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David Lean

Synopsis: À l’occasion du cinquantenaire de la sortie en salles de « Lawrence d’Arabie », TCM rend hommage à David Lean avec la diffusion de son chef-d’œuvre en HD et dans sa version restaurée, et de l’ensemble de ses films programmés dans le cycle.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Lawrence d-Arabie - Edition double Blu-ray [Blu-ray]"
De : David Lean
Avec : Peter O'Toole, Omar Sharif
Sortie le : 12 novemb 2012
Durée : 216 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 2

Les deux stars de « Lawrence d’Arabie » ont fêté  leurs 80 ans en 2012.

Steven Spielberg cite David Lean comme l’une de ses influences majeures. Le souffle épique qui caractérise une bonne partie de son œuvre doit beaucoup au réalisateur du mythique « Lawrence d’Arabie ». Si David Lean n’a rien révolutionné dans l’écriture cinématographique, il sublime en revanche ses fondamentaux pour signer trois des plus grands classiques de tous les temps.
Pourtant rien ne prédisposait ce natif de la banlieue de Londres à devenir un seigneur du 7e art. Mauvais élève et incapable d’écrire trois lignes, il est aussi interdit de cinéma par ses parents quakers qui jugent cet art diabolique.

A 20 ans, il devient pourtant homme à tout faire dans les studios Gaumont de Londres ! Il se tourne ensuite vers le montage, se lie d’amitié avec l’acteur et dramaturge Noel Coward qui lui demande de l’assister pour le tournage de « Ceux qui servent en mer », son premier film en tant que réalisateur (photo).

Si Coward recueille les lauriers, la profession assure le mérite à Lean. Ce qui lui vaut de gagner ses galons de réalisateur qu’il étrenne en poursuivant sa collaboration avec Coward . Il adapte ses pièces ou ses scripts, dont « L’Esprit s’amuse », et « Brève rencontre », un drame sentimental novateur qui attire l’attention de la critique internationale en 1946 au tout premier Festival de Cannes.

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De Charles Dickens, David Lean adapte « Les Grandes espérances » et « Oliver Twist », tout en conservant son sujet de prédilection, la passion amoureuse, avec « Vacances à Venise » qui lui vaut sa troisième nomination aux Oscars après « Brève rencontre » et « Les Grandes espérances ».

Paradoxalement, dans sa vie privée, le cinéaste est à mille lieues de ce romantisme, avec une vie sexuelle débridée qui lui conduira non seulement à se marier six fois, mais aussi à collectionner les maîtresses, notamment pendant les tournages !
Enfilant les succès « Le pont de la rivière Kwai », « Lawrence d’Arabie »… l’artiste vit très mal l’accueil mitigé réservé à « La Fille de Ryan », un drame sentimental.

 

Il lui faudra attendre quinze ans pour qu’il consente enfin à retourner derrière une caméra avec « La Route des Indes », envoûtante peinture de la vie des expatriés britanniques dans l’Inde coloniale des années 1920. Avec un accueil enthousiaste qui l’a poussé jusqu’à la fin de sa vie à développer de nouveaux projets, dont « L’Empire du soleil » finalement confié à son fils spirituel, un certain Steven Spielberg !

Voir aussi

« L’Inconnu de Shandigor » de Jean-Louis Roy. Critique dvd

Il risque de le demeurer encore un temps

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