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« Tully » de Jason Reitman. Critique cinéma

Synopsis: Marlo, la quarantaine, vient d'avoir son troisième enfant. Entre son corps malmené par les grossesses , les nuits sans sommeil, les repas à préparer, les lessives incessantes et ses deux aînés qui ne lui laissent aucun répit, elle est au bout du rouleau. Son frère lui propose de lui offrir, comme cadeau de naissance, une nounou de nuit. D'abord réticente, elle finit par accepter. Du jour au lendemain, sa vie va changer …

La fiche du film

Le film : "Tully"
De : Jason Reitman
Avec : Charlize Theron, Mackenzie Davis
Sortie le : 27/06/2018
Distribution : Mars Films
Durée : 96 Minutes
Genre : Drame, Comédie
Type : Long-métrage
le film

On parle beaucoup de fatigue au travail, en délaissant (momentanément ? ) celle procurée à la maison. Pour la maman, particulièrement, avec des enfants et ceux qu’elle attend. C’est le cas de Marlo, une belle femme complètement chahutée par sa dernière grossesse, point de rupture d’une vie à n’en plus finir.

Le ménage, les enfants, la nourriture, l’éducation, l’allaitement , Marlo assume, les traits tirés jusqu’à l’ennui avant la déprime. Le mari ( Ron Livingston), tout à côté, fait les bisous et repart travailler. Le frère de Marlo (Mark Duplass) lui conseille vivement l’emploi d’une nounou de nuit, le temps d’assurer les premiers mois du nouveau-né. Ce que la femme prend pour une galéjade devient très vite une réalité dont elle ne peut plus se détacher.

Un commentaire ?….

Tully entre dans sa vie comme un fantasme, une obsession, en brouillant les pistes d’un quotidien qui à ce moment là m’échappe un peu . Qui est véritablement cette bonne fée qui supplée à toutes les défaillances ménagères et opère le bon ordonnancement familial ? 

Jonah, un enfant singulier comme on dit dans son école très chic mais qui n’en veut plus, trouve ainsi un équilibre qui lui permet de ne plus être brossé chaque matin dans le sens du poil. Ce qui tournait au ridicule prend désormais des formes de normalité jusqu’aux accents de liberté d’autrefois.

Marlo et Tully vont faire la fête , s’estourbir et retomber lourdement les pieds sur terre. Mais Tully n’est plus vraiment là, où alors si discrète, évanescente et fluide – qu’elle n’est peut-être qu’un rêve, un double imaginé- qui renvoie Marlo à sa propre image. Moins déformée, mais bien amochée par l’accident qui la ramène à la maison au près du mari un peu plus compréhensif sur ses devoirs à accomplir.

Cette histoire éminemment importante dans la vie d’une femme, d’un couple, d’une famille, Jason Reitman la répète lourdement dans des scènes qui n’en finissent pas . Une insistance démonstrative que Charlize Theron a bien du mal à contenir dans l’empâtement naturel d’une silhouette contrariée par celle de la fameuse Tully tout aussi bien jouée par Mackenzie Davis. Deux femmes au cœur d’une actualité qui ne l’est toujours pas réellement. C’est peut-être le seul intérêt du film, éveiller le foyer à ses responsabilités.

 Date de sortie DVD & Blu-Ray : 14 Novembre 2018 On parle beaucoup de fatigue au travail, en délaissant (momentanément ? ) celle procurée à la maison. Pour la maman, particulièrement, avec des enfants et ceux qu'elle attend. C’est le cas de Marlo, une belle femme complètement chahutée par sa dernière grossesse, point de rupture d’une vie à n’en plus finir. Le ménage, les enfants, la nourriture, l’éducation, l'allaitement , Marlo assume, les traits tirés jusqu’à l’ennui avant la déprime. Le mari ( Ron Livingston), tout à côté, fait les bisous et repart travailler. Le frère de Marlo (Mark Duplass) lui conseille…
le film

De quoi parle très exactement Jason Reitman, sinon de la fatigue extrême d’une femme au foyer croulant sous les tâches familiales et ménagères, quand le mari se contente d’assurer une subsistance pécuniaire et quelques menus bisous le soir à son retour ! La femme rêve alors de sa jeunesse qu’elle va retrouver un soir d’escapade en compagnie de Tully, censée être la nounou de nuit. Mais à force de copinage nocturne, les deux femmes ne font plus qu’une dans l’harmonie d’un foyer qui par cette alchimie retrouve un peu de sa bonne tenue. Je crois que l’on comprend assez vite de quoi parle le réalisateur sans réelle visibilité sur l’avenir ( scénario appauvri ? ) au point de répéter lourdement des scènes qui n’en finissent pas . Cette insistance démonstrative Charlize Theron a bien du mal à la contenir dans l’empâtement naturel de sa silhouette contrariée par celle de la fameuse Tully tout aussi bien interprétée par Mackenzie Davis. Heureusement que les femmes sont là !

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