Accueil » A la une » « Daddy cool » de Maya Forbes. Critique dvd

« Daddy cool » de Maya Forbes. Critique dvd

Synopsis: Entre fous rires et crises de larmes Cameron Stuart ne sait plus où donner de la tête. Diagnostiqué bipolaire, Cameron suit un traitement dans le but de reconquérir sa femme Maggie et de réintégrer le cocon familial qu'ils forment avec leurs deux filles. Mais lorsque Maggie décide de quitter Boston pour partir à New-York reprendre ses études, la jeune femme n'a pas d'autre choix que de confier la garde de ses enfants à ce père pas tout à fait comme les autres...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Daddy Cool"
De : Maya Forbes
Avec : Mark Ruffalo, Zoé Saldana
Sortie le : 17 novembr 2015
Distribution : BAC Films
Durée : 88 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

«  Beaucoup d’hommes se sentent émasculés si leur femme travaille » relève la voisine.

Une façon comme une autre de parler de la maladie. Cameron est fantasque, et sur ce mode tout aussi déjanté la réalisatrice Maya Forbes aborde le problème des personnes bipolaires.

Dans sa phase maniaco-dépressive, ce papa ne ferait pas de mal à une mouche, et surtout pas à ses filles qu’il chérit par-dessus tout. Deux parfaites petites comédiennes, Ashley Aufderheide et Imogene Wolodarsky. Mais en leur attribuant un univers qui n’est pas celui de gamines de huit et dix ans, Cameron bouscule bien des normes. Mark Ruffalo joue ce père à la perfection .

Du côté de ses parents, des gens très riches, le comportement est tout aussi désinvolte. Ce qui fait une famille bien sympathique, légèrement à côté de ses pompes. Maggie son épouse colmate les brèches (Zoë Saldana) comme elle peut, jusqu’au jour où il lui faut partir à New-York pour des raisons professionnelles. Les filles vont rester et c’est bien ce qui l’inquiète.

photo.Daddy-Cool.172782

S’ensuit alors une série d’événements plus loufoques les uns que les autres, événements décalés qui aux yeux du voisinage interdisent respectueusement toute fréquentation. Les filles en sont d’autant plus désolées que l’ostracisme rejaillit sur leurs fréquentations scolaires. Il n’est pas question de se montrer en compagnie d’un papa si encombrant, alors qu’une après-midi dans l’appartement poubelle est proprement inconcevable.

J’ai l’impression que Maya Forbes s’en tient à cet état des lieux au cours duquel elle fait le constat de l’inconséquence paternelle magnifiée en amour sans limite pour ses progénitures. Dans cet inventaire des avatars du bonhomme, les copains et les copines sont un jour  ravis de débarquer dans un tel capharnaüm. La vie est belle !

«  Beaucoup d’hommes se sentent émasculés si leur femme travaille » relève la voisine. Une façon comme une autre de parler de la maladie. Cameron est fantasque, et sur ce mode tout aussi déjanté la réalisatrice Maya Forbes aborde le problème des personnes bipolaires. Dans sa phase maniaco-dépressive, ce papa ne ferait pas de mal à une mouche, et surtout pas à ses filles qu’il chérit par-dessus tout. Deux parfaites petites comédiennes, Ashley Aufderheide et Imogene Wolodarsky. Mais en leur attribuant un univers qui n’est pas celui de gamines de huit et dix ans, Cameron bouscule bien des normes. Mark Ruffalo joue ce…
Le film

C’est bien le problème du bipolaire au sein de la société ou tout du moins de la famille qui est posé dans cette comédie dramatique. Elle met en scène un papa fantasque et sa femme arc-boutée à leurs deux petites filles qu’elle tente comme elle peut de protéger des fantaisies paternelles. Son attitude vis-à-vis des autres, son inconscience, sa folie sont autant de dérapages incontrôlés pour ce couple qui vit plus à distance que séparé, en raison du travail de la femme à New York. Les yeux de l’enfance nous portent vers un environnement plus décalé que déjanté, où les jugements, les commentaires, les préjugés prennent toute leur place, mais jamais assez pour cette bouffée d’air pur que respire dans sa tête le papa pas comme les autres. Mark Ruffalo le joue à la perfection, relayé par ses deux anges gardiens Ashley Aufderheide et Imogene Wolodarsky.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Harry Plotnick, seul contre tous » de Michael Roemer. Critique dvd ( coffret)

On referme le coffret Michael Roemer sur une fantaisie bien particulière

Un commentaire

Laisser un commentaire