tout aussi séduisante. A l’époque mari et femme, le couple savait pertinemment jouer la comédie !

LES SUPPLEMENTS

  • Bertrand Tavernier, François Guérif et Patrick Brion y vont de leurs commentaires aussi pertinents qu’historiques. Ils se répètent parfois …

On y parle d’atmosphère gothique et de la carrière de Stewart Granger , dans sa grand période quand il tourne ce film avant «  Moonfleet », «  La dernière chance » et «  La croisée des destins ». «  C’était le véritable successeur de Fairbanks et Flynt ».

  • Dominant -dominé

«  La servante » de Kim-ki Young-« The housemaid » d’Im Sang-Soo.-« L’intervallo » de-«  Ma vie avec Liberace » de-«  A moi seul  » de – «  La vénus à la fourrure » de Roman Polansi –  » Monsieur » de Rohena Gera-

Dvd : 02 Mars 2021 Langue : Anglais, Français  Sous-titres : Français Studio  : Sidonis Calysta Prix David di Donatello : Plaque d'or On a beau faire un film noir, est-il besoin d’en rajouter dans un final qui relance à plusieurs reprises le suspense et l’attente du spectateur . C’est un peu tortueux, voire vicieux , même si au bout du compte chacun retrouve sa peine et une énigme qui tourne dans tous les sens ! Au départ, c’est clair comme l’eau des rivières d’autrefois. Monsieur a tué madame, tout le monde l’ignore, sauf la bonne qui a remarqué le stratagème. Elle le…
Le film
Le bonus

Un film à prendre dans tous les sens : les thèmes se ressemblent autour de la femme presque fatale, et du regard «  dominant-dominé » qu’elle envoie à son maître devenu son obligé. Presque, jamais abouti, par la volonté d’un scénariste qui en rajoute dans le tortueux et le rebondissement jusqu’à la conclusion qui en vaut bien une autre. C’est bien mené, sans excès, le jeu des acteurs primants avant tout . On décèle la critique sociale sur cette époque victorienne dans laquelle une servante ne peut logiquement accéder à un statut plus enviable. Jean Simmons , angélique au possible, retors et maligne excelle dans sa composition sur laquelle Stewart Granger élabore une interprétation tout aussi séduisante. A l’époque mari et femme, le couple savait pertinemment jouer la comédie ! 

AVIS BONUS Les mousquetaires ne sont plus que trois à donner leur point de vue, mais ça fonctionne toujours, malgré quelques répétitions entre eux .

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