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« Woody Allen, a documentary » de Robert B. Weide. Critique dvd

Synopsis: Un regard intime sur la vie, la carrière et le processus créatif de l'auteur-réalisateur le plus prolifique des Etats-Unis, de sa plus tendre enfance à Brooklyn jusqu'à la sortie de son dernier film à succès « Minuit à Paris ».

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Woody allen : a documentary"
De : Robert B. Weide
Avec : Woody Allen, Penelope Cruz, Mia Farrow, Diane Keaton
Sortie le : 04 decemb 2012
Distribution : Memento Films
Durée : 113 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Décembre 2012 ( 3ème )

Il fallait bien deux dvd (113 mn ) pour raconter Woody Allen, par le détail et une filmographie fournie. Surtout que ses auteurs abordent le sujet, en le retournant dans tous les sens, sans tenir compte d’une chronologie de chef-comptable.
L’ensemble est parfaitement illustré, bien monté, avec une parfaite alternance entre les documents d’époque, les interviews, et les commentaires : le  mode opératoire  fonctionne au quart de tour.

Une fois la division assumée entre les deux parties (la seconde s’intéresse plus particulièrement à la carrière cinématographique) on pioche dans les albums photos de l’enfance, entre deux extraits de films s’y rapportant (« Anny Hall », « Stardues memories »), on fouine du côté de la famille, le père bon enfant semble-t-il, et la maman filmée par le fiston en 1986. Elle évoque l’époque d’insouciance des années 40 à Brooklyn où le gamin a passé de belles années.

Woody Allen a été drôle tout petit, et puis un peu plus tard de savoureux extraits TV confirment qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche. Pour parler de lui ou de sa famille. Les gags fusent, les répliques déboulent avant qu’il ne passe aux sketches, plus sérieux  ( dans leur forme, mais le fond … ) et plus rémunérateurs.

La voie est tracée sur son vieil Olympia portable (copier, coller, aux ciseaux, et c’est toujours d’actualité…) jusqu’au jour où il lui faut passer aux actes. « Mais je n’aimais pas la scène, je ne me trouvais pas drôle et les horaires ne me convenaient pas ».

Woody doit vaincre sa timidité, apparaître dans un premier film dont il signe le script (« What news Pussycats ?») mais déçu par la manière dont on s’empare de son travail, il jure que l’on ne l’y reprendra plus.La suite on la connaît et en reprenant le chemin tracé par le réalisateur Robert B.Weide , je me dis que c’est bien le Woody Allen de la première et seconde  époque que j’ai adoré.

Je suis aux anges de voir que tout un chapitre est consacré à « Anny Hall » et à Diane Keaton qui y va de son petit commentaire. Les auteurs insistent aussi sur l’importance de « Comédie érotique d’une nuit d’été » qui outre le fait d’avoir révélé Mia Farrow demeure selon mes souvenirs une mine de trouvailles scéniques et de dialogues magnifiques.

Sa sœur, également sa productrice, et sa première femme unissent leur voix pour parler du même homme dont le travail est disséqué tout au long de la seconde partie.

Une sorte de making of qui n’en finirait pas, avec des notes éparpillées dans des tiroirs d’hôtel, et des témoignages de proches, de professionnels ou d’érudits à l’image du père Robert Laudeur, un théologien qui dit tout le bien qu’il pense de « La rose pourpre du Caire ». Et moi donc !

Meilleur dvd Décembre 2012 ( 3ème ) Il fallait bien deux dvd (113 mn ) pour raconter Woody Allen, par le détail et une filmographie fournie. Surtout que ses auteurs abordent le sujet, en le retournant dans tous les sens, sans tenir compte d’une chronologie de chef-comptable. L’ensemble est parfaitement illustré, bien monté, avec une parfaite alternance entre les documents d’époque, les interviews, et les commentaires : le  mode opératoire  fonctionne au quart de tour. Une fois la division assumée entre les deux parties (la seconde s’intéresse plus particulièrement à la carrière cinématographique) on pioche dans les albums photos de l’enfance,…

Review Overview

Le film
Les bonus

Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’apprécier le travail de Woody Allen pour suivre ce passionnant documentaire qui dans le plus beau des désordres relate une vie, et une passion, à l’aide de témoignages, de documents d’époque ou d’extraits de films intelligemment compilés. Et ses films nous parlent le mieux de lui !

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