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« L’âge atomique » d’Héléna Klotz, critique dvd

Synopsis: Victor et Rainer se retrouvent un samedi soir pour zoner ensemble. Alors qu’ils traversent Paris, les rencontres et désillusions s’enchaînent. Mais tandis que la nuit les emporte, ils s’éloignent de la ville vers la forêt. Dans le silence de la nature, le désir entre les deux adolescents se fait de plus en plus frémissant. De leur amitié naît un nouveau jour.

La fiche du DVD

Le film : "L\'Âge Atomique [Digipack Collector - Edition Limitée] [Édition Limitée] [Édition Limitée]"
De : Helena Klotz
Avec : Elliott Paquet, Dominik Wojcik, Niels Schneider, Mathilde Bisson
Sortie le : 29/10/2014
Distribution : Outplay
Durée : 68 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Les bonus

Ce premier film, techniquement maîtrisé, m’apparait plus comme un exercice de style, la démonstration d’un savoir-faire au détriment d’un réel fondement cinématographique. On suit par séquences la déambulation de deux adolescents confrontés à leur mal être existentiel.

Dans le bleu de la nuit qu’elle affectionne, Héléna Klotz les observe avec bienveillance, les laissant aller librement dans leurs pérégrinations . Comme  l’affirmation de soi, dans la fragilité de leur âge et l’incertitude du petit jour qui tarde à venir.

C’est presque un théâtre des ombres qu’elle nous offre dans la préciosité romantique qui émane de ces jeunes hommes citant Rimbaud à qui ils empruntent la démarche et la poésie.

La poésie comme unique langage ? « Le dormeur du Val » comme unique phare dans la nuit diaphane, où la lumière psychédélique heurte les pierres patrimoniales des monuments parisiens.

Cette dichotomie perverse se reflète dans la relation amoureuse qui naît entre les deux jeunes gens, sans que la passion aille jusqu’à l’effusion. L’heure est encore platonique, la vision rimbaldienne, et les deux principaux acteurs s’emploient merveilleusement bien à la rendre la plus lucide possible.

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  Elliott Paquet et Dominik Wojcik, pour des premiers rôles, me semble-t-il endossent des costumes qui n’ont rien du sur-mesure. Leur prestation en est rehaussée. Il va falloir les suivre de très près…

LES SUPPLEMENTS

  •  Interview de la réalisatrice par Romain Blondeau des Inrockuptibles (26.30 mn) . Spécialiste du casting, Héléna Klotz raconte la manière très particulière de réaliser le sien, et les essais. Puis passe à son histoire, auprès de son père notamment, qu’elle a regardé travailler dès sa jeunesse, une jeunesse qu’elle aime filmer «  je suis dans un état de jeunesse vis-à-vis du cinéma. (…) J’avais l’âge de mes personnages,  et c’est la structure de «  Inglorious Bastard », des séquences, qui  m’a donné envie de faire ce genre de film ».
  • Essai des comédiens (21 mn). Sans aucun commentaire de la part de l’équipe qui tourne, bizarre, mais pourquoi pas ….
  • Scène coupée (12.30 mn).Un final beaucoup plus parlé, moins énigmatique que celui retenu au montage final, que  je préfère

 

  • Les autres devoirs de vacances 

« Henri Verneuil, un grand classique »,  « L’intégrale de Fernando Solanas », « M, le maudit » de Fritz Lang , Les films noirs de la Columbia, « Le voyage » de Fernando Solanas.

Prix Fripesci 2012 Angers 2012 . Prix du jury Prix Jean-Vigo 2012 Ce premier film, techniquement maîtrisé, m'apparait plus comme un exercice de style, la démonstration d’un savoir-faire au détriment d’un réel fondement cinématographique. On suit par séquences la déambulation de deux adolescents confrontés à leur mal être existentiel. Dans le bleu de la nuit qu’elle affectionne, Héléna Klotz les observe avec bienveillance, les laissant aller librement dans leurs pérégrinations . Comme  l’affirmation de soi, dans la fragilité de leur âge et l’incertitude du petit jour qui tarde à venir. https://www.youtube.com/watch?v=XrbLJAIhhxA&ab_channel=Allocin%C3%A9%7CBandesAnnonces C’est presque un théâtre des ombres qu’elle nous offre…

Review Overview

Le film
Les bonus

Une technique filmée affirmée, mais à l’intérieur c’est assez vague, comme un scénario en déliquescence, le besoin de combler des vides, des absences d’intention. Malgré la flopée de prix remarquables (Berlin, Angers, et le Jean-Vigo) ce premier film, m’apparait plus comme un exercice de style, la démonstration d’un savoir-faire au profit d’un réel fondement cinématographique. .  Elliott Paquet et Dominik Wojcik, pour des premiers rôles, endossent des costumes qui n’ont rien du sur-mesure. Leur prestation en est rehaussée. Il va falloir les suivre de très près…

Avis bonus L'interview de la réalisatrice, une scène - très longue- coupée, les comédiens en casting ...

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