Accueil » A la une » « La Belle » de Arūnas Žebriūnas. Critique dvd

« La Belle » de Arūnas Žebriūnas. Critique dvd

Inga Mickyte, Lilija Zhadeikyte

Synopsis: Les enfants du quartier forment un cercle au centre duquel l’un d’entre eux danse pendant que les autres lui adressent des compliments. Inga, une petite fille sympathique et honnête qui vit avec sa mère célibataire, en reçoit beaucoup. Pour cette raison, on la surnomme « la belle ». Mais cela ne va pas durer : un nouveau garçon s’installe dans le quartier. Il ne s’intègre pas bien.  Et lui dit qu’elle est laide, ce qui la blesse profondément.

La fiche du film

Le film : "La Belle"
De : Ar?nas ?ebri?nas
Avec : Inga Mickyte, Lilija Zhadeikyte
Sortie le : 22/08/2018
Distribution : Ed Distribution
Durée : 65 Minutes
Genre : Comédie dramatique
Type : Long-métrage
Le film

Sortie DVD le 05 février 2019.-

Elle est vive , pétillante, elle respire le bonheur et la joie de vivre. Inga est la reine de son petit cercle de jeu au milieu duquel elle danse. Garçons ou filles, tout le monde y va de son petit commentaire élogieux, c’est pourquoi on l’appelle « La belle ».

Ce qui flatte Inga (Inga Mickyte) et sa maman elle aussi très jolie. Le soir après sa journée de travail, elle lui demande toujours si personne ne l’a demandée. Inga qui n’attend rien de la vie qui la comble du moindre rayon de soleil, ne comprend pas ce que recherche sa maman (Lilija Zhadeikyte).

L’arrivée d’un nouveau voisin va perturber cette vision sans nuage. Sauvage et craintif (Tauras Ragalevicius) , il lui dit tout de go qu’elle n’est pas aussi belle que ses camarades le lui chantent.

Le cercle se casse, Inga reprend le cours de sa vie sans savoir que la ligne brisée peut la conduire vers d’autres horizons, passionnants.

Avec cette même énergie et ce sourire aussi dévastateur qui accompagne son petit corps gracieux dans des danses improbables. Une réserve d’optimisme dans laquelle le réalisateur puise tous ces instants glanés sur des photos de Doisneau.

Le noir et blanc accentue l’émotion ressentie dans ces déambulations quotidiennes, où Inga quête alors autre chose que la beauté dont on la paraît.

Elle regarde le monde, avant elle le côtoyait..

Tous les jours, imperturbable, un chien berger attend sur le quai le retour de son maître qui s’est noyé à cet endroit précis. C’est un vieux monsieur qui le dit. Chez Arūnas Žebriūnas, entre génération, la bienveillance est de mise, paisible, évidente.

Comme ces violettes qui fleurissent sur des balais de cantonniers ( c’est son méchant voisin qui l’affirme), Inga les attend . C’est encore l’imagination et l’enfance qui ne tiennent plus qu’à un fil que sa maman va couper tout aussi doucement.

Inga a repris sa danse, la voici grande. Souriante, vive et pétillante. «  On peut être heureux sans être belle » lui dit sa maman.

Sortie DVD le 05 février 2019.- Elle est vive , pétillante, elle respire le bonheur et la joie de vivre. Inga est la reine de son petit cercle de jeu au milieu duquel elle danse. Garçons ou filles, tout le monde y va de son petit commentaire élogieux, c’est pourquoi on l’appelle « La belle ». Ce qui flatte Inga (Inga Mickyte) et sa maman elle aussi très jolie. Le soir après sa journée de travail, elle lui demande toujours si personne ne l’a demandée. Inga qui n’attend rien de la vie qui la comble du moindre rayon de soleil, ne comprend…
Le film

C’est un film qui vient de nulle part ( Lituanie quand même) et qui ne ressemble à rien de bien connu et définitif. Comme il est totalement maîtrisé dans son minimalisme cet Ovni fait figure de pièce rare et indispensable dans la filmographie de Arūnas Žebriūnas qui à l’aventure d’un récit épique ( genre « 400 coups ») préfère l’intime et le détail d’une cour d’immeuble et d’un sourire de gosse. Il les filme merveilleusement bien autour d’une petite héroïne Inga, magnifique de soleil et de joie de vivre. C’est « La belle » le surnom donné par ses camarades de jeu qu’un intrus va venir contredire. Inga va alors regarder différemment le monde qu’elle côtoyait insouciante et heureuse. Une métaphore possible aussi sur un autre regard pour l’Union Soviétique d’alors ( le film ressorti l’été dernier a été tourné en 1969 )...

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Harry Plotnick, seul contre tous » de Michael Roemer. Critique dvd ( coffret)

On referme le coffret Michael Roemer sur une fantaisie bien particulière

Laisser un commentaire