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« Funan » de Denis Do. Critique cinéma

Synopsis: L'histoire d'une jeune femme qui devra apprendre à riposter et à exister durant le régime des Khmers rouges. Pour survivre. Pour retrouver son fils qui lui a été enlevé pendant leur exil forcé depuis Phnom Penh.

La fiche du film

Le film : "Funan"
De : Denis Do
Avec : Bérénice Bejo, Louis Garrel
Sortie le : 06/03/2019
Distribution : Bac Films
Durée : 82 Minutes
Genre : Animation, Drame
Type : Long-métrage
Le film

On s’en veut de ne pas adhérer plus à ce trémolo d’émotions et de malheurs, condensé en un film d’animation totalement investi dans l’atrocité et l’horreur. Ce que fut la vie de millions de cambodgiens sous la botte des Khmers rouges, un épisode tragique de l’Histoire mondiale que le cinéma a repris plusieurs fois à son compte.

A mon avis,  un documentaire situe très bien la dimension du génocide :  « Le Sommeil d’or » de Davy Chou. Ou l’état du … cinéma cambodgien après le passage des Khmers rouges.

Au-delà d’une animation assez classique ( le projet date de 2010 ) et ronronnant, la manière de plomber la scénographie, d’images révélatrices appuyées par un dessin qui en rajoute, et qui grossit constamment le trait, nous fait lâcher assez vite le contexte.

L’histoire d’une paisible famille séparée par l’exode, la grand-mère et le gamin se retrouvant seul au milieu des bombes et de la mitraille. Le début d’une longue quête pour les jeunes parents à qui tout va arriver : camp de travail , conditions de vie, de travail épouvantables, maladies, enfant-soldat, rien ne leur est épargné.

Mais à force de comptabiliser le malheur, la dureté pourtant bien réelle à l’époque des faits et la cruauté des Khmers rouges, deviennent caricaturales.

Lacrymale et pathos ça n’en finit pas et devient usant et difficile à suivre , avec l’impression que l’on ne sait pas comment terminer le film en cohérence avec tout ce que l’on vient de voir. Et effectivement la fin me parait plutôt bâclée.

Avec les voix de Louis Garrel et Bérénice Béjo . -  Cristal du long métrage, Festival International d’Annecy 2018 . - On s’en veut de ne pas adhérer plus à ce trémolo d’émotions et de malheurs, condensé en un film d’animation totalement investi dans l’atrocité et l’horreur. Ce que fut la vie de millions de cambodgiens sous la botte des Khmers rouges, un épisode tragique de l’Histoire mondiale que le cinéma a repris plusieurs fois à son compte. A mon avis,  un documentaire situe très bien la dimension du génocide :  « Le Sommeil d’or » de Davy Chou. Ou l’état du … cinéma cambodgien…
Le film

Le réalisateur raconte l’histoire de sa famille sous le régime Khmers rouges. On s’en veut de ne pas adhérer pleinement à sa vision et à cette aventure humaine cruelle qui aura fait deux millions de victimes sans compter les exilés, et les déportés. C’est l’horreur absolue que nous rapporte le cinéaste dans toutes les atrocités possibles qui à force d’être comptabilisées en deviennent malheureusement caricaturales. Un film d’animation totalement investi mais assez classique et ronronnant. La manière de plomber la scénographie, d’images révélatrices appuyées par un dessin qui en rajoute, et qui grossit constamment le trait, nous fait lâcher assez vite le contexte.

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