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Roberto Rossellini : La Trilogie de la guerre. Critique dvd

Même entre eux, les enfants ne se font pas de cadeau...

Synopsis: Réalisés durant et immédiatement après la Seconde Guerre Mondiale, « Rome, Ville Ouverte », « Païsa » et « Allemagne Année Zéro », constituent les œuvres fondatrices du néoréalisme italien. Ces représentations déchirantes de l’Europe dévastée par la guerre mettent en lumière les combats ordinaires de héros du quotidien et montrent malgré tout un espoir qui perdure.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Rossellini - La trilogie de la guerre (3 DVD)"
De : Roberto Rossellini
Avec : Aldo Fabrizi, Anna Magnani, Marcello Pagliero, Francesco Grandjaquet, Vito Annichiarico / Carmela Sazio
Sortie le : 08 decemb /2017
Distribution : Blaq Out
Durée : 307 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 3
Les films
Les bonus

Coffret Rossellini : La Trilogie de la guerre (II )
– Rome, ville ouverte (1h43 ; 1945)
– Païsa (2h06 ; 1946) – Allemagne, année zéro (1h13 ; 1948)

Ce coffret ne doit pas faire oublier un précédent, réalisé pendant la seconde guerre mondiale, à la demande du régime fasciste. Ce ne sont pas des films de propagande, mais ils mettent néanmoins en valeur les forces armées italiennes. A la fin de la guerre Rossellini  essaiera de faire oublier cette trilogie sur la marine, l’aviation et les blindés. Et quand il en parle il dit que « c’était déjà du néo-réalisme, une approche très réaliste des choses« .

Avec cette seconde trilogie, Roberto Rossellini s’impose comme l’un des cinéastes les plus influents de l’histoire du cinéma.

  • « Rome, Ville Ouverte » 1h39 – Audio italien en mono. Rome, hiver 1944. Un ingénieur communiste, Giorgio Manfredi, tente d’échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se réfugie chez un ami dont la fiancée le met en contact avec Don Pietro, le curé de la paroisse.

Le fleuron du néo réalisme, un manifeste de la résistance contre la barbarie nazie, mais surtout fasciste. Comme si les Italiens redécouvraient leur pays, ce que l’on en avait caché.

  • « Païsa » 2h02 – Audio italien en mono. Six instants de la libération italienne durant la campagne de 1943-1944, dépeignant ainsi le climat, tantôt héroïque, tantôt désolant dans lequel elle s’est opérée.
  • « Allemagne, année zéro » -1h11 – Audio allemand en mono- 1945. L’Allemagne nazie a capitulé devant les armées alliées et Berlin n’est plus qu’un champ de ruines fumantes. Edmund Köhler, un garçon de 12 ans, parcourt les décombres à la recherche d’un peu de nourriture pour subvenir aux besoins des siens.

La guerre, à peine terminée (on parle d’immédiate après-guerre), Rossellini débarque au cœur de Berlin en ruines. Plus de trois millions d’habitants y survivent dans des conditions précaires. Le simple fait de se retrouver dans ce cloaque inhumain, jonché de pierres, de gravats et de poutrelles informes est déjà en soi un acte de résistance.Le réalisateur témoigne et participe presque dans l’anecdotique à rendre viable ce qui n’existe plus.

Dans une ambiance de fin du monde, un petit garçon sans repère tente de s’en créer de nouveaux …

LES SUPPLEMENTS

Présentation des films par Roberto Rossellini (1963, 3 ×3 min)

Entretiens inédits avec Renzo Rossellini, compositeur et fils du réalisateur, et Stéphane Roux, historien du cinéma (3 × 15 min)

Analyse des films par Mathieu Macheret, journaliste (3 × 25 min)

– « Il était une fois… Rome, ville ouverte » de Serge July et Marie Genin (2006, 52 min) . Le documentaire retrace l’histoire du film à l’aide de nombreuses archives.

– « Rossellini vu par Rossellini » d’Adriano Aprà (1992, 62 min). Rossellini fait son propre portrait et illustre sa méthode de travail et ses convictions. Entretien avec le réalisateur

37 €

Coffret Rossellini : La Trilogie de la guerre (II ) - Rome, ville ouverte (1h43 ; 1945) - Païsa (2h06 ; 1946) - Allemagne, année zéro (1h13 ; 1948) Ce coffret ne doit pas faire oublier un précédent, réalisé pendant la seconde guerre mondiale, à la demande du régime fasciste. Ce ne sont pas des films de propagande, mais ils mettent néanmoins en valeur les forces armées italiennes. A la fin de la guerre Rossellini  essaiera de faire oublier cette trilogie sur la marine, l’aviation et les blindés. Et quand il en parle il dit que "c’était déjà du néo-réalisme,…
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