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« The Cord of live » de Sixue Qiao. Critique cinéma

  • 5 novembre 2025 en salle
  •  1h 36min
  • Drame
  •  Par Sixue Qiao
  • Avec BademaYiderNahia

L’histoire : Dans les vastes steppes mongoles, un jeune musicien urbain, Arus, retourne sur sa terre natale pour accompagner sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Commence un voyage à deux, à la recherche d’un arbre mythique lié à la mémoire et à l’identité.

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez vous à la fin de l’article

  • Le film :   

« Le chameau malgré sa taille est retenu par une corde

Le ciel malgré sa hauteur est retenu par la terre »  (*)

Le titre n’est pas très beau,  , peut-être trop explicite vis-à-vis de l’esprit du film par ailleurs magnifique

Pour ses décors, sa musique, ses chants et les champs à perte de vue où se perd Self , noyée dans ses souvenirs bringuebalés par la maladie. Elle est intenable, irresponsable mais tellement heureuse dans son monde intérieur que son fils cadet Arus lui propose des prendre des « vacances ».

En quête d’une guérison miracle auprès d’un arbre mythique pour renouer avec la vie et son histoire d’aujourd’hui. Arus n’a rien de mystique, bien au contraire, habituellement penché sur ses machines dont il sort des musiques électroniques d’un autre âge .

Mais sa maman peut les entendre comme elle ne cesse d’écouter les oiseaux et la nature qui les abrite. Dans le silence le plus total qui surprend Arus bien évidemment étranger à cette mutine symphonie. Parfois plus agitée, en butte aux interdits inhérents à son état, elle provoque panique ou pagaille, et s’en amuse beaucoup.

Arus la surveille le long d’une corde . Un attachement en soi, une ligne de vie sur laquelle le jeune homme appréhende l’avenir différemment. A l’écoute des autres, plus sereinement, en osmose avec les airs qu’il compose.

Porté par ses musiques d’avant garde, et l’amour pour sa mère, le couple s’enivre pleinement de ce grand air, de cette vie pastorale, qui ne se refuse rien , et même outrepasse parfois les lois.

C’est souvent drôle, attendrissant.

Plus leur passé se creuse, et plus se forge une légende magnifique, pleine de sagesse et de poésie, où la fête, prétexte aux retrouvailles, illumine joyeusement la nuit mongole. Sixue Qiao, la réalisatrice atteint là un bonheur immatériel,  une transe radieuse, peu accessible au commun des mortels, quand à leurs yeux, ils ne sont pas mortels.

Self va s’en aller de façon enchanteresse , Arus, aimer à son tour.

La vieille dame est jouée par Badema, paisible et lumineuse, à l’image de ce film, apaisé.

(*) Extrait d’une chanson de Urna Chahar-Tugchi compositeur de la majorité de la bande-son, elle aussi parfaitement en phase avec l’histoire.

5 novembre 2025 en salle  1h 36min Drame  Par Sixue Qiao Avec Badema, Yider, Nahia L'histoire : Dans les vastes steppes mongoles, un jeune musicien urbain, Arus, retourne sur sa terre natale pour accompagner sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. Commence un voyage à deux, à la recherche d’un arbre mythique lié à la mémoire et à l'identité. Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez vous à la fin de l’article Le film :    « Le chameau malgré sa taille est retenu par une corde Le ciel malgré sa hauteur est retenu par la terre »  (*) Le titre n’est pas très beau,  , peut-être…
Le Film

Le paysage et la musique en osmose parfaite avec les chants qui s’en dégagent et l’histoire si commune d’un fils et d’une mère en quête d’eux-mêmes. Mais cette fois, dans les steppes mongoles ,sous l’œil autant admirateur qu’observateur de la réalisatrice , le récit prend une tout autre direction. L’héroïne, la maman, est intenable, irresponsable mais tellement heureuse dans son monde intérieur, auprès de ce garçon qu’elle ne reconnait pas , mais qui vit à ses côtés une liberté intense et passionnelle. Le couple est en quête d’un arbre qui pourrait parler des souvenirs de la maman. Tout en partant à sa recherche , ils vont vivre pleinement ce grand air de liberté, cette vie pastorale, qui ne se refuse rien , et même outrepasse parfois les lois. Plus leur passé se creuse, et plus se forge une légende magnifique, pleine de sagesse et de poésie, où la fête, prétexte aux retrouvailles, illumine joyeusement la nuit mongole. La vieille dame est jouée par Badema, paisible et lumineuse, à l’image de ce film, apaisé.

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