Accueil » A la une » « Life » d’Anton Corbijn. Critique Blu-ray

« Life » d’Anton Corbijn. Critique Blu-ray

Synopsis: Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série de photos iconiques rendit célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa celui qui allait devenir une star : James Dean.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Life "
De : Anton Corbijn
Avec : Robert Pattinson, Peter Lucas, Lauren Gallagher, Kendal Rae, Drew Leger
Sortie le : 08 mars 2016
Distribution : ARP Sélection
Durée : 110 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Amorphe ou lambin ? Paresseux, dilettante… James Dean voit le jour sous l’œil d’Anton Corbijn dans l’esquisse d’un portrait inachevé. Mort à 24 ans, on ne peut cerner les contours d’un personnage qui se révélera pourtant très vite à la perspicacité, à la patience et au regard de celui qui allait le découvrir.

Dennis Stock est un photographe débutant. Son objectif ? Travailler en priorité pour Life, célèbre revue magazine des stars hollywoodiennes. Ce film lui est tout autant consacré à travers l’attention d’un cinéaste qui pourtant ne montre guère d’enthousiasme derrière la caméra.

Comme annihilé lui-même par la nonchalance de la future vedette et les atermoiements d’un photographe en proie à biens des tracas professionnels et familiaux. Séparé de sa femme et de son fils qu’il connaît à peine, Stock trépigne au cœur du pool de reporters. Il colmate les brèches de ses aînés, collectionne quelques clichés pour des ventes hasardeuses, jusqu’à sa rencontre avec un jeune comédien dont il pressent très vite un avenir prometteur. Dès lors James Dean et Dennis Stock ne vont quasiment plus se quitter, idylle platonique et sans grand relief si l’on en croit un réalisateur qui en possède cette fois lui-même très peu.

Un cliché qui deviendra célèbre
Un cliché qui deviendra célèbre

Deux destins parallèles, jamais croisés, se dessinent dans le ciel des stars de Los Angeles. A l’image de Corbijn, ils sont hésitants, tâtonnent et freinent l’enthousiasme de nombreuses scènes importantes .Je pense à la rencontre dans la boîte de nuit ou plus évident le voyage en train vers la ferme familiale des Dean.

Les deux jeunes gens face à face donnent l’impression de s’ennuyer au plus haut point, alors que l’acteur confesse ses souvenirs d’enfance. Dane DeHaan est ennuyeux au possible. Le casting n’a-t-il pas failli ? Robert Pattinson (Dennis Stock)  Lauren Gallagher (Natalie Wood) et dans un rôle plus mineur Peter Lucas (Nicholas Ray) tiennent plutôt bien leur place.

Les clichés désormais célèbres dans les rues de New York sous la pluie, chez le coiffeur ou dans la ferme de l’Indiana figurent dans le panthéon de la photographie mondiale. Elles forment la pierre angulaire de ce film sur des séquences  emblématiques de l’icône que fut James Dean. Ces prises de vue scellent la vérité autour de la relation des deux hommes et fournit un final enfin digne de la représentation que l’on peut encore se faire d’une étoile éphémère qui deviendra légende.

Amorphe ou lambin ? Paresseux, dilettante… James Dean voit le jour sous l’œil d’Anton Corbijn dans l’esquisse d’un portrait inachevé. Mort à 24 ans, on ne peut cerner les contours d’un personnage qui se révélera pourtant très vite à la perspicacité, à la patience et au regard de celui qui allait le découvrir. Dennis Stock est un photographe débutant. Son objectif ? Travailler en priorité pour Life, célèbre revue magazine des stars hollywoodiennes. Ce film lui est tout autant consacré à travers l’attention d’un cinéaste qui pourtant ne montre guère d’enthousiasme derrière la caméra. Comme annihilé lui-même par la nonchalance de la…
Le film

Le photographe qui révèlera James Dean, Dennis Stock, est le sujet à part égal de ce film qui manque sérieusement d’enthousiasme. La mort prématurée de l’acteur ne permet pas vraiment d’en cerner les contours, mais le jeu de Dane DeHaan est ennuyeux au possible. Et ce que le cinéaste nous en montre n’incite guère à lustrer son auréole. Le casting aurait-il failli ? Comme annihilé lui-même par le comportement de ses deux héros Anton Corbijn dérive dans une nonchalance contagieuse.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Sans Rien savoir d’elle » de Luigi Comencini. Critique cinéma

On ne sait rien d'elle, effectivement. Une raison suffisante pour la découvrir

Laisser un commentaire