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- 2015
- 60 mn (6 épisodes)
- Historique, Drame
- Titre original : Wolf Hall
- Avec Mark Rylance, Damian Lewis, Claire Foy
L’histoire : 1520- Si Henry VIII meurt sans héritier mâle, l’Angleterre peut entrer dans la guerre civile. Thomas Cromwell, fils d’un forgeron brutal, est un génie politique, un corrupteur, un tyran et un charmeur. Dans son ascension au pouvoir, il va briser tous les codes d’une société rigide. S’opposant au Parlement, à l’ordre politique établi et à la papauté, il est prêt à remodeler l’Angleterre à sa manière et aux désirs de Henry VIII.
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- Le film :
Il est quasiment de tous les instants. Plus que le roi ou d’éminents cardinaux, Cromwell occupe toute la scène de cette première saison adaptée du premier tome de la trilogie d’Hilary Mantel consacrée au conseiller d’Henri VIII.
« Dans l’ombre des Tudors », Cromwell est surtout tapi dans celle de ses ambitions, observant prudemment, sans trop s’y mêler, la valse des courtisans pour approcher le roi.
Il s’y prête également afin de remettre en selle son ami le cardinal Wolsey, disgracié par les bons soins d’Anne Boleyn.
Mais à ce jour, il lui reste encore bien du chemin à parcourir. Le jeune Cromwell a souffert pendant son enfance d’un père très violent. Un père forgeron dont le souvenir l’engage à ferrailler sans esbrouffe, ne jamais renoncer, persévérer.
Un état d’esprit que le personnage entretient tout au long de son aventure sous les traits de Mark Rylance, très convaincant dans la subtilité de son jeu, sa retenue, ses attentes. La posture prend effet sur la mise en scène qui laisse aux questions sans réponses, une intensité dramatique inouïe, des silences éloquents.
C’est particulièrement vrai lors de ses rencontres avec « Lady Anne », contrariée par sa part de destin malformé. Elle ambitionne le pouvoir suprême. On se régale de leurs confrontations à fleuret moucheté, aiguisées par la cour de ses dames et de sa sœur aînée Mary, intrigante au possible.
Une galante pour Cromwell qui parait s’en amuser. De plus en plus sollicité par les intrigues de couloir, cible des causes perdues, il compte bien triompher grâce à son obstination, à sa patience. Un fort caractère relayé par les vicissitudes du pouvoir qui pour l’heure l’éloigne encore de la gouvernance suprême.
Mais ne possède-t-il pas secrètement l’oreille d’Henri VIII qui lui confie tout aussi discrètement la tristesse que lui procure l’absence de Wolsey. Anne Boleyn serait-elle le dernier rempart pour y mettre fin ?
- Mais aussi, tous seyants dans leurs beaux habits d’époque
Damian Lewis, le roi Henri VIII
Claire Foy : Anne Boleyn
Jonathan Pryce : Thomas Wolsey, archevêque d’York, une ville où il n’était jamais allé avant son exil
Mathieu Amalric : Eustache Chappuis un diplomate savoyard, ambassadeur de Charles Quint auprès d’Henri VIII.
Charity Wakefield : Mary Boleyn, la soeur aînée
Bernard Hill : le duc de Norfolk, alors grand intendant, ennemi de Cromwell, il se chargera officiellement de lui régler son compte . Timothy Spall a repris le rôle
