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« Le Temps des Gitans » d’Emir Kusturica . Les suppléments

L’importance des bonus a nécessité ce second chapitre !

  • Autour du Temps des Gitans (15 mn) . Le passé de sa ville, Sarajevo. Son histoire déjà à travers ses deux premiers films. «  Le temps des gitans » accentue le phénomène. Un monde qu’il connait bien dès son adolescence «  je suis sorti avec leurs filles ».

L’histoire du film, d’après une coupure de journal sur un trafic d’enfants en Italie. Et la rencontre avec l’acteur Davor Dujmovic qui fera ses trois premiers films.  Dont Perhan, pour  » Le Temps des Gitans » le personnage principal, celui avec le … dindon. Neuf mois de tournage !

Davor Dujmovic s’est suicidé quatre ans après «  Underground » addicte à la drogue.

Réalisme et magie… « Faire le saut entre réalisme et réalisme magique. Pour regarder pendant 2 h 30 ce film où l’être humain vit comme un rat. (…) Je voulais créer la substance et l’énergie qui soutiendraient l’idée d’un réalisme magique comme arme de survie » .

 Kusturica salue le talent d’une vraie grand-mère gitane Ljubica Adzovic qui « apportait les ondes gitanes , sans elle le film serait médiocre ».

  • La musique comme art de vivre (20 mn) . Dimitri Galitzine, ethnologue, évoque l’importance de la musique au sein du film et des cultures tziganes.. «  Ce n’est pas l’apanage des roms d’être exubérants, mais ils vivent chaque sentiment de manière exacerbée. (… ) Quand les fêtes deviennent des drames, on a l’impression d’une folie, mais c’est pleinement assumé ».  
  •  L’errance et le rêve (14 mn). Sur un texte de Jean-Max Méjean, auteur de l’ouvrage « Emir Kusturica », une étude sur les symboles et les thématiques du film.. «  Ce film raconte un vrai drame qui pérennise la souffrance du peuple rom. (… ) Ils font peurs, ils dérangent tout en déplaçant avec eux la part de rêve qui manque à l’homme banale, au piéton de la ville ».

« Tito de son vivant n’aurait pas laissé passer ce film, trop mauvaise image de la Yougoslavie ».

« J’ai même rencontré des Tziganes heureux » de Aleksandar Petrovic. Tito avait par contre bien aimé ce regard sur son pays…

 

  • Témoignage d’amitié (15 mn) .Serge Regourd, ami d’Emir Kusturica, évoque la personnalité du cinéaste et sa singularité.. «  Ce n’est pas un homme de concession, (… ) il ne fera pas d’efforts pour les bonnes manières s’il n’en a pas envie… »

Sauvage, brut de décoffrage, très cultivé , « authentique, ce  qui lui vaut des procès d’intention, peu conventionnel, très fidèle, il refuse les codes dominants ; (… ) c’est une alchimie curieuse » reconnait le professeur toulousain.

Il a pu aussi le voir travailler , de façon déroutante, dit-il encore . «  Il ne respecte pas le plan de travail, forcément, il décide de tout, pas de logique syndicale, c’est vraiment l’auteur et son œuvre et il faut s’y accommoder ».

  • Kustuland (5 mn) .Une visite de Küstendorf, le village qu’Emir Kusturica construit depuis 2003 dans les montagnes serbes. Un vrai guide touristique et une belle invitation au voyage.
  • Fin alternative (3 mn) . Je crois qu’il l’avait retenu dans la première version ( 5 heures ), mais celle que l’on connait officiellement est encore plus forte .
  • Le monde des Gitans

 » A Ciambra » de Jonas Carpignano

« Mange tes morts – Tu ne diras point » de Jean-Charles Hue

« Liberté » de Tony Gatlif

« Spartacus et Cassandre » de Ioanis Nuguet

« Zaneta » de Petr Vaclav

« Just the wind » de Benedek Fliegauf

Il existe une édition collector 2009, avec les mêmes suppléments . -  L'importance des bonus a nécessité ce second chapitre ! Autour du Temps des Gitans (15 mn) . Le passé de sa ville, Sarajevo. Son histoire déjà à travers ses deux premiers films. «  Le temps des gitans » accentue le phénomène. Un monde qu’il connait bien dès son adolescence «  je suis sorti avec leurs filles ». L’histoire du film, d’après une coupure de journal sur un trafic d’enfants en Italie. Et la rencontre avec l'acteur Davor Dujmovic qui fera ses trois premiers films.  Dont Perhan, pour " Le Temps des Gitans"…
Le film
Les bonus

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