- 1 heure et 33 minutes
- Dvd : 19 août 2025
- Acteurs : Ani Nelson, David Webber, Marianne Jean-Baptiste, Michele Austin, Tuwaine Barrett
- Sous-titres : Français
- Langue : Anglais (Dolby Digital 5.1)
- Studio : Diaphana
L’histoire : Si Pansy et Chantelle sont sœurs, tout dans leur personnalité les oppose. Pansy se fâche, tout le temps, avec tout le monde, et tout particulièrement avec son mari Curtley et leur fils Moses. Chantelle est tout le contraire. Dans son salon de coiffure, elle est la confidente bienveillante et amusée de ses clientes, et entretient une relation complice avec ses deux filles. Lors de la fête des mères, la famille se réunit. L’occasion, peut-être, pour les deux sœurs de se parler…
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
- Le film et le bonus :
Il est intéressant de suivre en bonus les commentaires de Mike Leigh. Je ne suis pas trop d’accord sur le fond de son histoire et sur son personnage principal qui m’a profondément agacé. Il estime que la sympathie à son égard se développe au fur et à mesure de ses interventions.
Qui sont nombreuses, excessives, insupportables. Pansy râle après tout le monde, dont son fils pantouflard il est vrai, et son mari, plus qu’honorable.
Sa sœur Chantelle, coiffeuse de son état lui fait les boucles à domicile et s’en prend aussi plein la tête. Mais ça la fait rire, relevant la mauvaise foi de son aînée qu’elle ne peut s’empêcher d’aimer. Un lien indéfectible qu’elle tente de maintenir entre les deux familles impuissantes devant un tel phénomène.
Passy crie, fulmine, tempête sous son toit, mais aussi au super marché (le bordel qu’elle met à la caisse !!!), dans les magasins, ou sur un parking face au chauffeur qui patiente depuis plusieurs minutes pour prendre sa place.
Le montage est assez sec, abrupt et enchaîne sans suite apparente des séquences détestables et répétitives. A ce stade on passe à autre chose ou l’on tente de comprendre Pansy qui entre l’angoisse et la peur, cache une parano maladive.
Elle réussira à confier sa souffrance endémique, sans chercher à la soulager.
Passy est une malade chronique et Marianne JEAN-BAPTISTE la porte au-delà de toute espérance. Mike Leigh l’ausculte à fond et ne trouve quasiment aucun remède à sa profonde douleur, sinon d’y prêter une attention toute particulière dans une mise en scène sans relief. Lui qui fut grand cinéaste, n’apparait pas ici comme un grand spécialiste.
LE SUPPLEMENT
- Entretien avec Mike Leigh ( 11 mn )
« J’implique les acteurs et je découvre le film au fur et à mesure de sa réalisation. Ainsi on puise dans des éléments qui correspondent à votre propre expérience, je demande aux acteurs de me dresser une liste de gens qu’ils connaissent. Ça devient des sources d’inspiration pour les personnages, et alors les acteurs se comportent et réagissent comme leurs personnages le feraient »
Le film
Le bonus
Je ne comprends pas trop ce qu’a voulu faire Mike Leigh qui pendant plus d’une heure rabâche le mal être d’une femme qui enchérie les injures, et voue à la terre entière une haine incompréhensible. Sa sœur qui tente de l’amadouer est bien évidemment tous son contraire, mais le réalisateur n’en fait pas un viatique.
Blessante et lunatique Passy pourrit la vie de son entourage immédiat qui maintenant l’ignore. Par trop de plaintes et de délires excessifs, son mari se réfugie dans le travail, son fils s’abandonne à des sorties solitaires.
Le montage est assez sec, abrupt et enchaîne sans suite apparente des séquences détestables et répétitives. A ce stade on passe à autre chose ou l’on tente de comprendre Pansy qui entre l’angoisse et la peur, cache une parano maladive. Passy est bien malade, et Mike Leigh, autrefois grand cinéaste, n’est pas devenu spécialiste.
AVIS BONUS
Mike Leigh tente à nouveau de nous imposer son héroïne
