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« Il Figlio, Manuel » de Dario Albertini. Critique dvd

Synopsis: Manuel vient d’avoir 18 ans. Il va quitter le foyer pour jeunes dans lequel il a vécu ces dernières années, depuis l’incarcération de sa mère. Mais la liberté retrouvée a un goût amer. Manuel doit  devenir un adulte responsable. Pour que sa mère obtienne l’assignation à résidence, il doit prouver qu’il peut veiller sur sa elle. Manuel pourra-t-il aider sa mère à retrouver sa liberté sans perdre la sienne ?

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Il figlio, Manuel "
De : Dario Albertini
Avec : Andrea Lattanzi, Francesca Antonelli, Giulia Gorietti, Raffaella Rea, Alessandra Scirdi
Sortie le : 11 juillet 2018
Distribution : Le Pacte
Durée : 95 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film
Les bonus

Un film qui n’a l’air de rien, un souffle de liberté pour ce jeune garçon qui à la veille de sa majorité s’apprête à affronter le monde de manière sidérante. En foyer depuis l’incarcération de sa mère (Francesca Antonelli ) , il accepte de devenir son tuteur, si les autorités le confirment dans ce rôle très particulier. Manuel a 18 ans, il ne connaît quasiment rien de la vie, il est inexpérimenté.

C’est son parcours que Dario Albertini retrace en toute connaissance. Avant ce premier film, le photographe a  fourbi ses armes dans le documentaire . Dans « La Repubblica dei ragazzi », il a croisé le vrai Manuel qu’il souhaitait suivre à sa sortie. Le mode fictionnel lui paraissait alors plus approprié. Bon choix, complété par le profil atypique d’Andrea Lattanzi, pour la première fois à l’écran.

Un garçon simple et décidé qui a sa sortie du foyer pour jeunes entend bien suivre les recommandations de ses aînés. Il doit être irréprochable et convaincant auprès des responsables chargés d’autoriser la liberté conditionnelle de sa mère. Ce film est le portrait du jeune homme composé par une série de rencontres plus remarquables les unes que les autres.

Dans ce cheminement, cette découverte de la vie , il y a comme un naturel de la part du réalisateur qui demeure toujours à distance pour filmer le curé du foyer ou le conducteur du triporteur que Manuel aide à pousser dans les rues de Rome. L’homme est un peu simplet mais la caméra d’Albertini l’illumine joyeusement dans une danse de remerciement.

Tout son film est fait de ces petits riens, des petits moments d’attention sur l’humanité qui le protège…

Même si parfois les retrouvailles sincères et chaleureuses avec son meilleur ami frisent la correctionnelle. Un accro sans conséquence pour  Manuel dont le goût pour la liberté demeure intact. Elle se lit sur son visage totalement inspiré par un rôle sans fioriture. Comme une évidence de la vie qui va.

LES SUPPLEMENTS

Ils sont divisés en trois chapitres pour une rencontre avec le réalisateur, et les deux comédiens principaux.

Dario Albertini rappelle son activité de photographe et ses films documentaires, dont celui sur l’établissement où il a rencontré le vrai Manuel . «  Au début je pensais faire un documentaire sur la sortie de ce garçon de ce foyer, mais c’était un peu oppressant, trop intime… ». D’où l’idée du film .

Andrea Lattanzi, et Luciano Miele, une rencontre parmi tant d’autres

« Etre acteur ce n’était pas un rêve, c’est quelque chose qui est né en moi »  raconte Andrea Lattanzi en évoquant son parcours d’écolier italien trop remuant pour rester à la même place. Après Londres et New-York, il  passe le concours du festival du film de Rome ( un monologue à réciter ) où il décroche la première place sur 1.000 candidats.

Sa vidéo fait le tour des professionnels et lors d’un casting, elle atterrit chez Dario Albertini «  j’avais en tête le vrai Manuel de l’établissement et j’ai vu beaucoup de comédiens, mais la vidéo correspondait bien et quand Andrea a franchi la porte, c’était le dernier candidat au casting, mais je savais que c’était lui ».

Un film qui n’a l’air de rien, un souffle de liberté pour ce jeune garçon qui à la veille de sa majorité s’apprête à affronter le monde de manière sidérante. En foyer depuis l’incarcération de sa mère (Francesca Antonelli ) , il accepte de devenir son tuteur, si les autorités le confirment dans ce rôle très particulier. Manuel a 18 ans, il ne connaît quasiment rien de la vie, il est inexpérimenté. C’est son parcours que Dario Albertini retrace en toute connaissance. Avant ce premier film, le photographe a  fourbi ses armes dans le documentaire . Dans « La Repubblica dei…
le film
Les bonus

Pour raconter l’apprentissage de la vie d’un jeune homme à l’approche de sa majorité, l’ histoire de Manuel ne manque pas de particularisme. A sa majorité à peine saluée, il s’apprête à sortir du foyer de jeunes où il est pensionnaire depuis l’incarcération de sa mère dont il accepte de devenir le tuteur à condition que les autorités le reconnaissent suffisamment responsable. C’est son parcours que Dario Albertini retrace avec simplicité et naturel, demeurant toujours à distance des rencontres du jeune homme qui forgent sa liberté encore à peine apprivoisée. Une belle pertinence dans le regard et un premier film abouti comme une évidence, pour le réalisateur et son comédien Andrea Lattanzi… Tout participe au bonheur d’une réalisation attentionnée aux silences et aux petits riens de la vie que Manuel va découvrir en toute liberté. Elle se lit sur son visage totalement inspiré par un rôle sans fioriture. AVIS BONUS La rencontre avec le réalisateur et les deux comédiens

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