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Stéphane Brizé tourne à Tours

La critique du film est ici 

Le vieux Tours barricadé, lances à incendie en action, il pleut beaucoup ce lundi matin sur la ville. Silence on tourne. Une contractuelle s’engueule avec un automobiliste. Classique, jusqu’à ce que le clap de fin de séquence remette les pendules à l’heure. Stéphane Brizé reprend ses marques.

Le grand public ne le connaît pas encore. Partie remise. Il a signé plusieurs courts métrages dont « Bleu dommage » Grand Prix au festival de Cognac 1994 et « L’œil qui traîne » distingué par trois grands prix, un prix du public et un prix d’interprétation.

Le jeune réalisateur est soutenu par le conseil régional (500.000 F) via son département cinématographique l’APCVL (Atelier de Production Centre Val de Loire) et la ville de Château-Renault (5.000 F).

Impossible d’échapper à la région. « Ce qui n’a pas posé de problème » assure-t-il « puisqu’il me fallait une ville dans le style de Tours ou Orléans. Mais j’étais également sollicité par deux autres régions la Franche-Comté et Rhône-Alpes. »

Cette dernière possède pourtant des arguments techniques et financiers bien supérieurs à la région Centre . « Sans flagornerie aucune, j’estime que l’APCVL est à l’heure actuelle la structure la plus dynamique qui produit le plus intelligemment. J’ai vu de nombreux courts métrages, je les ai vus travailler dans les festivals, j’ai été convaincu… ».

Florence Vignon

Le cinéaste a effectué plusieurs repérages sur les bords de la Loire avant de flancher pour Tours. « Etant d’origine bretonne j’aurais bien aimé travailler à Rennes. Mais Tours s’en rapproche beaucoup au niveau des couleurs, de la texture et de l’ambiance. » Pendant cinq semaines la ville et ses environs vont vivre au rythme de l’aventure cinématographique. Canal + et M 6 collaborent, la distribution revenant à la société Pyramide.

« Un trio de choix » se félicite Jean-Raymond Garcia de l’APCVL « qui nous conforte dans notre démarche. Il est logique aujourd’hui après avoir aidé 50 courts métrages de suivre les premiers et seconds films des jeunes réalisateurs. »

 

 

 

D’un point de vue économique l’affaire n’est pas négligeable. Une douzaine de petites rôles revient à des tourangeaux, tandis que les figurants locaux se chiffrent à près de 500. « Des gens se voient proposer 500 F par jour. » Pour l’hôtellerie 1200 nuitées sont d’ores et déjà réservées par la production. Quand le cinéma va, tout va !

La critique du film est ici  Le vieux Tours barricadé, lances à incendie en action, il pleut beaucoup ce lundi matin sur la ville. Silence on tourne. Une contractuelle s’engueule avec un automobiliste. Classique, jusqu’à ce que le clap de fin de séquence remette les pendules à l’heure. Stéphane Brizé reprend ses marques. Le grand public ne le connaît pas encore. Partie remise. Il a signé plusieurs courts métrages dont « Bleu dommage » Grand Prix au festival de Cognac 1994 et « L’œil qui traîne » distingué par trois grands prix, un prix du public et un prix d’interprétation. Le jeune réalisateur est…

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