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« Killer Kid » de Leopoldo Savona. DVD.Critique

Synopsis: Chargé de mettre fin au trafic des pillards durant la guerre qui oppose les américains aux rebelles mexicains, le capitaine Morrison, dégoûté par les crimes commis par son propre pays, rejoint le mouvement mené par les révolutionnaires.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Killer Kid"
De : Leopoldo Savona
Avec : Anthony Steffen, Luisa Baratto
Sortie le : 15 septemb 2013
Distribution : Artus Films
Durée : 102 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

A l’affût des westerns sans âge, Artus  propose dans la pure tradition du gringo sans peur et sans reproche , les aventures de Killer Kid, au cœur de la révolution mexicaine. Celle qui allait conduire ce pays vers son indépendance.

Comme l’Histoire nous le rapporte , cela ne se fera pas sans mal, avec un épisode particulier : celui du Saint, notable mexicain, qui mettra sa fortune et ses espérances dans l’avènement d’une armée hétéroclite. Les paysans, pauvres et incultes sont commandés par Vilar, un mercenaire du plus bel acabit , en la personne de Fernando Sancho , qui doit jouer là son deux centième rôle d’affilé.

Gaillard rustre et courageux , il donne bien du fil à retordre aux bonnes mœurs du Saint qui néanmoins lui accorde une grande confiance, tant son dévouement lui est acquis. Sa loyauté , c’est autre chose, c’est du moins ce que découvre Killer Kid, évadé de sa prison, en quête de respectabilité.

killer kid

Il la trouvera auprès de cette révolution qu’il mesure à l’aune des exactions de l’armée américaine. Sur son passage , tout n’est que désolation, et le réalisme de Leopoldo Savona , renforce le sentiment d’impunité des soldats que Killer Kid va désormais combattre avec une furie suspecte aux yeux de notre fameux Vilar

La classique confrontation entre deux chefs que tout oppose alimente bien évidemment un scénario échafaudé avec tous les fondamentaux du western italien , dont les regards très appuyés, énamourés parfois ( la nièce du Saint est aussi du voyage ), et le facteur providence qui sied à l’exercice .

C’est notre héros, Killer Kid, (Anthony Steffen) l’homme protecteur, solitaire et impénétrable, l’archétype parfait du cow boy ( à la Clint Eastwood auquel  il fait penser ), dont on peut douter maintenant, tant sa probité semble inviolable. L’une des énigmes  de l’histoire , attisée par le méchant, bien évidemment : et si Killer Kid n’était pas ce qu’il prétend  ?

Retournement de situation supplémentaire dans un récit où les relations humaines ( psychologie tranquille ) priment sur  l’action. Des moments de bravoure, quelques duels fratricides , l’affrontement  avec les soldats. Constance, au milieu de la mitraille , le maquillage de la belle demeure toujours nickel. Pas de doute, c’est une femme d’intérieur.

killer kid

  • « Je suis un tueur » par Curd Ridel (27 mn ). Le dessinateur de BD parle beaucoup des personnages du film, leur aspect mythique, ce qui revient à raconter l’histoire du western italien . « Le héros, que l’on a vu notamment dans «  Le Guépard » de Visconti,, un personnage assez complexe, on ne sait pas trop de quel bord il est , et à la fin ça reste trouble ».

Le gringo trimbalé lui aussi par ses doutes, pas un vrai méchant,… voilà le genre de remarques que fait notre spécialiste.

A l’affût des westerns sans âge, Artus  propose dans la pure tradition du gringo sans peur et sans reproche , les aventures de Killer Kid, au cœur de la révolution mexicaine. Celle qui allait conduire ce pays vers son indépendance. Comme l’Histoire nous le rapporte , cela ne se fera pas sans mal, avec un épisode particulier : celui du Saint, notable mexicain, qui mettra sa fortune et ses espérances dans l'avènement d’une armée hétéroclite. Les paysans, pauvres et incultes sont commandés par Vilar, un mercenaire du plus bel acabit , en la personne de Fernando Sancho , qui doit jouer là son deux…

Review Overview

Le film
Les bonus

Le western italien qui reprend tous les fondamentaux et les agrémente à sa sauce. Comme le réalisateur n'en rajoute pas trop dans les regards entendus et les combats à l'emporte pièce ( ils sont plutôt bien faits ) ça fonctionne parfaitement, sur fond de révolution mexicaine. L'alibi historique tient lui aussi la route, caramba !

Avis Bonus : Le dessinateur Curd Ridel décrypte la personnalité des principaux personnages. Pourquoi pas ?

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