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Pour cette fin d’année , Pathé propose dans des éditions inédites en combo 4K et Blu-ray, six films restaurés de Francis Ford Coppola : « Dementia 13 », « Conversation Secrète », « Apocalypse Now », « Coup de cœur », « The Outsiders », « Tucker »
- 5 juin 1974 en salle
- Reprise : 19 novembre 2025 ( + DVD)
- 1h 53min
- Drame, Espionnage, Thriller
- Acteurs : Allen Garfield, Gene Hackman, Harrison Ford, John Cazale, Robert Duvall
- Sous-titres : : Français
- Studio : Pathé
L’histoire : Harry Caul est un professionnel de l’écoute. Il enregistre des conversations sur contrat, froidement, sans jamais s’impliquer. Cette obsession a des conséquences sur sa vie privée, il se montre distant jusqu’à la paranoïa avec ses collègues, et même son amie. Seul l’intéresse le travail bien fait. Mais en espionnant un couple pour le compte d’un homme d’affaires, Harry suspecte une issue dramatique
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez vous à la fin de l’article
- Le film :
- Les bonus :
Cannes 1975 Palme d’Or
Où va l’Amérique se demande une fois de plus Francis Ford Coppola, visiblement très troublé par l’ambiance du moment qui se reflète dans les agissements de son héros, un homme à l’écoute de la moindre discrétion.
Harry Caul le fait professionnellement, sans état d’âme et puis s’en retourne dans son chez soi, qu’il meuble de soli de saxo, son unique distraction. Parfois il rend visite à son amie, qui ne sait rien de ses activités et peine à les dévoiler.
Caul protège sa vie privée autant que son activité, lui le surdoué de l’écoute ,l’espion de l’auditif, jalousé par ses paires, tant son talent en la matière les tient à distance.
Ce qu’il entretient froidement dans ses relations professionnelles , qu’il apprécie peu, au point de ne plus discerner le vrai du faux. Piégé parfois à son propre jeu , il s’enfonce dans ses renoncements au profit de ses enregistrements, qui une fois validés, retombent dans l’anonymat le plus parfait.
Jusqu’au jour où, malmené un peu plus par sa folie rampante , Hary Caul remarque une séquence qui le perturbe énormément. Un homme, une femme dans le carrousel d’une place publique, tournent en rond.
Le processus pour les piéger multiplie les angles d’attaque, et les écoutes rapprochées. Coppola relie tout aussi attentivement sa mise en scène au dispositif technique de son héros qui va revivre la séquence de manière obsessionnelle. Avant de se persuader qu’un drame va se produire à l’issue de la remise des cassettes à son propriétaire.
Ce qu’il se refuse à faire …
Un cas de conscience, Caul sait-il encore ce que cela signifie ? Sans collègue, ni ami , sans fréquentation stable, le voici nu et solitaire, affrontant son mal être au cœur d’une dérive quasi planétaire à ses yeux.
Et à ses oreilles que Gene Hackman prête à merveille dans ce délire parano où d’autres comédiens ( Harrison Ford, John Cazale, Robert Duvall ) le rejoignent pour saluer ce portrait d’une Amérique à laquelle Coppola n’a toujours pas trouvé de réponses .
Pour les suppléments, c’est ici
Même si cette fois c’est l’oreille qui se prête à toutes les indiscrétions possibles, on est bien dans une thématique du voyeurisme à tout crin. Harry Caul le pratique à titre privé, et ne se fait aucun souci, sur l’utilisation de ses enregistrements une fois livrés à ses clients. Sauf le jour où la conversation entre un homme et une femme le retient particulièrement. A force de repasser la bande, le mouchard professionnel voit le danger arrivé pour ce couple illégitime. Un cas de conscience, Caul sait-il encore ce que cela signifie ? Sans collègue, ni ami , sans fréquentation stable, le voici nu et solitaire, affrontant sa paranoïa galopante et sa froideur légendaire, qui en réalité cachait ses névroses et ses troubles. Un anti-héros en quelque sorte, l’arroseur arrosé : Gene Hackman se prête à merveille dans ce délire où Harrison Ford et John Cazale le partagent , l’assument et le renvoie à son expéditeur. le mouchard qui se fait moucher
