« The Pledge » de Sean Penn. Critique Blu-ray

• DVD : 21 octobre 2025
• 26 septembre 2001 en salle |
• Avec Jack Nicholson, Helen Mirren, Robin Wright, Aaron Eckhart, Benicio del Toro,  Vanessa Redgrave, Mickey Rourke, Sam Shepard, Harry Dean Stanton...
• Par : Jerzy et Mary Olson-Kromolowski
• Langues : Anglais et Français
• Sous-titres : Français
• Directeur de la photo : Chris Menges 
• Musique : Hans Zimmer
•  124 minutes
• Edité par BQHL

L’histoire : Avant de prendre sa retraite, l’inspecteur Jerry Black poursuit une dernière enquête : retrouver le meurtrier d’une fillette de huit ans découverte dans les montagnes du Nevada. Black promet solennellement à la mère de la victime d’aller jusqu’au bout. Bien que le tueur se soit officiellement suicidé, son instinct lui dit que le vrai coupable court toujours.

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• Le film : 
• Les bonus : 

• D’après le roman « La Promesse » de Friedrich Dürrenmatt 

Enquêtes et contre-enquête. Après tant d’élucubrations policières, somme toutes habituelles à ce genre d’exercice cinématographique, la fin laisse perplexe . Et ne laisse aucun doute sur les désillusions du héros , un flic à la retraite , qui s’est promis de débusquer l’assassin de plusieurs fillettes dans le Nevada. Ses collègues lui demandent d’abandonner, le meurtrier appréhendé s’est donné la mort peu après ( Benicio del Toro).

Mais Jerry n’en fait qu’à sa tête , bien accrochée aux épaules de Jack Nicholson, implacable, et tout en réserve. C’est surprenant mais ça fonctionne. Cette stature inattendue confère au personnage et à son engagement un positionnement un peu original dans ce cycle de film policier, qui peine à sortir des ornières de l’originalité.

La psychologie, un des points référents de cette histoire, Sean Penn la dépeint assez classiquement , l’œilleton à la caméra, pour une direction d’acteurs qui tient à bout d’arguments des gens comme Nicholson, mais aussi Sam Shepard , Mickey Rourke ou Helen Mirren dans des rôles plus secondaires.

Le genre d’individus que le flic à la retraite va pouvoir côtoyer dans cette Amérique profonde qu’il découvre à force de témoignages plus ou moins plausibles . Sur les victimes et le nouveau suspect.

Mais au fil des indices et coïncidences faciles qui jalonnent l’enquête, rien n’est probant…

Sauf cette technique de pêche que Jerry affectionne et qu’il applique à son hameçon personnel pour appâter l’individu supposé criminel . Une petite fille conforme aux victimes, une maman étrangère aux mouvements du policier ( Robin Wright ) et un homme qui maintenant tourne autour de la maisonnée.

Suspense total , fin haletante, renversements de situation , qui ne sont pas des rebondissement sinon dans le déroulé des événements qui vont précipiter le dénouement. La fin peut donc laisser perplexe, mais pas indifférent. A sa façon Sean Penn a lui aussi tenu sa promesse …

LES SUPPLEMENTS

• Entretien avec Robin Wright Penn (5′) –  «  J’ai eu une explication très simple de Sean : tu vois les filles dans les bars de Barstow ? J’ai dit ouais, il a dit ouais, on a simplement rajouté une dent cassée ».
• Sean Penn (7′) – Il évoque le caractère de ses deux héros, autour de la motivation à faire ce film « Travailler avec Jack est une grande source de motivation. J’ai eu la chance de le faire à deux reprises . Il a le courage que d’autres non pas ». « Il est d’un grand soutien pour tous ceux qui sont à ses côtés ».

Sur le casting, Sean Penn souhaitait à l’origine peu d’acteurs connus. Mais il n’a pas eu le temps de dénicher d’autres comédiens …

•  Aaron Eckhart (5′)  – Il parle de son personnage , et des gens qui l’entourent. «  Sean était debout, Jack assis et moi au milieu et je me disais , oh mais qu’est ce que je fais la ? . C’était un tel honneur que de travailler avec ces gens-là ».

• Arnaud Bordas (32′), journaliste- Attention il révèle de nombreux éléments du film …

Après l’acteur et quelques déboires, le réalisateur. Dont « The indian runner » son chef d’œuvre, aux yeux du critique.

« The Pledge » : à l’époque d’un cinéma très riche , sort ce film nourrit au cinéma US des années 70. La fin d’une époque, le début des années 2000.  A l’origine du film, une relecture du scénario écrit bien avant par l’auteur du roman  , et réalisé sous le titre « Ca s’est passé en plein jour »

Pour des raisons budgétaires , le film s’est tourné au Canada, mais des scènes autour de la personnalité du pasteur n’ont pas pu être filmées par manque d’argent, malgré un budget conséquent  : 35/40.000 dollars . «  Mais on ne ressent pas de manque, la narration est pleine » .

• Livret autour du film