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« Everybody Wants Some! » de Richard Linklater. Critique dvd

Synopsis: Dans les années 80, les premières heures de Jake sur un campus universitaire. Avec ses nouveaux amis étudiants, il va découvrir les libertés et les responsabilités de l’âge adulte. Il va surtout passer le meilleur week-end de sa vie…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Everybody Wants Some"
De : Richard Linklater
Avec : Blake Jenner, Ryan Guzman, Tyler Hoechlin, Zoey Deutch, Glen Powell
Sortie le : 20 août 2016
Distribution : Metropolitan Vidéo
Durée : 114 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Un film de campus, pas loin du filon teenagers, qui entre deux scènes classiques de fêtes dragueuses et de blagues machistes, prend l’air du temps. Respire son époque, celle des années 80 d’une université américaine où débarque le jeunot d’une équipe de base-ball, accueilli avec plus ou moins d’empressement

Jake prend très vite le pouls des cérémonies festives qui se préparent à trois jours de la rentrée des cours. Le ton de la désinvolture frise celui du passage à l’âge adulte.On peut tout attendre de ce bizutage universitaire et cinématographique à l’attention des âmes en peine.

A en croire le réalisateur elles sont nombreuses et passionnées, ce qui lui donne des idées de mise en scène « dance floor » mitonnée aux couleurs de circonstance. Le genre de film qui se regarde en sirotant un jus de fruit bien frais ou une vodka tout aussi frappée. Pour faire un brin sérieux , de grandes envolées philosophiques tombent au hasard d’un moment d’accalmie, mais c’est assez rigolo surtout quand la finalité du propos nous ramène toujours au base ball.

Quelques heures avant la rentrée universitaire, on se prépare...
Quelques heures avant la rentrée universitaire, on se prépare…

Apartés sans conséquence pour l’avenir de l’intelligentsia yankee qui passe  du disco à la country avec la même envie de « lever des filles » .Après quoi les circonstances les branchent sur une mouvance punk de la préhistoire.La bande son ne se prive pas de marquer le tempo ( reprises en bonus ).

Il faut quand même rappeler que la joyeuse équipe que nous suivons maintenant depuis une heure et demi est censée se préparer au championnat universitaire de base-ball. Balles et battes mette un peu de temps à entrer en action au cours d’ un entraînement bien divertissant même pour un novice de ce sport que le cinéaste apprécie à la juste mesure des comédiens issus du championnat texan.

Ils ont l’air de bien s’amuser, et de se distraire au frais d’une époque qui revit ici sans complaisance ni nostalgie précoce. Un bon moment de détente avant que les cours ou la mélancolie ne les rattrapent.

LES SUPPLEMENTS

  • Les années 80 (4.09). L’époque de Burt Reynolds, moustache et grimage, raie au milieu, coupe de cheveux ad-hoc dans un salon de maquillage où les femmes en entendent de toutes les couleurs. Shorts courts pour les garçons qui découvrent à l’occasion les tenues de l’époque. Effarement !…
Ils se sont trouvés et ne vont plus se quitter...
Ils se sont trouvés et ne vont plus se quitter…
  • Les talents en vidéo (5 mn). Casting par e-mail à toutes les équipes universitaires du Texas «  recherche jeunes hommes, charismatiques, jouant au base-ball ». On voit certaines vidéos réalisées par les candidats, c’est assez marrant
  • Rickipedia (3.47 mn). Le réalisateur explique le langage, les codes, les outils des années 80 «  mais je ne fais confiance qu’à ma mémoire, elle est très précise du genre cette expression n’existait pas ou on ne se saluait pas comme ça  ».
  • Des trucs qui ne sont pas dans le film (24.22 mn). Entre le bêtisier et les scènes coupées, il y a encore de quoi prendre du bon temps … et au final le réalisateur se fâche. On y croit presque…
  • Les joueurs de base ball savent danser (6.25 mn) La préparation aux nombreuses danses, basées sur «  le groove du bassin, la révolution sexuelle de l’époque » dit la chorégraphe

 

Un film de campus, pas loin du filon teenagers, qui entre deux scènes classiques de fêtes dragueuses et de blagues machistes, prend l’air du temps. Respire son époque, celle des années 80 d'une université américaine où débarque le jeunot d’une équipe de base-ball, accueilli avec plus ou moins d’empressement Jake prend très vite le pouls des cérémonies festives qui se préparent à trois jours de la rentrée des cours. Le ton de la désinvolture frise celui du passage à l’âge adulte.On peut tout attendre de ce bizutage universitaire et cinématographique à l’attention des âmes en peine. A en croire le réalisateur elles…
Le film
Les bonus

A quelques heures de l’ouverture de l’Université, un bleu découvre l’ambiance des fêtes où la bière et les filles attendent des garçons bien délurés. Je ne sais pas trop à quoi correspond ce genre de film typé campus américain des années 80. Richard Linklater le réalisateur plonge avec grand plaisir dans ses souvenirs où la fièvre des nuits festives tente d’effacer la nostalgie de l’adolescence. Le ton de la désinvolture frise celui du passage à l’âge adulte, comme quoi on peut tout attendre de ce bizutage universitaire et cinématographique.

Avis bonus Les à-côtés d’un film qui ne manquent pas là encore de saveur, de surprises et de découvertes. Intéressant à voir et à … entendre

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