Accueil » A la une » « Aftersun » de Charlotte Wells. Critique cinéma

« Aftersun » de Charlotte Wells. Critique cinéma

  • 1 février 2023 en salle.-
  • 1h 42min.-
  • Avec Paul Mescal, Frankie Corio, Celia Rowlson-Hall.-

L’histoire : Avec mélancolie, Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père vingt ans auparavant : les moments de joie partagée, leur complicité, parfois leurs désaccords. Elle repense aussi à ce qui planait au-dessus de ces instants si précieux : la sourde et invisible menace d’un bonheur finissant.

  • Le Film :

Le même jour je visionne « Ma famille Asada » et cet «  Aftersun » . L’intérêt que l’on y porte est bien différent, mais la même thématique familiale repose sur un socle indissociable, où la mémoire et le souvenir, prennent pour témoin la photographie.

Il y a vingt ans Sophie (Frankie Corio/Celia Rowlson-Hall) a passé des vacances dans un hôtel tout confort avec son père. Elle se les remémore aujourd’hui à travers des images aquatiques et les vidéos de son camescope qui ne la quitte jamais.

C’est tout l’objet de ce film, cette restitution du passé dont Charlotte Wells ne retient que d’évanescents moments, des complicités incertaines entre un père et sa fille.

Sophie y projette son enfance dans cette construction en forme de puzzle, pièce par pièce, fournies par cette caméra vidéo, sur laquelle elle confie ses notes, ses impressions, ses remarques.

Comme un journal intime ouvert à l’intention de son père, pas très à l’aise dans ses baskets, semble-t-il, mais sans trop comprendre pourquoi…

Le maniérisme de la mise en scène accentue cette impression d’un flou artistique joliment contrôlé mais sans effet sur le récit promis autour de «cette  homme qu’elle a le sentiment de ne pas connaître » .

Il demeure toujours énigmatique à l’issue de notre rencontre, voire même étrange comme ce film qui ne fait que passer dans la nostalgie de souvenirs vaguement mélancoliques.

1 février 2023 en salle.- 1h 42min.- Avec Paul Mescal, Frankie Corio, Celia Rowlson-Hall.- L'histoire : Avec mélancolie, Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père vingt ans auparavant : les moments de joie partagée, leur complicité, parfois leurs désaccords. Elle repense aussi à ce qui planait au-dessus de ces instants si précieux : la sourde et invisible menace d’un bonheur finissant. Le Film : Le même jour je visionne « Ma famille Asada » et cet «  Aftersun » . L’intérêt que l'on y porte est bien différent, mais la même thématique familiale repose sur un socle indissociable, où la…
Le film

Je ne retiens pas grand-chose de cette évocation familiale qui se fait sur un retour sur images, vingt ans après les faits. C’était les jours heureux pour la jeune Sophie qui passait des vacances estivales avec son père. Les images qu’elle en a rapportées, les vidéos défilent à nouveau dans ses souvenirs. La réalisatrice en retient l’évanescent et la mélancolie dans une mise en scène maniérée, qui se regarde filmer une relation père-fille sans en fournir réellement les motivations. Ça va un temps, mais franchement …

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« F For Fake » de et avec Orson Welles. Critique cinéma-dvd

Orson Welles a toujours fait illusion ...

Laisser un commentaire