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« Les Voleurs de Chevaux » de Yerlan Nurmukhambetov et Lisa Takeba. Critique cinéma

Synopsis: Olzhas, 12 ans, est le fils aîné d'une famille qui vit dans les contreforts du Tian Shan, la grande chaîne de montagnes qui traverse l'Asie centrale. La vie unie de la famille est interrompue quand un gang de voleurs de chevaux vole le troupeau qui appartenait au village.  Un jour, un étranger se présente à eux. Il demande à rencontrer Olzhas et leur offre son aide …

La fiche du film

Le film : "Les Voleurs de chevaux"
De : Yerlan Nurmukhambetov , Lisa Takeba
Avec : Mirai Moriyama, Samal Yeslyamova
Sortie le : 28/07/2021
Distribution : ASC Distribution
Durée : 84 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film

Le ballet des chevaux. Le Khan-Tengri en toile de fond sur la plaine immense qui borde la montagne. Je ne me lasse pas de ce cavalier solitaire dirigeant son troupeau.

Une élégance naturelle, une séquence majestueuse sans intention particulière dans un film à l’esthétique innée. On n’y parle pas beaucoup, on ne voit pas tout et pourtant le cinéma s’ exprime dans toute sa beauté, sa complexité.

Un jeune garçon nous guide, mais ce film n’est pas à hauteur d’enfant, car l’enfant est déjà grand, 12 ans et presque adulte.  Dans ce monde qu’il observe paisiblement, toujours curieux, souvent inquiet.

Le jour où son père ne revient pas du marché, Olzhas grandit encore plus vite. Il s’appelle Madi Minaidarov, extraordinaire ! Pas d’émotions palpables, ni visibles, le temps poursuit son œuvre. Aigul, sa mère s’apprête à déménager ( Samal Yeslyamova).

Pour un loyer plus accessible, et oublier ces femmes qui la montrent du doigt. L’oncle lui vient en aide pour le transport, ainsi que cet inconnu arrivé avec le hasard, et que seule la mère reconnait (Mirai Moriyama).

Une autre histoire reprend le cours des choses, imperceptiblement, sans pathos, ni excès.

Le petit garçon et l’inconnu vont très vite se comprendre, le même talent pour le dessin par exemple

La réalisation est sobre, le décor se suffit à lui-même pour une interprétation à l’égale. Un film plutôt court, qui va à l’essentiel et nous ramène dans le regard d’Olzhas, toujours plus loin, où l’avenir l’attend . Comme il attend ce cinéma nouveau qu’insuffle déjà si grandement depuis le Kazakhstan ,Yerlan Nurmukhambetov et Lisa Takeba deux réalisateurs au talent prometteur .

Le ballet des chevaux. Le Khan-Tengri en toile de fond sur la plaine immense qui borde la montagne. Je ne me lasse pas de ce cavalier solitaire dirigeant son troupeau. Une élégance naturelle, une séquence majestueuse sans intention particulière dans un film à l’esthétique innée. On n'y parle pas beaucoup, on ne voit pas tout et pourtant le cinéma s’ exprime dans toute sa beauté, sa complexité. Un jeune garçon nous guide, mais ce film n’est pas à hauteur d’enfant, car l’enfant est déjà grand, 12 ans et presque adulte.  Dans ce monde qu’il observe paisiblement, toujours curieux, souvent inquiet.…
Le film

C’est un film assez court, avec peu de dialogues, mais aux images suffisantes, puisées dans un décor de pleine nature. C’est un film raconté par un enfant, mais ce n’est pas un film  à hauteur d’enfant, car l’enfant est déjà grand, 12 ans et presque adulte. Dans ce monde qu’il observe et où son père disparait à tout jamais, quand sa mère se doit alors de déménager pour un autre loyer. Une réalisation sobre, un décor qui se suffit à lui-même, une interprétation à l’égale d’une humilité profonde. Un film qui va à l’essentiel et nous ramène dans le regard d’Olzhas, toujours plus loin, où l’avenir l’attend comme il attend ce cinéma nouveau qu’insuffle déjà si grandement Yerlan Nurmukhambetov et Lisa Takeba deux réalisateurs au talent prometteur .

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