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« Chacun cherche son chat » de Cédric Klapisch. Critique dvd

Synopsis: A travers une histoire de chats et d'une jeune fille qui a perdu le sien, évocation de la vie d'un quartier parisien où plusieurs mondes cohabitent, se confrontent, se rencontrent, organisés en réseaux de communication complexes.

La fiche du film

Le film : "Chacun cherche son chat"
De : Cédric Klapisch
Avec : Garance Clavel, Zinedine Soualem
Sortie le : 03/04/1996
Distribution : Bac Films
Durée : 96 Minutes
Genre : Comédie, Romance
Type : Long-métrage
Le Film
Les bonus
  • DVD : 18 Octobre 2022 (M6 Vidéo) . –

Depuis vingt-cinq ans, effectivement, «  Chacun cherche son chat ». Des travaux parisiens, sans contestation probante, aux turbulences politiques raisonnables, ce film cadre l’image d’une époque un brin révolue.

Chloé a retrouvé son félin et Romain Duris est passé à autre chose. Profitable pour ce rôle secondaire, pâle reflet d’un «  Péril Jeune » qui le révéla.

Il y brocardait déjà les cancans du quartier qui causent de la disparition du fameux « Gris-gris ». Un chat noir comme on le comprend, qui selon Carlos doit forcément porter malheur. Simon Abkarian, dans l’un de ses premiers vrais rôles.

Chloé sa propriétaire dispense une autre vérité, bien évidemment sur ce matou chéri qu’elle avait confié à Madame Renée pour les vacances. Il lui a échappé. Renée Le Calm, dans l’objectif, figure tutélaire du cinéma français, au passage du relais à Garance Clavel, alors espoir du cinéma français .

Elle est parfaite dans la composition naïve de son personnage , attentionné, qui devant la bêtise des hommes ne sait comment répondre.

Cédric Klapisch n’en fait pas des tonnes, mais quand il griffe, ça laisse des traces. Ou bien des retours de tendresse pour Djamel, l’idiot du village. Zinedine Soualem l’ajuste au plus près de son identité, ce demeuré en butte aux moqueries imbéciles de ses copains.

Et ça papote, et ça papote

Le cinéma ne parlait pas encore ouvertement d’harcèlement sexuel ou d’amours féminines . Et ne citait toujours pas  Alois Alzheimer, mais en laissait paraître quelques traces dans le touchant portrait d’une vieille dame ramenée chaque fois par la police, à son domicile.

Attentionné à ses personnages, dans des images documentées  Klapisch prend l’air et s’en inspire .Vingt-cinq ans plus tard , l’air est vicié, le cadre déformé …

Le supplément

  •  Les coulisses du film ( 32 mn )-Un film qui s’est fait sans camion. Un local rue des Taillandiers accueillait le matériel rangé chaque soir , pendant les cinq semaines de tournage. Cédric Klapisch revient sur les lieux, en compagnie de quelques comédiens.

« Je ne voulais pas tomber dans le cliché du demeuré, on a travaillé sur le physique et un personnage fermé » raconte ainsi Zinedine Soualem, corroboré par le réalisateur (photo).«  Il a composé son personnage, sur sa façon de marcher …, de se comporter . C’est  intéressant de mélanger des personnages comme lui, très travaillés avec les gens du quartier ».

 « Je voulais utiliser le langage du reportage photo, filmé comme chez Magnum, la lumière du soleil, beaucoup de couleur et du noir pour les mettre en valeur ».

« On partait d’un court métrage qui devenait un long, des scènes étaient alors écrites trois jours avant ».

« Un impact que j’ai du mal à comprendre , Agnès Varda ne cessait pas de m’en parler. C’est son côté hybride qui lui a plu, on ne savait pas si c’était documentaire ou fiction ». 

DVD : 18 Octobre 2022 (M6 Vidéo) . - Depuis vingt-cinq ans, effectivement, «  Chacun cherche son chat ». Des travaux parisiens, sans contestation probante, aux turbulences politiques raisonnables, ce film cadre l’image d’une époque un brin révolue. Chloé a retrouvé son félin et Romain Duris est passé à autre chose. Profitable pour ce rôle secondaire, pâle reflet d’un «  Péril Jeune » qui le révéla. Il y brocardait déjà les cancans du quartier qui causent de la disparition du fameux « Gris-gris ». Un chat noir comme on le comprend, qui selon Carlos doit forcément porter malheur. Simon Abkarian, dans l’un…
Le Film
Les bonus

Une galerie de personnages qui frisent la caricature et pourtant si vrais, si naturels dans leur décor quotidien d’un quartier de Paris où les bulldozers entreprennent la démolition de plusieurs bâtiments. C’est l’époque où Jospin a failli être président ( couac historique ) et où les hommes se conduisent encore comme des veaux. Une jeune fille au milieu du tumulte tente de retrouver son chat et ses esprits . Cédric Klapisch la guide avec précaution dans ce dédale d’humanité où de vieilles personnes parfois perdent la tête. Attentionné à ses personnages, dans des images documentées  Klapisch saisit alors l’air du temps .Vingt-cinq ans plus tard , la pollution est passée par là …

AVIS BONUS Cédric Klapisch et les comédiens reviennent sur les lieux du tournage , c’est sympa

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