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« Le dernier voyage de Tanya » de Aleksei Fedorchenko. Critique DVD

Synopsis: A la mort de son épouse Tanya, Miron respecte le rituel des Méria, une ancienne tribu russe dont les traditions perdurent. Il se rend vers la rivière , où il doit déposer ses cendres. Un employé de son usine , l'accompagne , et il sait qu'il l'aimait aussi beaucoup ...

La fiche du Disque

Le film : "Le dernier voyage de Tanya"
De : Aleksei Fedorchenko
Avec : Igor Sergeyey, Yuriy Tsurilo
Sortie le : 05 avril /2011
Distribution : Memento Films
Durée : 75 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de Disque : 1
Le film
Les bonus
  •  Venise : Prix de la Critique Internationale – Prix de la photographie .67ème Mostra
  • Festival Cinessonne, Prix du jury étudiant.

Je veux bien toutes ces distinctions, mais une fois les codes de la légende, voire du conte, établis ici à travers un rite funéraire, le cinéma n’y retrouve pas ses petits. Il n’y a quasiment pas de scénario, et cette voix off qui comble les vides, est malheureusement trop monotone pour nous sortir de la torpeur ambiante.

Lyrique , poétique et totalement abstrait «  Le dernier voyage de Tanya » évoque à travers l’existence d’une ancienne tribu de Russie Centrale, les Meria, le deuil que doit respecter la famille , en allant jetant les cendres du défunt dans la rivière .

La coutume veut que l’on évoque le défunt et les souvenirs les plus intimes…

«  C’est un film requiem » dit son réalisateur Aleksei Fedorchenko , qui, imprégné du respect que lui confèrent le souvenir et l’Histoire, en oublie sa caméra. Elle filme à longueur d’images des paysages froids, bleu gris et sans âme. Au milieu coule une rivière, vers laquelle se dirigent deux hommes qui ont aimé et aiment encore la jeune femme décédée.

Ils parlent peu, se regardent encore moins et reviennent après leur périple, chez eux, quand sur la route du retour, la légende des Meria les rattrape.

Le cinéaste nous alerte sur la disparition des cultures, mais son propos est si  redondant, que l’on s’égare vite dans les mornes contemplations d’images rassasiées.

La mise en scène enveloppe le tout d’un maniérisme affectant le jeu des acteurs. Comme transis par leur environnement, ils osent à peine prendre le pouls de cette histoire universellement renouvelée. Aleksei Fedorchenko nous parle de ces paradis perdus, que Jim Jarmusch dans « Dead Man » avait su magnifier. Un autre rite, une autre mort et un regard beaucoup plus convaincant.

 Les bonus

Une courte interview du réalisateur qui évoque «  un film d’adieu à l’être aimé, (…) un road-movie autour d’un triangle amoureux ».

Pour en savoir plus, il faut alors se reporter à la jaquette intérieure du boîtier, où la le cinéaste s’épanche réellement, avec en prime l’histoire des Meria

 Venise : Prix de la Critique Internationale - Prix de la photographie .67ème Mostra Festival Cinessonne, Prix du jury étudiant. Je veux bien toutes ces distinctions, mais une fois les codes de la légende, voire du conte, établis ici à travers un rite funéraire, le cinéma n’y retrouve pas ses petits. Il n’y a quasiment pas de scénario, et cette voix off qui comble les vides, est malheureusement trop monotone pour nous sortir de la torpeur ambiante. Lyrique , poétique et totalement abstrait «  Le dernier voyage de Tanya » évoque à travers l’existence d’une ancienne tribu de Russie Centrale, les…

Review Overview

Le film
Les bonus

Lent, extatique , c'est assez complaisant dans la mise en scène , même si au final le propos demeure intéressant sur la mémoire et les civilisations perdues. Mais on se lasse très vite.

Avis Bonus : Inexistant, malgré une courte interview du réalisateur .

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