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« Good Time » de Ben et Joshua Safdie. Critique cinéma

Synopsis: Un braquage qui tourne mal... Connie réussit à s'enfuir mais son frère Nick est arrêté. Alors que Connie tente de réunir la caution pour libérer son frère, une autre option s'offre à lui : le faire évader. Commence alors dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline.

La fiche du film

Le film : "Good Time"
De : Ben Safdie, Joshua Safdie
Avec : Robert Pattinson, Ben Safdie
Sortie le : 13/09/2017
Distribution : Ad Vitam
Durée : 100 Minutes
Genre : Thriller, Policier
Type : Long-métrage
Le film

C’est violent et bruyant. Pour accentuer la réalité des faits, la musique surcharge à gros coups de spots psychédéliques l’univers glauque et désespérant des bas-fonds new-yorkais. Je n’arrive pas à lire ( à comprendre) toutes les images. Dans la fuite éperdue de la mise en scène, ce salmigondis brouille autant la piste des malfaiteurs que celle du spectateur.

Malaise possible pour l’un comme pour l’autre, dans le froid et la nuit de la grande ville abandonnée aux sirènes hurlantes et aux cris stridents. Les lumières ne sont même plus blafardes, elles aveuglent cruellement le flot des voitures dont la raison d’être semble être ce reste de civilisation, un possible décorum qui n’offre plus la moindre rémission à ce poumon déchiqueté.

De la Grosse Pomme d’autrefois, les frères Safdie extirpent les miasmes criminels d’un duo de frangins mal assortis. Nick n’a plus toute sa tête, Connie tente de la lui remettre d’aplomb. Le braquage n’est pas forcément la meilleure des thérapies, surtout le jour ou Nick panique devant deux policiers. Pour sortir son alter-ego de leurs griffes, Connie se jette dans la gueule du loup sans imaginer que les loups viventaussi bien souvent en meute.

Pour faire différent du thriller noir et poisseux habituel, les frères Safdie ont pris le taureau par les cornes, surmultiplié la mise en scène et dynamité les perspectives nocturnes pour n’en faire qu’un brouillamini exalté et fatiguant. C’est peut-être la nouvelle veine du film policier américain dont Robert Pattinson porte les couleurs avec ostentation.

Il ne manque pas de brio et d’à-propos dans cet enfer moderne dont personnellement je me détournerais. Mais ce n’est que personnel au même titre que Deauville s’en relevait parait-il la nuit. A l’époque d’un festival, un autre temps, d’autres souvenirs …

C’est violent et bruyant. Pour accentuer la réalité des faits, la musique surcharge à gros coups de spots psychédéliques l’univers glauque et désespérant des bas-fonds new-yorkais. Je n’arrive pas à lire ( à comprendre) toutes les images. Dans la fuite éperdue de la mise en scène, ce salmigondis brouille autant la piste des malfaiteurs que celle du spectateur. Malaise possible pour l’un comme pour l’autre, dans le froid et la nuit de la grande ville abandonnée aux sirènes hurlantes et aux cris stridents. Les lumières ne sont même plus blafardes, elles aveuglent cruellement le flot des voitures dont la raison…
Le film

Un mauvais délire pour le frangin qui doit sortir son autre frangin de prison. Connie ne s’imagine pas que les deux réalisateurs vont lui concocter une nuit de folie dans les bas-fonds new yorkais. Mais une fois dans la fange et le dégoût, le brio de Robert Pattinson est bien insuffisant pour donner à cette nouvelle veine policière l’élan suffisant à une dynamique que sous-tend un scénario peu élaboré. Ça parait assez neuf, mais le résultat n’est qu’un brouillamini exalté et fatiguant, sur une mise en scène qui se fatigue à reprendre des codes pour les dépoussiérer.

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