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« Un violent désir de bonheur » de Clément Schneider. Critique cinéma

Le film donne envie de randonner dans ces paysages-là

Synopsis: Loin de l’épicentre de la Révolution Française, le couvent du jeune moine Gabriel est réquisitionné comme caserne par les troupes révolutionnaires. Une cohabitation forcée entre moines et soldats s’ensuit, qui ne laisse pas Gabriel indifférent aux idées nouvelles.

La fiche du film

Le film : "Un violent désir de bonheur"
De : Clément Schneider
Avec : Quentin Dolmaire, Grace Seri
Sortie le : 26/12/2018
Distribution : Shellac
Durée : 75 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film

Au départ c’est une blague, genre Monty Python :  un colporteur gravit un sentier de montagne, chargé comme un mulet et trottinant pareillement. C’est Franc Bruneau le seul vraiment dingue dans cette compagnie de lourdingue.

Il précède de quelques heures les soldats de la révolution de 1789  qui s’apprêtent à investir un couvent.

Alertés, les religieux ne s’alarment pas plus que ça et la vie reprend son cours dans le lieu devenu caserne.

Une belle femme mulâtresse (Grace Seri), Madelon en titre, ne laisse pas insensible Gabriel, un jeune prieur qui adopte très vite ainsi les idées de la révolution et de curé devient sergent. La farce continue et la bouille sympathique mais peu convaincante de Quentin Dolmaire ne fait rien pour arranger les choses.

On nage en plein délire et le réalisateur Clément Schneider également qui du coq à l’âne évoque le Greco (Gabriel nu dormant sur sa paillasse) et l’Eden : Gabriel, tout aussi nu, baptisant la belle mulâtresse dans une fontaine paradisiaque.

Voyez la symbolique que le colporteur surligne à sa façon avant de prédire péremptoire « le vent de la révolution faiblit, il porte des odeurs de cadavre, il vous faut fuir ».

« Ici au moins les rêves sont à l’abri » lui répond le moinillon défroqué. Qui entre temps aura pu malgré tout confesser en plein air un soldat à l’aide du kit « Ikea » improvisé. Quelques planches qui traînaient par là et l’affaire est conclue. Une scène édifiante, dont je ne sais toujours pas s’il faut en rire ou en pleurer, surtout que la compagnie tout autour ne fait rien pour dissiper les doutes.

C’est joué sans grand entrain.

La scène « Ikea », j’en rigole encore, elle est vraiment très drôle
  • Autour de la révolution française de 1789 :

« Un peuple et son roi » de Pierre Schoeller

« La révolution française » de Robert Enrico

« Les mariés de l’an II » de Jean-Paul Rappeneau

« Danton » d’Andrzej Wajda

« Les adieux à la reine » de Benoît Jacquot

Au départ c’est une blague, genre Monty Python :  un colporteur gravit un sentier de montagne, chargé comme un mulet et trottinant pareillement. C’est Franc Bruneau le seul vraiment dingue dans cette compagnie de lourdingue. Il précède de quelques heures les soldats de la révolution de 1789  qui s’apprêtent à investir un couvent. Alertés, les religieux ne s’alarment pas plus que ça et la vie reprend son cours dans le lieu devenu caserne. https://www.youtube.com/watch?v=vyltpD4QodU Une belle femme mulâtresse (Grace Seri), Madelon en titre, ne laisse pas insensible Gabriel, un jeune prieur qui adopte très vite ainsi les idées de la révolution et…
Le film

Pendant la révolution française, très loin de Paris, des soldats réquisitionnent un couvent pour en faire leur caserne. Le jeune prieur est attiré par la femme qui les accompagne et prend rapidement option pour cette révolution-là. Voilà, faut-il en rire ou en pleurer, est-ce du lard ou du cochon, je le prends au treizième degré, pas sérieux pour un sou, et joué sans conviction, c’est assez affligeant.

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