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« La ligne droite » de Régis Wargnier .Sortie Cinéma

Synopsis: Leïla, une ancienne athlète sortie tout juste de prison, fait la rencontre d'un homme qui vient de perdre la vue. Les deux âmes en peine vont s'entraider et vont tenter de se reconstruire...

La fiche du film

Le film : "La Ligne droite"
De : Régis Wargnier
Avec : Rachida Brakni, Cyril Descours
Sortie le : 09/03/2011
Distribution : Gaumont Distribution
Durée : 98 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage

Après sa sortie de prison Leila (Rachida Brakni), une sportive de haut niveau reprend l’entraînement. Elle rencontre Yannick (Cyril Descours), un jeune athlète qui a perdu la vue dans un accident de la circulation. Sans rien lui dire de son passé, Leila prend en charge sa préparation aux épreuves handisports.

Comment retrouver la confiance sur la piste quand on ne la voit plus ? Seule une cordelette blanche qui unit l’athlète à son guide apporte la réponse.
L’idée est venue à Régis Wargnier en suivant le coureur non-voyant Aladji Ba avec son guide à l’entraînement : « Ces deux hommes, le non-voyant avec ses lunettes et le guide, le lien qui les unissait, la dépendance, leurs foulées ensemble… Il y avait là quelque chose de totalement émouvant ».

Reste à lui inventer une histoire, une famille : une femme passionnée et dévastée, seule en plan au milieu de sa vie (Leila) ; une mère désemparée face au brutal destin qui frappe son fils, abusive parfois dans sa volonté de bien faire (Clémentine Célarié, femme d’affaires en turban) ; un jeune homme à l’envol arrêté net, qui doit apprendre à avancer dans le noir.

Plusieurs d’entre eux et leurs guides jouent leur propre rôle comme Aladji Ba, non-voyant depuis l’âge de 5 ans et champion de France sur 400 m, ou Gautier Trésor Makunda, vice-champion du 100 m aux jeux Paralympiques d’Athènes en 2004 et médaille de bronze à Pékin sur 100 m en 2008.

François Guérin, explique comment les mains et les bras se cherchent, se trouvent et s’accompagnent. « Sur la ligne droite, ce n’est pas un souci. Le problème c’est le virage : il faut rester serrés, coller au maximum à son athlète. C’est la pression de mon bras sur le sien qui l’avertit d’une courbe de la piste ».

C’est d’ailleurs cette dimension relationnelle de la confiance au guide qu’il a cherché à transmettre à Cyril Descours qui, en plus de faire l’acteur, devait apprendre à courir comme un athlète et agir comme un non-voyant.
A l’arrivée, juge Trésor Makunda, « Wargnier touche avec ce film un point essentiel : alors qu’on a tendance à penser que l’infirmité emprisonne les hommes dans leur corps, Yannick avance, il s’ouvre au monde et redevient maître de sa vie ».   Photo : Cyril Descours et Rachida Brakni

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