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« Mississipi Burning » de Alan Parker. Les suppléments

  • Le film, cliquez ici 
  • Interview Alan Parker par Jean-Pierre Lavoignat et Christophe D’Yvoire ( 9.40 mn ) . « J’étais parti sur le mouvement des droits civiques que je ne connaissais pas vraiment et en approfondissant mon sujet… »

« A l’époque on n’avait pas encore vraiment vu ça au cinéma. »

Une scène qu’il rendrait encore plus virulente :  la première rencontre entre les agents du FBI «  et ces ploucs racistes  » …« Faire polémique, c’est bien, les gens parlent de vous, mais on ne le fait pas délibérément ». «  Beaucoup de leaders noirs n’ont pas aimé le film car on y voit  deux blancs résoudre leurs problèmes . La veuve de Martin Luther King le trouvait affreux, c’était une honte alors qu’elle ne l’a jamais vu. On réalise alors que le film est pris comme un ballon politique».

« Les gars du KKK ont été arrêtés grâce à un journaliste qui après avoir vu le film a fait un long travail d’investigation , il a fait rouvrir l’enquête et condamner les gars . Si un film qui ne dure que quelques heures peut avoir ce genre de répercussions, c’est plus qu’un film de divertissement ».

  •  Vidéo sur le tournage du film ( 9 mn). Ca s’apparente à un making of, au cours duquel les commentaires se font en voix off.

« Donner une distance historique à un film permet au public de l’accepter et d’en tirer des leçons, ce qu’il n’aurait pas fait si le récit se déroulait de nos jours ».

Willem Dafoe . « L’attente sur un plateau, on perd en puissance devant la caméra , il faut s’occuper consciemment, sinon l’énergie se dissipe .J’aime faire des choses que je ne comprends, j’aime l’abstraction dans mon travail ».

«  Alan Parker est excessif, de manière artistique » dit Gene Hackman «  au lieu d’être de l’excès pour l’excès, il le transmet au public ».

Mauvais quart d’heure pour le shérif adjoint .

 

  • « A travers la tempête » . Interview avec Alan Parker (20 mn). Très belle rencontre qui nous en apprend beaucoup sur la préparation du film ( le coup du scénario… ) l’arrivée de Gene Hackman ( « les studios le voulaient et c’était parfait »)  … « Pour l’autre rôle j’ai toujours pensé à Willem Dafoe , il ne se prend pas pour une star et pour un réalisateur c’est important. »

Les décors, la scène de bagarre chez le barbier entre le shérif adjoint et le flic du FBI , un grand combat chorégraphié dans un espace confiné , « c’est beaucoup plus simple sur un plateau en studio » soupire gentiment Parker.

Il s’arrête aussi un moment sur la présence de Lannie Mc Bride , conseillère gospel que l’on voit chanter à la fin.

  • « État de siège »Interview avec Chris Gerolmo (15 mn) . Le scénariste a donc une bonne occasion d’expliquer sa version des faits sur l’écriture des divers scénarios.

Il avait avant signé sans être payé six scénarios  « afin de lancer ma carrière (… ) et deux ont été concrétisés, donc Mississippi Burning. »

Il évoque un livre au début des années soixante : le FBI contre le KKK dans l’état du Mississippi. «  Un télé film excellent en avait été tiré, mais il est passé inaperçu, j’ai repris la trame en l’accentuant en la développant …de  manière plus dramatique ».

  • « En souvenir de Mississippi Burning » Interview avec Willem Dafoe (9 mn). «  Au départ le rôle ne m’intéressait pas, au final il était très intéressant, et jouer un second rôle pour un jeune comme moi alors, aux côtés de Gene Hackman, fabuleux, ca rehausse votre position et vous apprenez beaucoup »

« Fade sur le papier, le personnage a pris vie au fil de l’aventure, la réalisation était déjà très forte aussi, Parker savait où il allait ».

Le film, cliquez ici  Interview Alan Parker par Jean-Pierre Lavoignat et Christophe D'Yvoire ( 9.40 mn ) . « J’étais parti sur le mouvement des droits civiques que je ne connaissais pas vraiment et en approfondissant mon sujet… » « A l’époque on n’avait pas encore vraiment vu ça au cinéma. » Une scène qu’il rendrait encore plus virulente :  la première rencontre entre les agents du FBI «  et ces ploucs racistes  » …« Faire polémique, c’est bien, les gens parlent de vous, mais on ne le fait pas délibérément ». «  Beaucoup de leaders noirs n’ont pas aimé le film car on y voit  deux…

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