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« The Bachelors » de Kurt Voelker. Critique e-cinema

Synopsis: Suite au décès de sa femme, Bill et son fils Wes de 17 ans déménagent d'une petite ville à la grande ville pour un nouveau départ. Chacun va vivre une romance qui va l'éloigner de l'autre afin de mieux se rapprocher par la suite.

La fiche du film

Le film : "The Bachelors"
De : Kurt Voelker
Avec : J.K. Simmons, Julie Delpy
Sortie le : 15/12/2017
Distribution :
Durée : 108 Minutes
Genre : Drame, Comédie
Type : Long-métrage
Le film

Etrange de faire ce genre de film sans y apporter un peu d’originalité. L’histoire très romantique du papa et du fiston qui se refont une nouvelle vie après le décès de la maman. Sur l’affiche  J.K. Simmons qui depuis « Whiplash » obsède tout apprenti comédien. A ses côtés, Julie Delpy demeure une belle référence dans un registre assez hors norme. L’un rencontre l’autre, ça doit le faire.

Et pourtant… Il est prof de maths, elle enseigne le français et nomme illico-presto le fiston du monsieur, Wes (Josh Wiggins) tuteur de la fille sur laquelle tout le monde jette son dévolu. Odeya Rush fait bien évidemment celle qui n’y prête pas attention et met immédiatement un pare feu entre sa réputation et l’enseignement que lui est censé apporter le pauvre Wes.

Sur ce gros scénario mal fagoté au point d’en voir toutes les ficelles, l’auteur entend améliorer l’apprentissage du français de la lycéenne, notre beau pays étant semble-t-il une cible sensible à ses yeux.

En prêtant à votre voix un ton bien particulier, vous voici « français efféminé, imbu de lui-même » tandis que Julie Delpy, la traitresse, avoue « adorer les français, bien qu’ils bavassent sans arrêt ». Rien de méchant il est vrai, et sans conséquence pour un film qui fonctionne par soubresauts.

J’aime bien quand les copains de Wes discutent autour du rapport entre les filles et le darwinisme « qui favorise toujours les plus beaux. »

« Ce que je déteste dans cette théorie de l’évolution, c’est pourquoi le mâle dominant doit-il être le connard ? ». Le genre de réflexions que le réalisateur-scénariste Kurt Voelker laisse filer sans autre forme de commentaire.

Comme ce type de propos au sujet de la vocation de Julie Delpy. « On a appris que j’étais stérile, alors je suis devenue enseignante ». Elle dit ça au papa qui ne se remet toujours pas de la mort de sa femme. Et puis elle l’invite au restaurant, histoire de mettre un râteau à un de ses collègues qui n’arrête pas de lui déclarer sa flamme.

Autant de situations marrantes, épiques, intéressantes qui n’aboutissent que très rarement.

Etrange de faire ce genre de film sans y apporter un peu d’originalité. L’histoire très romantique du papa et du fiston qui se refont une nouvelle vie après le décès de la maman. Sur l’affiche  J.K. Simmons qui depuis « Whiplash » obsède tout apprenti comédien. A ses côtés, Julie Delpy demeure une belle référence dans un registre assez hors norme. L’un rencontre l’autre, ça doit le faire. Et pourtant... Il est prof de maths, elle enseigne le français et nomme illico-presto le fiston du monsieur, Wes (Josh Wiggins) tuteur de la fille sur laquelle tout le monde jette son dévolu. Odeya…
Le film

C’est un film du dimanche soir comme aurait précisé mon père, ce qui veut tout dire et ne rien dire. Si ce n’est qu’il faut le voir faute de mieux et malgré la présence de J.K. Simmons. L’histoire très romantique du papa et du fiston qui se refont une nouvelle vie après le décès de la maman, rien de nouveau sous les projecteurs de Kurt Voelker plus à l’aise dans l’écriture de son scénario (certains dialogues visent haut) que derrière une caméra bien statique.

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