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« Rio sex comedy » de Jonathan Nossiter. Critique dvd

Synopsis: Est-il possible de concilier le bonheur individuel et la justice sociale ? C'est la quête paradoxale de plusieurs étrangers installés au Brésil :une française,une britannique et un américain qui ne veut plus l'être !

La fiche du DVD

Le film : "Rio Sex Comedy"
De : Jonathan Nossiter
Avec : Charlotte Rampling, Bill Pullman,Irène Jacob
Sortie le : 17 aout 2011
Distribution : Océan Films
Durée : 111 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Dans les galeries d’art contemporain, devant des œuvres incroyables, inattendues, voire désespérantes, on vous fournit  les feuillets explicatifs. Ce film en réclame, tant il apparaît abscons dans sa manière de mélanger les genres, et les histoires .

« Mon film essaie de montrer le quotidien ordinaire des habitants des favelas et leur lutte acharnée pour réparer les terribles inégalités sociales qui les maintiennent dans leur pauvreté » prévient Jonathan Nossiter le réalisateur de « Mondovino » qui depuis six ans vit à Rio. « Il le fait avec une jovialité pleine de fatalité, dans laquelle, les gens  se reconnaissent. »

Soit, des étrangers installés au Brésil qui souhaitent améliorer le sort des ressortissants. Les riches (une chirurgienne esthétique britannique dissuade ses patients de franchir le pas) comme les pauvres, habitants des favelas. Une anthropologue française (Irène Jacob) se penche ainsi sur leurs problèmes, tandis qu’un ambassadeur américain en rupture d’ambassade y trouve refuge. Avant d’imaginer quelques mesures d’aides radicales, pour ces quartiers dominés par les gangs et la violence…

Tout ce petit monde se côtoie dans un documentaire en forme de comédie, et réciproquement, avant que la fiction ne vienne cimenter l’ensemble, autour d’un autre personnage haut en couleur, l’excellent Fisher Stevens,  un guide touristique, doublé d’un escroc romantique .Le résultat, vraiment  très bizarre, bringuebale les idées généreuses et les scènes les plus loufoques.

Avec Irène Jacob et Bill Pullman , dans ses faux airs de Robin Williams, on plonge réellement au cœur des favelas, le doigt pointé sur toutes les gâchettes qui s’ y planquent, avec explication de texte sur les conditions de vie de ses habitants.

Pendant ce temps une discussion éthique s’engage sur la chirurgie esthétique, et plus généralement le pourquoi de l’humanité. Charlotte Rampling , ne me paraît pas très à l’aise dans son rôle de toubib anti-conformiste ,libérée de toutes les contraintes maritales, à l’image des personnages de ce scénario improbable, qui en fin de course, ne pensent que par leur libido

Bill Pullman, Daniela Dams, eh oui ...
Bill Pullman, Daniela Dams, eh oui …

On passe ainsi d’une histoire à une autre, ça n’a ni queue ni tête, sans connexion véritable .Je ne pense pas que le politiquement incorrect ouvertement revendiqué par ce type de cinéma, doit passer par un tel salmigondis.

LES BONUS

  • Scènes coupées. Elles sont visibles sans ou avec le commentaire du réalisateur qu’il faut lire, contrairement aux commentaires habituellement enregistrés en regard des images.Le procédé permet d’en savoir encore d’avantage sur ses intentions.Sur les scènes proprement dites on est souvent dans le documentaire, ou l’anecdotique comme cette rencontre entre Irène Jacob et le musicien Ricardo Teté,suivi d’une interprétation commune.

  • Les intentions du réalisateur. « J’ai voulu faire un film en liberté, tout en n’abordant pas des thèmes trop stupides autour de la question, comment dans une telle ville, peut-on y vivre si mal ? Irène c’est la bonne conscience politique de gauche, qui demande aux employés s’ils n’ont pas envie de faire la révolution sociale.En 1968 elle aurait été sur les barricades, aujourd’hui , avec les mêmes réflexes , elle ne va pas plus loin que d’envisager que les autres puissent le faire. »
  • Les interview du réalisateur .Entretiens, Jérôme Kircher et Jean-Marc Roulot : du réalisateur à l’acteur, via le personnage, tout le processus de création du comédien.Charlotte Rampling et Irène Jacob discutent  du film, de leur travail de création, de la manière dont le tournage « commando » s’est déroulé… Passionnant !

 

Dans les galeries d'art contemporain, devant des œuvres incroyables, inattendues, voire désespérantes, on vous fournit  les feuillets explicatifs. Ce film en réclame, tant il apparaît abscons dans sa manière de mélanger les genres, et les histoires . « Mon film essaie de montrer le quotidien ordinaire des habitants des favelas et leur lutte acharnée pour réparer les terribles inégalités sociales qui les maintiennent dans leur pauvreté » prévient Jonathan Nossiter le réalisateur de « Mondovino » qui depuis six ans vit à Rio. « Il le fait avec une jovialité pleine de fatalité, dans laquelle, les gens  se reconnaissent. » Soit, des étrangers installés au Brésil qui…

Review Overview

Le film
Les bonus

J’ai été jusqu’au bout de cet étrange film, que l’on réussi donc à voir malgré l’inconstance du propos et une narration hésitante entre le documentaire et la comédie, façon Hervé Palud (« Un indien dans la ville »). J’ai l’impression que Jonathan Nossiter, évite d’être sérieux pour mieux faire passer le message .Mais les pitreries et les culbutes à répétition ,ne font que remplir les vides d’un scénario écrit à la va vite.A l’image de la réalisation.

Avis Bonus : Il y en a pour son argent , notamment du côté des commentaires des protagonistes

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