Accueil » A la une » « Pris de court » d’Emmanuelle Cuau. Critique cinéma-dvd

« Pris de court » d’Emmanuelle Cuau. Critique cinéma-dvd

Synopsis: Nathalie est joaillère et vient de s'installer à Paris pour un nouveau travail et une nouvelle vie avec ses deux fils. Mais la direction de la bijouterie change soudainement d'avis et lui annonce que le poste ne sera pas pour elle. Nathalie veut protéger ses enfants et décide de ne rien leur dire. De ce mensonge vont naître d'autres mensonges de part et d'autre. L'engrenage commence...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Pris de court"
De : Emmanuelle Cuau
Avec : Virginie Efira, Gilbert Melki, Marilyne Canto, Renan Prévot, Jean-Baptiste Blanc
Sortie le : 22 août 2017
Distribution : Ad Vitam
Durée : 82 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Meilleur dvd Aout 2017 ( 5 ème )

Du cinéma ! Du vrai ! Des situations invraisemblables, inimaginables et pourtant tout fonctionne dans ce film imprévisible. Parce que l’impossible est encore de mise dans le monde d’Emmanuelle Cuau qui fait flipper. Cet ado complètement inconscient le jour où il accepte de transporter dans Paris un paquet dont il ignore tout, on a envie de lui dire stop. Arrête tes conneries . Mais Renan Prévot n’écoutera pas, il est trop fort, trop bon.

Et sa mère qui pour le sauver envisage n’importe quoi. Le pire. Prête à tout sacrifier pour mettre à l’abri sa petite famille. Après le décès du papa, Nathalie et ses deux enfants ont quitté Toronto pour rejoindre Perpignan. Un job super se présente dans une grande joaillerie parisienne, nouveau déménagement. Mais le matin même de l’embauche, on lui fait savoir qu’elle ne fait déjà plus partie des effectifs.

Les grandes entreprises carnivores ne sont pas les seuls à mettre furieusement au rencart le petit personnel. Emmanuelle Cuau évacue le sujet en une pichenette qui permet à Nathalie de mentir effrontément à ses deux enfants. Elle les aime, elle les protège.

L’aîné, Paul 14 ans, découvre très vite la supercherie et entame alors à son tour une spirale infernale dans un désœuvrement ado au cœur de ce monde interlope qu’il visite comme il pianote ses jeux vidéo. Mais rarement là où on l’attend, à l’image de sa maman et de son petit frère bringuebalé par des événements qu’il enregistre avec ses deux grands billes innocentes.

Un monde cloisonné que la réalisatrice enferme dans ce Paris filmé serré, sans horizon, ni perspective. Cuau évacue l’esthétisme. Du réalisme. Pris à la gorge, pris en étau dans un système qui l’a semble-t-il vu venir, Paul baisse la garde. Les faits sont contre lui, l’arnaque est trop belle aux yeux de Nathalie toujours prête au combat. Pour une autre arnaque.

Le scénario de la réalisatrice entourée d’Eric Barbier et Raphaëlle Desplechin assure très bien les contours du personnage que Virginie Efira prend à rebrousse poil avec une tendresse mêlée d’élégance, une fragilité empreinte de roublardise. Elle joue très très bien, mais Melki en gros salaud, il fait vraiment peur cet enfoiré. Et participe grandement à ce drame entamé sur le ton de la satire sociale et consumé dans les affres d’un polar sans meurtre, ni policier. Avec une telle mère courage, ça reste dans la famille !

  • Il n’y a pas de bonus
Meilleur dvd Aout 2017 ( 5 ème ) Du cinéma ! Du vrai ! Des situations invraisemblables, inimaginables et pourtant tout fonctionne dans ce film imprévisible. Parce que l’impossible est encore de mise dans le monde d’Emmanuelle Cuau qui fait flipper. Cet ado complètement inconscient le jour où il accepte de transporter dans Paris un paquet dont il ignore tout, on a envie de lui dire stop. Arrête tes conneries . Mais Renan Prévot n'écoutera pas, il est trop fort, trop bon. Et sa mère qui pour le sauver envisage n’importe quoi. Le pire. Prête à tout sacrifier pour mettre à l’abri…
Le film

Je m’attendais à un film plutôt social et familial sur le thème du mensonge honnête devant protéger la famille. Ce n’est qu’une épaisseur du scénario très bien écrit, mais tout aussi alambiqué dans les attendus proposés à chaque protagoniste. Alors que la mère tente de sortir d’une impasse professionnelle, son fils aîné découvrant le pot aux roses s’estime pouvoir lui aussi mentir à sa petite famille et dégringoler dans les magouilles de plus en plus compromettantes. Je n’irai pas plus loin ( beaucoup de situations inattendues ), le drame familial vire au thriller émotionnel sur fond d’arnaque à peine distinguée. Sauf par la mère qui entend bien reprendre les arguments de ses adversaires afin de les retourner contre eux. C’est assez flippant le jeu de Melki en gros salaud patenté face à une mère courage que Virginie Efira accompagne avec classe. AVIS BONUS Il n'y a pas de bonus

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Sans Rien savoir d’elle » de Luigi Comencini. Critique cinéma

On ne sait rien d'elle, effectivement. Une raison suffisante pour la découvrir

Laisser un commentaire