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« American hero » de Nick Love. Critique cinéma

Synopsis: Melvin est un super-héros malgré lui. La quarantaine passée, il habite encore chez sa mère et ne vit que pour la fête, les femmes et la drogue. Jusqu’au jour où il réalise que la seule façon de revoir son fils, que la justice lui interdit d’approcher, c’est d’accepter son destin, et d'exploiter ses super pouvoirs pour lutter contre le crime. Mais dans un monde dans lequel personne ne comprend ni sa situation, ni d’où il tient ses incroyables pouvoirs, ces derniers pourraient bien causer sa perte…

La fiche du film

Le film : "American Hero"
De : Nick Love
Avec : Stephen Dorff, Eddie Griffin
Sortie le : 08/06/2016
Distribution : Chrysalis Films
Durée : Inconnu
Genre : Comédie, Fantastique
Type : Long-métrage
Le film

Les super héros prennent parfois la tangente. « Vincent qui n’a pas d’écailles » représente la France . Mais le super-héros doit être américain. Comme ce Melvin qui  possède des pouvoirs extraordinaires à ne plus que savoir en faire. Il n’en fait donc rien ou si peu, si futile dans son train-train quotidien et pépère.

Séparé de son épouse et de son gamin, Melvin (Stephen Dorff) vit chez sa maman, et ne pense qu’à la fête. Ce n’est pas un mauvais bougre. Il chante le dimanche à l’église, et recueille son ami blessé à la guerre. La fin de la tempête Katrina c’est à lui qu’on la doit assure une habitante du quartier.

Fort de cette bonne réputation, Melvin entreprend de récupérer la garde conjointe de son garçon. Sa femme n’est pas d’accord, la justice encore moins. La tâche se révèle donc bien délicate pour notre super héros qui se souvient alors qu’il en est un. Et qu’il peut mettre son talent au service de la collectivité. Un certificat de bonne conduite en quelque sorte que le réalisateur Nick Love s’apprête à établir dans le genre éphéméride. Deux ou trois chose que je sais de Melvin, dans un kaléidoscope d’images, des flashs, des moments, des instantanés, mais jamais ce que l’on peut attendre d’un tel déballage de vie privée. Le film ne démarre pas.

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Une suite de séquences sur le héros, sans conséquence sur ses efforts pour revenir dans le droit chemin, avec son don surnaturel qu’il n’utilise pas forcément à bon escient. Il  soulève les objets, mais ça ne lui sert absolument à rien, sinon à provoquer la panique chez sa maman qu’il adore, et à contrer les attaques du gang qui terrorise le quartier.

Il fera un arrêt cardiaque, c’est quasiment anecdotique, car il ne s’affranchit pas vraiment de ses mauvais penchants. Il a aussi une relation très chouette, très fraternelle avec son vieux copain handicapé de guerre, mais là encore, tout à l’image du film, ça n’aboutit à rien.

Comme l’impression que le film n’a pas été fini. On n’en saura pas beaucoup plus.

Les super héros prennent parfois la tangente. "Vincent qui n’a pas d’écailles" représente la France . Mais le super-héros doit être américain. Comme ce Melvin qui  possède des pouvoirs extraordinaires à ne plus que savoir en faire. Il n’en fait donc rien ou si peu, si futile dans son train-train quotidien et pépère. Séparé de son épouse et de son gamin, Melvin (Stephen Dorff) vit chez sa maman, et ne pense qu’à la fête. Ce n’est pas un mauvais bougre. Il chante le dimanche à l’église, et recueille son ami blessé à la guerre. La fin de la tempête Katrina…
Le film

Un film à perdre haleine. Un peu à l’image du héros superman bien malgré lui et qui ne fait rien de ses dons surnaturels, le spectateur attend patiemment que les choses se passent. Mais en vain, le réalisateur se contentant de nous faire une sorte d’éphéméride autour des élucubrations de ce Melvin bien sympathique, mais totalement à côté de la plaque. Ca va un moment, mais un jour, on se réveille et il est trop tard. La fête est finie, le film aussi et on n'en sait pas beaucoup plus.

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