Accueil » A la une » « Les enfants vont bien » de Nathan Ambrosioni. Critique cinéma

« Les enfants vont bien » de Nathan Ambrosioni. Critique cinéma

  • 3 décembre 2025 en salle
  •  1h 51min | Drame
  • Par Nathan Ambrosioni
  • Avec Camille CottinJuliette ArmanetMonia Chokri

L’histoire :  Un soir d’été, Suzanne, accompagnée de ses deux jeunes enfants, rend une visite impromptue à sa sœur Jeanne. Elles ne se sont pas vues depuis plusieurs mois et Suzanne semble comme absente. Au réveil, Jeanne découvre sidérée le mot laissé par sa sœur. A la gendarmerie Jeanne comprend qu’aucune procédure de recherche ne pourra être engagée : Suzanne a fait le choix insensé de disparaître…

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

  • Le film :

Ce film apporte très peu de réponses aux nombreuses questions qu’il pose. Avec l’interrogation première qui devient très vite secondaire :  où est Suzanne , la sœur de Jeanne ? . Du jour au lendemain, celle-ci se retrouve avec ses deux petits neveux sur les bras, Gaspard et Margot, sans autre forme de procès.

Sinon une lettre assez banale qui ne dit rien de fondamental. Suzanne a disparu, il faut faire avec. Une fois l’étonnement passé, puis l’incompréhension rejetée, c’est ce qu’entreprend la jeune femme, qui n’a jamais eu d’inclinaison particulière pour les enfants.

Julie Armanet, une apparition, la sœur qui disparait

Ce qui provoquera son divorce, et une attente silencieuse de son amie Nicole ( Monia Chokri) . Celle-ci les accompagne d’ailleurs dans un premier temps, celui d’une adaptation nécessaire à cette nouvelle famille imposée, qu’il va falloir officialiser d’une façon ou d’une autre.

Mais la loi ne prévoit pas ce genre de situation, et selon la gendarmerie il s’agit d’un départ volontaire, consenti par une personne adulte et saine d’esprit . Devant ce mur qui la choque, l’énerve et l’épuise , Jeanne doit donc se résoudre à prendre en charge ses deux petits loupiots, leur composer un autre quotidien, et apprendre à vivre à leur côté .

Également scénariste Nathan Ambrosioni passe donc en revue les états d’âme de la tata, qui très réticente à l’origine se fait de plus en plus conciliante, face aux soubresauts pré-ado de Gaspard ( Manoa Varvat)  et à l’ humeur colérique de sa petite sœur ( Nina Birman).

 

De cette attente assez classique et convenue dans la forme imposée par le réalisateur , leurs réactions sur l’absence de la maman varient au fil des jours. On les filme comme des cautions avant d’être de véritables personnages. La douleur évidente, le mal être oscillant paraissent si distants que l’émotion tarde à venir.

A l’image de ce film tout en images joliment composées pour des comédien(ne)s appliqués à ne pas rompre l’engagement social et familial qu’il suscite. Camille Cotin est au taquet ! 

3 décembre 2025 en salle  1h 51min | Drame Par Nathan Ambrosioni Avec Camille Cottin, Juliette Armanet, Monia Chokri L'histoire :  Un soir d'été, Suzanne, accompagnée de ses deux jeunes enfants, rend une visite impromptue à sa sœur Jeanne. Elles ne se sont pas vues depuis plusieurs mois et Suzanne semble comme absente. Au réveil, Jeanne découvre sidérée le mot laissé par sa sœur. A la gendarmerie Jeanne comprend qu'aucune procédure de recherche ne pourra être engagée : Suzanne a fait le choix insensé de disparaître... Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article Le film : Ce film apporte très peu de…
Le film

Un peu dans l’esprit de « L’attachement » de Carine Tardieu, l’héroïne Jeanne se retrouve ici avec deux enfants sur les bras, inattendus. Ceux de sa sœur disparue du jour au lendemain, sans explication notoire . La jeune femme va donc devoir s’habituer à cette famille bizarrement recomposée, elle qui après un divorce récent vit désormais avec une dessinatrice. Les enfants n’ont jamais été sa préoccupation première reconnait-elle dans un accent de vérité qui marque à tout jamais son évolution maternelle, soulignée avec conviction par Camille Cotin, très près de son personnage. Bien insuffisant cependant pour marquer le récit d’une véritable authenticité.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Come fratelli » de Antonio Padovan. Critique cinéma

Légère et fantaisiste cette comédie à l’italienne prend le temps de voir ailleurs comment vont les papas. Comme le film, ils vont très bien

Laisser un commentaire