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« Incognito » de Eric Lavaine. Critique DVD

Bénabar dans la peau d’un chanteur escroc, ça ne lui ressemble pas, mais il est convaincant. A l'image des deux compères Franck Dubosc, et Jocelyn Quivrin , disparu accidentellement ce mois de novembre 2009.

La fiche du DVD

Le film : "Incognito"
De : Eric Lavaine
Avec : Benabar, Franck Dubosc
Sortie le : 18/11/2009
Distribution : Pathé
Durée : 89 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film

Bénabar, réalisateur de courts métrages, est passé pour la première fois devant la caméra .Avec succès. Il a réussi dans la chanson, et le cinéma pourrait confirmer un talent protéiforme. Si son personnage est celui d’un chanteur,son brio n’a rien à voir avec le costume qu’il porte habituellement. Car notre homme, contrôleur de son état à la RATP est ici un brin escroc, quand par le plus grand des hasards, il tombe sur des chansons écrites par un copain dont il n’a plus de nouvelles.

Aussitôt dit, aussitôt fait, il se les approprie et le voici propulsé star, jusqu’au jour où le fameux copain refait surface. Panique dans la vie de milliardaire de notre chanteur qui pendant quelques jours doit revenir à sa vie normale.

Les quiproquos s’enchaînent avec un certain bonheur, et des scènes plutôt drôles, comme l’enregistrement d’une chanson vu à travers une petite fenêtre, ou la voiture sans volant, épicent un scénario plutôt mince.

Virginie Hocq, à droite, irrésistible dans ses scènes de mime

Pour faire croire qu’il n’est pas ce que toutes les affiches dans Paris révèlent,Bénabar ( au fait dans le film , il s’appelle Luka) refile sa somptueuse maison et sa grosse voiture à son copain pique-assiette .Franck Dubosc n’en demandait pas tant. Lui aussi réussit très bien son numéro de saltimbanque, en passant de parasite à riche star, n’hésitant pas à en rajouter quelques couches pour faire monter la mayonnaise.

Et pour qu’elle soit encore meilleure , Eric Lavaine a le bon goût de mitonner des seconds rôles , de …premier plan . Je pense notamment à Anne Marivin , la femme du chanteur qui l’aime aveuglément et c’est très bien comme ça , ainsi que Virginie Hocq qui dans un numéro époustouflant de mime est à mourir de rire. Il faut la voir et l’entendre faire le singe , de la  haute voltige.

On rit beaucoup  en compagnie de toute cette joyeuse équipe que l’on retrouve dans le making-of, et les scènes coupées. On rit un peu moins en regardant Jocelyn Quivrin, le copain du chanteur, composer son numéro lunaire qui lui allait si bien . Salut l’artiste .

Bénabar, réalisateur de courts métrages, est passé pour la première fois devant la caméra .Avec succès. Il a réussi dans la chanson, et le cinéma pourrait confirmer un talent protéiforme. Si son personnage est celui d’un chanteur,son brio n’a rien à voir avec le costume qu’il porte habituellement. Car notre homme, contrôleur de son état à la RATP est ici un brin escroc, quand par le plus grand des hasards, il tombe sur des chansons écrites par un copain dont il n’a plus de nouvelles. Aussitôt dit, aussitôt fait, il se les approprie et le voici propulsé star, jusqu’au jour où…

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Le film

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