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« Libre » de Mélanie Laurent. Critique cinéma

L’histoire : Bruno Sulak, flamboyant braqueur, ami fidèle, icône de la liberté a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents . Activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak s’échappe de prison à plusieurs reprises …

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  • Le film : 

Inspiré de faits réels .

On pense peut-être à Mesrine, mais ça n’a rien à voir . Ou bien à Spaggiari. On s’en rapproche, un peu . Pour s’en éloigner très vite, le héros du jour n’ayant pas l’envergure de ses coreligionnaires, ni la stature cinématographique rapportée par Mélanie Laurent, peu inspirée en la circonstance.

Dans un genre tellement rapiécé , le travail, honnête de la réalisatrice, s’attache à reproduire sur des faits réels , et un scénario très linéaire, le Vademecum du film policier. Braquages, filtrages, planques, arrestations, évasions, Bruno Sulak a tissé sa vie de mauvais garçon de manière indéfectible.

 

A cette différence près, il n’était pas si mauvais que ça . Il faisait peur quand il braquait les supermarchés ou les bijouteries, mais tentait de rassurer ses malheureuses victimes, et ne tirait jamais un coup de feu. A visage découvert, ce qui très vite l’identifia, particulièrement aux yeux du commissaire Moréas ( Yvan Attal, surprenant).

Un flic aussi particulier que Sulak ( Lucas Bravo) pouvait l’être dans le milieu du banditisme, ce qui rapprochera les deux hommes dans un jeu de piste inédit . Mais Mélanie Laurent a bien du mal à en cerner les enjeux .Elle demeure paradoxalement très démonstrative, là où l’action demeure atone, avec une caméra qui tourbillonne sans rien exprimer réellement .

Il envisage de partir avec Thalie, son amante et complice, pour Rio (Léa Luce Busato)

Quand elle se calme, on reprend la cavale en compagnie d’un voyou grand seigneur qui provoque quelques scènes incroyables, comme l’évasion d’un de ses amis , Jean-Louis (Slimane Dazi), qu’il avait juré de faire évader. Ce projet fou et audacieux lance enfin le film, bien tardivement, et maintient le suspense jusqu’à son dénouement.

1er novembre 2024 Amazon Prime Video  1h 50min Biopic, policier Avec Lucas Bravo, Yvan Attal, Radivoje Bukvic L'histoire : Bruno Sulak, flamboyant braqueur, ami fidèle, icône de la liberté a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents . Activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak s’échappe de prison à plusieurs reprises … Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article Le film :  Inspiré de faits réels . On pense peut-être à Mesrine, mais ça n’a rien à voir . Ou bien à Spaggiari. On s’en rapproche, un peu .…
Le Film

Mélanie Laurent peine à retrouver la flamboyance de « Respire » et «  Le Bal des folles » pour s’attacher au formalisme d’un genre qu’elle rapièce de façon honnête, mais sans grande passion. Pour l’histoire de ce  cavaleur gentleman qui braquait supermarchés et bijouteries, sans jamais tirer un coup de feu ou violenter ses victimes. La vie de Bruno Sulak passée au fil d’un récit fidèlement reproduit dans ses attentes et ses évidences, pour un film policier qui peine à se démarquer de l’ordinaire. Yvan Attal en flic peu conventionnel marque un temps la mise en scène que Lucas Bravo, gentil braqueur, n’arrive pas plus à dynamiter. On les suit, plus qu’on les accompagne dans cette cavale cinématographique, bien tranquille.

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