- 2h 06min
- Policier
- Dvd : 4 juin 2025
- 6 mai 2025 sur Canal+
- Acteurs : Ulrich Thomsen, Sofie Torp, Afshin Firouzi, Hedda Stiernstedt, Joachim Fjelstrup
- Sous-titres : Français
- Langue : Français, Danois
- Studio : Warner Bros. Entertainment France
L’histoire : Pendant trois mois , Christian Habersaat a fait appel à son ancien collègue, le détective Carl Mørck de Copenhague. Sur son île de Bornholm, il aura attendu en vain. Quand Mørck débarque enfin, il comprend qu’il doit renouer avec une vieille affaire du corps d’une jeune fille découverte allongée sur une branche dans un arbre . Son adjointe Rose et son collègue Assad, sont au rendez-vous .
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
Dans la série des adaptations des romans « Les Enquêtes du département V » d’ Ole Christian Madsen, ce nouvel opus peut être visionné sans connaissance préalable des autres chapitres. On tient en effet très vite l’histoire en main dans un classique retournement de situations, pour un dossier non élucidé, sur la mort d’une jeune fille
Sur l’île isolée de Bornholm, l’inspecteur Habersaat a travaillé ses cinq dernières années sur l’affaire. Avant de partir à la retraite, il souhaiterait semble-t-il en parler à son vieux collègue de Copenhague, Carl Mørck (Ulrich Thomsen), qui demeure sourd à ses appels.

Pourtant les circonstances l’amèneront à quitter les bureaux de la capitale pour l’insularité danoise, où son adjointe Rose est déjà sur place. Et ce qu’elle lui raconte embrouille encore un peu plus le cerveau du flic . Bak , le commissaire local ( Soren Malling ), ne le porte pas vraiment dans son cœur, et lui demande de quitter l’île .
Ambiance.
La traditionnelle guerre des polices n’est ici que broutille dans l’enquête que s’apprête à mener notre couple , très vite rejoint par le fidèle Assad (Afshin Firouzi). Où il est question de la passion que portait la jeune fille au dessin et particulièrement aux animaux morts.
L’étude de ses différentes esquisses permet de remonter vers des gens bien bizarres , adorateurs du soleil autour d’un gourou (Joachim Fjelstrup) et de son assistante qui ne lésine pas sur les procédures de bienséance (Hedda Stiernstedt). L’histoire de ce duo va livrer bien des indices sur la nature du corps découvert et la disparition de certaines adeptes de la secte.
Jakob Weis, le scénariste, parvient à éviter les écueils du genre ( j’ai craint qu’il allait nous refaire le siège de Waco -1- ) et à fondre le récit « spirituel » dans l’intrigue policière d’origine.
C’est plutôt bien mené sur le plan de la mise en scène qui bastonne un tout petit feu au final, suivant la logique d’un procédé retenu par nos protagonistes : on fonce tête baissée et quand on la relève, on compte les points.

Même dans leur vie privée nos héros agissent de même. Un peu d’épice dans la salade danoise.
–1- En février et mars 1993, dans leur résidence près de Waco, au Texas les membres de la secte des davidiens résistent à l’encerclement du FBI pendant 51 jours. L’assaut final est fatal aux adeptes de David Koresh qui périssent pour la plupart dans un incendie.
- Mais aussi » Les enquêtes du département V : l’effet papillon » de Martin Zandvliet
Le film
Ca parait un brin embrouillé par moment, mais l’intrigue assez classique dans sa formulation ( affaire non élucidée, cinq ans plus ans on y retourne ) est relancée par l’intrusion d’un gourou et de son assistante très particulière, gardienne du temple et du patron. La victime retrouvée dans un arbre y a bien évidemment fait un passage, et comme beaucoup d’autres pensionnaires, elle aura donc disparu. Son ancien professeur de dessin peut-il conduire la fine équipe du Département V, dont la série sort ici un chapitre quasi indépendant. ? On peut le visionner en toute méconnaissance des agissements de Carl Mørck , de son adjointe Rose et de son collègue Assad , pour suivre leurs nouvelles aventures sur l'île danoise isolée de Bornholm où Jakob Weis, le scénariste écrit du neuf en remisant ses classiques policiers. La mise en scène bastonne un tout petit feu au final, suivant la logique d’un procédé retenu par nos protagonistes : on fonce tête baissée et quand on la relève, on compte les points. Ce film n’en manque pas .