- 17 septembre 2025 en salle

- 1h 18min | Drame
- | Par Laura Wandel
- Avec Léa Drucker, Anamaria Vartolomei, Jules Delsart
L’histoire : Suite à une décision de justice, Adam, un enfant de 4 ans, est hospitalisé pour cause de malnutrition. Lucie, l’infirmière pédiatrique en chef, autorise Rebecca, la mère d’Adam, à rester aux côtés de son fils, bien que le juge ait strictement limité les heures de visite. Mais lorsque Rebecca refuse obstinément de quitter Adam, Lucie décide de tout mettre en œuvre pour les aider, quitte à défier sa hiérarchie
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
Comme un nouveau documentaire sur l’hôpital et ses difficultés annexes. Un service de pédiatrie, cette fois. Accueil, soins, écoute, le monde infirmier n’en finit pas d’aller et venir entre les petits lits et les familles en attente, inquiètes et impatientes.
Laura Wandel les filme à la dérobée, comme pour ne pas déranger, flirtant avec l’idée du documentaire qui se nourrit d’une fiction réelle. Un centre de soins pour enfants, avec un personnage parfaitement identifié : Lucie aux quatre cents coups . Du réconfort ici, un pansement à refaire, un téléphone qui sonne, un autre auquel il faut répondre.
Lucie, c’est Léa Drucker, bien évidemment, mais je vous assure que les trois premiers plans passés, la comédienne disparait et le spectateur plonge irrémédiablement au cœur du service.hospiralier
Une immersion totale, immédiate, sans retour possible, tant l’urgence s’accorde aux attentes de Rebecca, une jeune mère de famille emportée par la souffrance de son petit garçon Adam. Son refus de manger fragilise sa constitution.
La justice a tranché et ne concède à la mère que quelques heures de visite par jour Adam s’agrippe à ses épaules, Rebecca réclame à cor et à cri le droit de vivre à ses côtés.
Une scène terriblement prenante, que ne supporte plus l’infirmière partagée entre sa hiérarchie inflexible sur un règlement tout aussi strict, et son cœur de maman déchiré par tant d’humanité refoulée. Face à la détresse de la jeune maman, elle va craquer.
Femme partagée, punching-ball et combattante, Léa Drucker exceptionnelle porte pleinement le film que partage tout aussi impliquée Anamaria Vartolomei, une mère solitaire en révolte d’amour contrarié.
Le petit Adam est joué par Jules Delsart dont je ne sais rien. Sinon que très juste dans son enfance, il peut apporter un peu de réconfort auprès de ses petits frères souffrants comme lui. C’est aussi l’intérêt d’Adam
Le film
Au sein du service pédiatrique d’un hôpital public, Lucie n’arrête pas. Mais le cas d’un petit garçon qui refuse de manger va particulièrement la retenir. Pour l’engager dans un premier temps à se nourrir, et ensuite convaincre sa maman de l’encourager dans ce sens. Mais la mère très possessive, n’entend plus rien que les larmes de son enfant qui ne veut pas la quitter. Or la justice a décidé dans un autre sens, notamment l’obligation des soins hospitaliers. Une décision que la direction applique strictement, quand Lucie peu à peu se laisse emporter par les sentiments et ce que lui inspirent cette femme et son enfant. Lucy, c’est Léa Drucker, bien évidemment, mais je vous assure que les trois premiers plans passés, la comédienne disparait et le spectateur plonge irrémédiablement au cœur du service. Une immersion totale, immédiate, sans retour possible, tant l’urgence est de tous les instants. La caméra de s’y emploie à merveille.
