Accueil » Comédies dramatique » « Mon pote » de Marc Esposito . Critique dvd

« Mon pote » de Marc Esposito . Critique dvd

Synopsis: Victor est le patron d'un magazine automobile. Un jour, il va parler de son travail dans une prison. Il y rencontre un ancien braqueur, Bruno, fan de son magazine, qui lui demande de l'embaucher. Victor accepte. Une amitié naît entre les deux hommes...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Mon pote"
De : Marc Esposito
Avec : Edouard Baer, Benoît Magimel
Sortie le : 06 avril 2011
Distribution : TF1 Vidéo
Durée : 101 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Ce film s’inspire d’une histoire vécue. Je ne sais pas dans quelle mesure l’adaptation est fidèle à la réalité (un début de réponse dans les bonus), mais j’ai eu beaucoup de mal à croire à toute cette histoire de réinsertion en forme de sapin de Noël.

Bruno, un récidiviste, fan de voitures réussit depuis sa cellule à se faire engager dans un magazine spécialisé, dirigé par Victor. Sur le fond, pourquoi pas, mais l’acte civique, sinon social du patron, passe très vite au second plan, pour verser dans l’anecdote et les relations d’amitiés qui se nouent entre les deux hommes.

 Marc Esposito n’est pas avare de bons sentiments. Ca dégouline tellement que le sujet perd très vite de sa consistance et se noie dans des scènes convenues, lisses, bien souvent inutiles. Victor qui prête sa voiture à Bruno,  Victor et Bruno  au restaurant,  Victor et Bruno hilares devant la maquette du prochain numéro, et chez le boss en train de prendre l’apéro, les intermèdes se suivent et se ressemblent. Pendant ce temps  la petite famille du détenu se reconstruit et l’avenir sourit à tout le monde, sauf au spectateur qui s’endort au volant.

Pour passer la surmultipliée, il faut attendre quasiment le dernier tiers du film, avec un brin de suspense mitonné autour d’une course poursuite. Un malfrat reste un malfrat, je vous laisse deviner la suite …

C’est du n’importe quoi et les premiers ratés du scénario, nous conduisent  à la panne sèche. Sans l’excellente performance de Edouard Baer, dans la peau du patron sympa, mais bourru, bien relayé par Benoît Magimel, je pense qu’il y a longtemps que j’aurai balancé les clés de ce tacot par-dessus bord.

Comme s’il avait un doute sur la crédibilité de son histoire, le réalisateur indique au générique de fin le nom de la personne qui lui a inspiré un tel film. Il est sorti de prison depuis 19 ans et travaille comme directeur artistique dans un magazine de bateaux. Très sincèrement je suis content pour lui.

 

LES SUPPLEMENTS

Diane Bonnot , une actrice de théâtre qui tourne pour la première fois au cinéma se dit très satisfaite et sa longue séquence au restaurant face à son mari (Victor) est ici reprise dans le détail. Avec la visite de l’imprimerie qui renforce mon point de vue initial : encore une scène inutile. Marc Esposito explique qu’il s’agissait de bien évoquer le monde industriel dans lequel évoluait Victor et le faire découvrir à son petit protégé.

Le petit plus de ce making of  ce sont tous les techniciens qui défilent devant la caméra. Une idée vraiment sympa.

  • Au cœur du film. Plusieurs petits chapitres qui parfois répètent ce que l’on a vu dans le making of.. Calogero explique sa conception de sa première BO, avec séance d’enregistrement en prime. «  On a pu s’exprimer en tant que mélodiste ».

Les trois caméras : ou pourquoi le réalisateur utile souvent sur des scènes à deux personnages, un tel trio. «  Cela permet aux acteurs de jouer ensemble, et en continu ». Magimel y voit l’occasion d’une seule prise.«  Je n’ai rien inventé » conclut Esposito, Frank Capra utilisait déjà un tel procédé.

Ce film s’inspire d’une histoire vécue. Je ne sais pas dans quelle mesure l’adaptation est fidèle à la réalité (un début de réponse dans les bonus), mais j’ai eu beaucoup de mal à croire à toute cette histoire de réinsertion en forme de sapin de Noël. Bruno, un récidiviste, fan de voitures réussit depuis sa cellule à se faire engager dans un magazine spécialisé, dirigé par Victor. Sur le fond, pourquoi pas, mais l’acte civique, sinon social du patron, passe très vite au second plan, pour verser dans l’anecdote et les relations d’amitiés qui se nouent entre les deux hommes.…

Review Overview

Le film
Les bonus

Avec ce genre de film, vous faites le plein de bons sentiments,vous passez un agréable moment. Il y a des soirs ou la nécessite de croire que la vie n’est pas si compliquée s’impose.

Avis Bonus : Sympas, surtout pour le côté " trois caméras" où l'on apprend vraiment quelque chose sur le travail du réalisateur . Le reste est assez convenu

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Harry Plotnick, seul contre tous » de Michael Roemer. Critique dvd ( coffret)

On referme le coffret Michael Roemer sur une fantaisie bien particulière

6 Commentaires

  1. Cinématographiquement parlant, c’est basique ; le scénario demeure superficiel et sans surprise ;les dialogues sont d’une banalité attristante, Edouard Baer et Benoît Magimel assurent, évidemment, mais on ne leur demande aucune prouesse.

    Bon, j’ose le dire : c’est du cinéma basé sur l’émotion qui veut nous faire croire que c’est du cinéma… qu’il suffit d’une gentille histoire pour passionner momentanément le spectateur …Non ! le cinéma n’est pas cette illusion là.

Laisser un commentaire