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« American Bluff » de David O. Russell. Critique cinéma

Synopsis: Un escroc particulièrement brillant, Irving Rosenfeld, et sa belle complice, Sydney Prosser, se retrouvent obligés par un agent du FBI, Richie DiMaso, de nager dans les eaux troubles de la mafia et du pouvoir pour piéger un homme politique corrompu, Carmine Polito. Le piège est risqué, d’autant que l’imprévisible épouse d’Irving, Rosalyn, pourrait bien tous les conduire à leur perte…

La fiche du film

Le film : "American Bluff"
De : David O. Russell
Avec : Christian Bale, Bradley Cooper
Sortie le : 05/02/2014
Durée : 138 Minutes
Genre : Comédie dramatique, Thriller
Type : Long-métrage
Le film

Le titre est à la hauteur, le film aussi. Un bluff, un grand bluff que je ne sais trop comment aborder. J’ai imaginé l’arnaque dans la première heure de cette tromperie à l’américaine.

Une fois l’intrigue révélée, et surtout ses dessous, (on nous vend du tout cuit, du prémâché), il n’y a plus grande chose à attendre de ces petits malfrats qui vont  prendre le premier vol pour un pays très lointain, et se faire oublier.

La mise en scène est à l’avenant. A l’image de l’entame du dernier FC Nantes-PSG : certains jouent, d’autres regardent, et attendent on ne sait trop quoi, ou qui.

David.O Russel a peur de son ombre, des codes du genre (arnaque, mafia..)  et surtout de Scorsese qu’il tente par tous les moyens de nous faire oublier. Il y arrive, même si «  Casino » ou « Les infiltrés » reviennent subrepticement à la mémoire. Ses personnages sont plus drôles, moins sérieux, et le scénario beaucoup plus lâche, plus facile. Et Scorsese, il convoque toujours De Niro, alors…

Alors  De Niro est arrivé. Incroyable, je n’y croyais pas. Un plan fixe tel un autoportrait de l’acteur mafieux, qu’il joue avec un aplomb merveilleux ; la première vraie scène du film. Après quoi tout s’enchaîne et le faux rythme, bavard,  de l’ouverture trouve une justification hasardeuse dans des retournements de situations plus ou moins balisées.

une american bluff

Mais l’important,c’est que nous plongeons dans cette arnaque que je n’ai pas vu venir .Je suis bon joueur dans ces cas-là, je me laisse toujours avoir , et si vous tenez la première heure, un conseil faites comme moi. Le charme de la belle Amy Adams opère (mais de là à décrocher  l’Oscar ?) sur des musiques et des chansons d’époque qui devraient relancer les ventes de la BOF en question.

Après quoi on s’apitoie sur ces hommes et leurs soucis capillaires (plutôt drôles), en engageant quelques paris sur l’issue très probable de cette magouille classique et financière entre politiciens et mafieux. Ca va mal finir, mais pour qui, alors là, j’ai tout perdu, et ça me ravit.

Le titre est à la hauteur, le film aussi. Un bluff, un grand bluff que je ne sais trop comment aborder. J'ai imaginé l’arnaque dans la première heure de cette tromperie à l’américaine. Une fois l’intrigue révélée, et surtout ses dessous, (on nous vend du tout cuit, du prémâché), il n’y a plus grande chose à attendre de ces petits malfrats qui vont  prendre le premier vol pour un pays très lointain, et se faire oublier. La mise en scène est à l’avenant. A l’image de l’entame du dernier FC Nantes-PSG : certains jouent, d’autres regardent, et attendent on ne sait trop…

Review Overview

Le film

Quand même moins emballé que pour les autres prétendants aux Oscars (« 12 years a slave », « Dallas buyers club ») j’ai cru que ce film n’allait jamais démarrer. Un faux rythme qui livre toutes les règles du jeu et de l’arnaque en cours, et qui veut se défaire à tout prix de l’emprise de Scorsese. Ce qu’il réussit plutôt bien, à partir du moment où … De Niro fait une courte apparition. A cet instant j’ai cru défaillir devant l’énormité de la scène, grandiose. Le film est enfin sur les rails et j’avoue que tout le reste du temps, je n’ai plus lâché nos comparses en quête de mauvais coups. Il était quand même temps …

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